Chapitre 7

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1 semaine plus tard...

Université Kenasim Ralal

19h30

Je sors enfin de l'établissement accompagnée de Melek qui se tenait à mes côtés. Je souffle un bon coup, cette journée fut longue et dure mais elle n'était pas encore terminée. Il faut que j'aide Azra à faire ses devoirs et ceux de Sohan, Salim et des jumeaux à vérifier.

Yasser Salim et Tarik on finit par se lier d'amitié, pour notre plus grand malheur.

Si on m'annonçait que la maison est réduite en cendres, je ne pense pas être surprise si ce sont eux qui ont fait le coup.

Je me masse les tempes en pensant à la torture que j'endure depuis la semaine dernière: le nouveau trio et Kawin en sont la cause.

Ce dernier essaie constamment de me menacer pour se faire respecter par la peur.

Il est vraiment ridicule en plus.

Je pense que je vais me jeter d'un toit, la mort ne peut pas être plus atroce que ma situation.

- Ali il y a quelqu'un pour toi je crois, m'informe ma meilleure amie, me sortent de mes pensées.

Je me tourne d'abord vers elle et je la vois aborder un sourire qui me fit frissonner de peur.

Je tourne lentement la tête vers la direction qu'elle me montre de son index, je finis par apercevoir Kassim qui me fixait, adossé à une de ses voitures.

Pourquoi est-il venu jusque là ?

Quel psychopathe.

Évidemment j'avais raconté en détails toutes mes récentes péripéties à Melek.

J'avais également dû présenter Kassim à Melek puisqu'on l'avait croisé par « hasard » mercredi dernier alors qu'on se baladait en ville. 

Lorsqu'il comprit que je l'avais remarqué, Kassim me fit un léger signe de la main, m'incitant à le rejoindre.

Je lève les yeux au ciel et dépose un rapide baiser sur la joue de ma meilleure amie avant de marcher en traînant des pieds en direction de Kassim.

Je me tourne furtivement pour observer l'avancée de Melek et je m'aperçois qu'elle n'a pas bougé d'un pouce et qu'elle me regarde avec un sourire qui atteint ses oreilles, je ne compris pas ce qu'elle attendait mais je lui fis un léger signe de la main pour la saluer.

Déjà que ce matin il a insisté pour me déposer dans sa Lamborghini jaune rayée d'orange, il m'avait déjà assez foutu la honte en me déposant. Mais cet abruti avait également décidé de ne pas s'arrêter là, il a pris un malin plaisir à faire rugir le plus fort possible son bruyant moteur.

Je m'étais alors tournée furieuse vers lui et l'avais vu éclater de rire avant de partir.

De par cet événement, je n'allais sûrement pas le laisser me ramener.

S' il le faut, je rentrerais à pieds.

Comme s' il lisait dans mes pensées, il comprit mon stratagème de fuite et commença à me suivre de très près.

Prise d'une panique soudaine et injustifiée, j'accélère le rythme petit à petit.

Malheureusement, il en fait de même, ce qui nous mène à une course poursuite puisque je commence à courir et lui aussi.

Dans notre course, on avait fait le tour de l'université.

Purée, ce psychopathe est super endurant, et en plus déterminé à m'attraper.

Quand les masques tombent Où les histoires vivent. Découvrez maintenant