chapitre 6

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Je pense pouvoir dire que cette personne m'a en quelques sortes sauvé la vie.

Le connard se décide enfin à me quitter du regard pour relever la tête vers l'arrivant.

- Qui t'a permis d'entrer ? L'agressa-t-il d'un ton furieux. Sors immédiatement, je suis occupé.

Il s'était énervé encore plus qu'il ne l'était déjà à cause de moi.

- Je vois ça en effet, si tu pouvais attendre que je sorte Sohan avant que tu ne la bute, ce serait très aimable de ta part. Commença l'inconnu.
Je voulais juste t'en demander la permission. 

Il avait avancé vers nous tout en gardant une distance de sécurité.

- Je m'en bats les couilles, vire de la avant que je ne tire sur toi, le menaça le psychopathe.

C'est payant de bien parler chez eux ?

Je ressens sa frustration d'ici, pour ne pas mentir, j'adore cette sensation de savoir qu'il réagit à mes provocation.

Je souffle afin de lui rappeler ma présence pleine d'insolence.
Il me lance un regard furtif ou j'aperçois la haine qu'il ressent à mon égard.

Il pense vraiment m'angoisser là ?
Je lui arracherais les yeux un jour. 

L'inconnu tourne légèrement la tête vers moi d'un air intrigué, pour ensuite tourner les talons et sortir de la pièce en prenant bien soin de fermer la porte.

Le malade mental souffle de nerf puis repose son regard sur moi.

- Revenons a nos moutons. Recommença-t-il de sa voix insoutenable.
Tu vas venir habiter ici. M'imposa-t-il soudainement.

Pardon ?

- Les rêves c'est la nuit, je reste chez moi. Lui répondis-je du tac au tac.

- Tu commences sérieusement à me les briser Ali. Souffla-t-il, saoulé.

- C'est bien, et je dois faire quoi de cette information ? Dis-je d'un air faussement intrigué.

- Ferme ta gueule, je vais finir par te détruire la mâchoire si tu continue à trop l'ouvrir inutilement.

Encore des menaces...

- J'ai dis non, répondis-je d'un ton sans rappels.

Sa main se leva pour exécuter une rotation et se poser violemment sur ma joue droite.
Ma tête suivit le mouvement de la gifle qu'il venait de me donner.

Je restai immobile, la joue cuisante, et seul le bruit de ma respiration haletante se fit entendre.

Je devais me calmer et ne surtout pas faire de conneries qui pourraient avoir de répercussions sur ma famille.

Je souffle un bon coup et relève lentement ma tête .

- Pose ne serai-ce qu'un seule fois de plus ta main grasse sur mon visage et je t'assure que je ne resterais pas sans rien faire. L'avertis-je. Je m'installerais ici à condition que mes frères et sœurs viennent également. Et si tu compte dire non, mets-toi les doigts dans le cul, je ne viendrais pas. Lui implosai-je tentant d'adopter une expression convaincante et déterminée.

- Tu ne peux rien m'imposer, je suis chez moi j'en fait ce que je veux. Mais j'en ai strictement rien à foutre, tu n'as qu'à les ramener. Me céda-t-il.

- Je suppose que tu attend quelque chose d'autres de moi non ? Lui demandai-je en levant les yeux au ciel.

- Ce n'est même pas drôle avec toi, on ne peut rien te cacher. Me dit-il tout en reprenant son expression de notre début de conversation, son insupportable sourire hypocrite. On parlera du reste après la cérémonie de mariage.

Quand les masques tombent Où les histoires vivent. Découvrez maintenant