Ismaël Alassane Ba
J'ouvre lentement les yeux après un long et profond sommeil. Les premiers rayons du soleil pénétrent à travers les rideaux légèrement entrouverts de ma chambre, baignant la pièce d'une lumière douce et apaisante. Je m'étire, appréciant la sensation de mes muscles qui se réveillent progressivement.
Me levant avec détermination, je me dirige vers la salle de bains. Le carrelage frais sous mes pieds nus me fit frissonner légèrement, mais je continue mon chemin. je tourne le robinet de la douche, laissant l'eau couler jusqu'à ce qu'elle atteigne la température parfaite. La douche matinale était pour moi un moment de purification et de préparation mentale. Je sens chaque goutte d'eau emporter avec elle les vestiges de la nuit, me laissant revitalisé et prêt à affronter la journée.
Après m'être séché, j'enfile une tenue sobre mais élégante, idéale pour l'occasion spéciale de la journée : l'exposition des tableaux de mon ami Abdou Aziz. Je choisis une chemise blanche impeccablement repassée et un pantalon noir classique, parfaits pour une galerie d'art. Avant de quitter la salle de bains, je pris un moment pour me regarder dans le miroir, m'assurant que mon apparence est irréprochable.
Je me dirige ensuite vers mon tapis de prière, une petite pièce adjacente que j'avais aménagée pour mes moments de recueillement. Je me concentre, respirant profondément avant de commencer la prière de Fajr.
Mes mouvements étaient fluides et précis, chaque geste et chaque parole empreints de dévotion et de sérénité. Cette prière matinale est pour moi une source de paix intérieure et de force spirituelle, un rituel sacré qui me préparait à affronter n'importe quel défi.Une fois terminée,je me sens prêt à conquérir le monde. Je me dirige vers la cuisine pour prendre un petit-déjeuner rapide mais nourrissant. Un bol de céréales, un fruit et un café noir constituaient mon repas du matin. Je savoure chaque bouchée, tout en pensant à la journée excitante qui m'attendais.
Enfin, j'attrapa mes clés, mon téléphone et mon portefeuille, vérifiant une dernière fois que je n'avais rien oublié. Je sors de chez moi, fermant soigneusement la porte derrière moi. L'air frais du matin m'accueillit à bras ouverts, amplifiant encore mon sentiment de vitalité.
Je monte dans ma voiture, une berline noire élégante, et mis le moteur en marche. Le vrombissement familier du moteur me donne un coup de boost supplémentaire. Je me dirige vers la galerie d'art où l'exposition de mon ami Abdou Aziz devait avoir lieu.
Tandis que je roulais, je ne pouvais m'empêcher de sourire à l'idée de revoir mes amis et de découvrir les nouvelles œuvres d'art exposées. La journée s'annonçait prometteuse, et j'étais prêt à en profiter pleinement.
je gare ma voiture près de la galerie où se tenait l'exposition et sortit mon téléphone. je cherche le contact de Bilal et l'appela, mon esprit envahi par des doutes croissants.
« Allô, Bilal ? » dit Ismaël en entendant son ami décrocher.
« Oui, Ismaël, qu'est-ce qu'il y a ? » répondit Bilal d'une voix impatiente.
Ismaël prit une profonde inspiration avant de parler. « Écoute, je suis sur le point d'aller à l'exposition d'Aziz, mais je voulais te parler de ce qu'on prévoit de faire à Inaya. Est-ce que c'est vraiment une bonne idée ? Peut-être qu'on devrait tout laisser tomber. »
Bilal soupira bruyamment à l'autre bout du fil. « Ismaël, on a déjà discuté de ça. Inaya représente une menace pour nous. Si on ne fait rien, elle va nous dépasser sur le marché et on sera perdants. »
« Je comprends, Bilal, mais il y a d'autres moyens de régler ça. Ce plan est trop risqué et ça pourrait vraiment ruiner sa vie. Est-ce qu'on veut vraiment en arriver là ? » plaida Ismaël, sentant un nœud se former dans son estomac.
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MON PIRE CAUCHEMAR
Ficção Geral"je ne sais pas ce qui m'a pris de l'insulter , de lui dire tout ce que je pense et ce que je ressens. Pourquoi il m'a détruit, pourquoi il m'a fait croire qu'il m'aime alors que tout ceci n'est que mensonges. je l'ai aimé, je l'ai donnée mon coeur...