Chapitre 9

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Je ricane nerveusement en soutenant son regard.

Je suis dans le caca...

- Dis nous ce que tu trouves drôle, histoire qu'on se joigne à ton hilarité, s'irrita Kassim, me fusillant du regard.

Je ne prends pas la peine de lui répondre et me tourne vers le policier pour le questionner.

- Pourquoi c'est lui que vous avez appelé ? L'interrogé-je, vous aviez dit que vous alliez appeler un membre de ma famille, je pensais plutôt à mon frère.

-Eh bien la personne responsable de vous dans cette situation est votre mari, pourquoi seriez-vous surprise, c'était à prévoir ? Me répondit-il, sincèrement surpris.

- Laissez tomber, intervient gravement Kassim, toujours aussi dramatiquement.

L'homme ne relève pas et nous montre des chaises, nous incitant à nous asseoir.

Si il nous propose de nous asseoir c'est que la conversation va être longue, et embêtante.

J'en souffle d'avance, qu'est-ce que j'ai bien pu faire pour mériter autant d'attention ?

Je m'exécute et m'assieds lourdement sur la chaise, qui est toute aussi inconfortable que la banquette sur laquelle j'étais allongée depuis plusieurs heures.

Kassim ne m'a pas lâché du regard et avance lentement vers la chaise à côté de moi.

Après s'être installé, il tourne lentement la tête vers notre interlocuteur et le toise.

L'officier, lui, se place sur celle en face des nôtres, de l'autre côté du bureau.

- Bon les charges retenues contre madame Ali-Kamar ici présente sont: violences sur...

- On s'en fou vous nous l'avez déjà dit individuellement, l'interrompt brusquement le psychopathe, abrégez.

Je me tourne vers lui et lève un sourcil, il était obligé d'être aussi impoli ?

Il ne daigne même pas tourner la tête vers moi alors que je suis certaine qu'il sent mon regard sur lui.

Monsieur boude ?

J'ai doucement envie de ricaner mais dans cette situation, ça pourrait être mal interprété, mieux vaut de pas aggraver mon cas.

- Quoi qu'il en soit, votre femme a violé de nombreux articles de la loi, elle mérite la punition que cette même loi exige en cas d'infraction, l'homme ne relève pas le manque de respect de Kassim. Elle devra donc passer devant un tribunal. Évidemment, elle aura le droit à un avocat et...

- Je paierais, il est hors de question que mon épouse doive faire face à un tribunal pour quelques excès de vitesse et self-défense. Le coupe de nouveau Kassim sans délicatesse.

Je me sens un peu dépassée par la situation.

On ne me laisse même pas en placer une.

- Monsieur je n'ai pas finit, ça ne marche pas comme ça ici, payer n'arrangera pas les choses. Lui répondit-il audacieusement.

- Apportez moi votre supérieur, lui imposa mon supposé mari.

- P-pardon ? Bégaya l'agent.

- En plus d'être idiot vous êtes sourd ?

- Pardonnez moi mais je ne peux pas faire appel à mes supérieurs pour une affaire aussi insignifiante que celle-ci, se reprit-il en main.

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⏰ Dernière mise à jour : 2 days ago ⏰

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