Juste ta gueule (livai x reader)

8~nyctophobie

Et sur ses mots, je ferme les yeux.

Je sens soudainement une main me secouer doucement.

Livai : tch réveille toi gamine.

J'ouvre les yeux.

Tp : hmn quoi ?

Livai : Il va bientôt faire nuit. On va essayer de retourner à Karanese. 

Tp : Ils ne nous ont pas retrouvé...

Il fait non de la tête puis il me tend la main.

Livai : Lève toi. On a de la route à faire et on doit se réveiller si on veut arriver avant le lever du soleil, en priant pour ne pas croiser les titans nocturnes.

Je me lève. Mes côtes me font mal. 

Livai : Allons y. 

Nous commençons a marcher. Le soleil se couche mais par chance, la lune nous éclaire. Il fait tout de même très sombre. Je suis anxieuse. Livai remarque ma nervosité.

Livai : Me dit pas que t'as peur du noir ?

Tp : Je suis nyctophobe.

Livai : nycto quoi ?

Tp : La nyctophobie c'est la peur démesurée de l'obscurité et de ce qui pourrait s'y cacher.

Livai : Tch ridicule.

Tp : Oh ferme là.

Malgré ces remarques, je continue de scruter l'obscurité avec anxiété. Je sens soudainement une main se glisser dans la mienne. Je rougis brusquement. Heureusement que la nuit cache mon visage cramoisie. 

Tp : Euh... Qu'est ce que tu fous ?

Livai : Ferme là.

Malgré mes protestations, sa main dans la mienne me rassure. La chaleur de sa main prodigue en moi une sensation paisible et un sentiment de sécurité. 

Tp : ... merci...

Nous marchons pendant environ une demi heure comme ça dans le noir, en silence, main dans la main. La lumière de la lune éclairant faiblement notre chemin permettant de distinguer ce qui a autour de nous. Nous croisons par moment un titan amorphe mais pas de titan réveillé. Il semble que la chance est avec nous après toute ses péripéties. Je jette un ou deux regards à la blessure de livai, elle ne semble pas trop grave. En revanche mes côtes briser me font souffrir. 

Livai : Ta blessure te fais toujours mal.

Tp : Ouais... malheureusement.

Nous restons silencieux quelques minutes avant qu'il ne reprenne la parole.

Livai : Tes amis et ta famille ne te manque pas ?

Tp : ... Si bien sûr...

Même si pour une fois je ne regrette pas d'être ici.

Livai : Il doit nous rester 3 heures environs.

J'acquiesce. Je regarde le sentier légèrement éclairé par la lune puis mon regard se porte dans l'obscurité qui nous entoure. Nous somme actuellement dans une forêt. Je sens mon pouls accélérer pendant que mon regard s'ancre dans le noir qui s'étend. Mon esprit s'affole et mon cœur accélère. Soudain, livai resserre sa main dans la mienne, me ramenant à la réalité.

Livai : Eh reste avec moi. oublie l'obscurité. Concentre toi sur la lumière de la lune.

Tp : D'accord...

Je resserre aussi ma main dans la sienne. 

Tp : Merci...

Livai : *grommelle* C'est rien.

Les heures passent et nous finissons par apercevoir les lumières du district de karanese. Il est actuellement 4h00 du matin. Nous réussissons à attirer l'attention d'un soldat qui nous fait entrer. A l'intérieur, nous trouvons le bataillon complétement paniqué, rentrer il y a deux heures, qui cherchaient à savoir si ils devaient envoyer une patrouille nous chercher.

Hansi : J'ETAIS COMPLETEMENT MORTE D'INQUIETUDE ! J'AI CRUE QUE VOUS ETIEZ MORTS ! NE ME REFAITE PLUS JAMAIS CA BANDE D'IDIOT.

Je souris timidement.

Tp : désolé hansi...

Elle me fait un énorme câlin.

Hansi : Plus jamais ça !!!

Après ça, nous avons vu un médecin, je vais devoir rester au lit pendant 1 mois. Et livai devra juste faire attention a ne pas trop s'entraîner. Nous sommes allé raconter à hansi et erwin l'histoire du passeur et nous avons du faire un rapport de mission. Mais malgré le fait que l'obscurité avait disparu et que les lumières du district nous éclairés, sa main ne se détacha pas de la mienne.

TO BE CONTINUED