MON PIRE CAUCHEMAR

CHAPITRE V

AMINATA NDOUR (soeur des jumeaux)

La chambre est baignée dans une douce lumière du soir, créant une ambiance chaleureuse et apaisante. Au centre de la pièce, une grande armoire en bois trône majestueusement, ornée de délicats motifs floraux sculptés.
Aminata, vêtue d'une blouse légère et d'un pantalon décontracté, se tient devant l'armoire, pliant soigneusement les vêtements de sa fille.

Les vêtements, aux tons pastel et aux motifs ludiques, semblent être soigneusement sélectionnés avec amour. Les robes légères, les petites chemises à volants et les adorables ensembles assortis sont disposés avec précaution dans les compartiments de l'armoire, créant un tableau de douceur et d'innocence.

Amimata, le visage illuminé d'un doux sourire, prend le temps de ranger chaque vêtement avec tendresse, comme si elle préparait un sanctuaire de bonheur pour sa fille. Chaque pli, chaque arrangement témoigne de son dévouement maternel et de son amour infini pour son enfant.

Alors qu'elle termine de ranger les derniers vêtements, elle se redresse avec satisfaction, admirant le résultat de son travail avec un sentiment de fierté maternelle. C'est alors que la porte s'ouvre doucement, révélant l'entrée de Binette, qui entre dans la chambre avec un léger sourire sur les lèvres, prête à partager un moment de complicité avec son amie.

Binette : "Ma soeur d'une autre mére, comment ça va ? Ça fait longtemps qu'on ne s'est pas vues !

Aminata, visiblement émue, soupire avant de répondre : "Salut soeurette, ça va... enfin, ça pourrait aller mieux. C'est juste que... tu sais, depuis mon divorce, les choses ont été difficiles.

Binette, attentive, pose doucement sa main sur l'épaule d'Aminata : "Je suis désolée d'entendre ça. Comment te sens-tu ?
Amimata laisse échapper un soupir, ses yeux reflétant sa peine : "C'est dur. Vraiment dur. Je me sens tellement seule parfois, surtout maintenant que je suis devenue mère célibataire. Les gens me regardent différemment, comme si j'avais fait quelque chose de mal en divorçant.

Binette serre doucement l'épaule de son amie, exprimant sa compassion : "Je suis là pour toi, tu le sais. Tu n'es pas seule dans tout ça. Et il n'y a rien de mal à divorcer si c'était la meilleure décision pour toi et ton enfant."

Aminata hoche la tête, les larmes aux yeux : "Je sais, mais parfois c'est difficile à croire. J'essaie de rester forte pour mon enfant, mais c'est tellement épuisant de devoir affronter le regard et le jugement des autres."

Binette lui adresse un sourire encourageant : "Tu es une mère incroyable, et tu fais de ton mieux dans des circonstances difficiles. Ne laisse pas le regard de la société te définir. Tu mérites d'être heureuse et épanouie, peu importe ce que les autres pensent."

Aminata lui adresse un sourire reconnaissant : "Merci, Binette. C'est exactement ce dont j'avais besoin d'entendre aujourd'hui. Je suis reconnaissante de t'avoir comme amie."

Binette lui serre doucement la main : "Toujours là pour toi, ma chère. Et n'oublie pas, les moments difficiles ne durent pas éternellement. Tu trouveras la paix et le bonheur, je te le promets."

Aminata soupire et regarde tristement sa fille qui joue dans un coin de la pièce avant de se tourner vers Binette : "Tu sais, Binette, ce qui me pèse le plus, c'est les conséquences de l'absence d'une figure paternelle pour ma fille. Elle grandit sans son père, et je crains que cela n'ait un impact sur elle à long terme."

Binette lui adresse un regard empreint de compréhension : "Je peux imaginer à quel point cela doit être difficile pour toi. Mais tu es là pour elle, et ton amour et ton soutien peuvent combler une partie de ce vide."