02.

40 13 9
                                    




B A P T I S T E.



— Locklear, enchanté, je serais votre responsable chef et le génie cérébral tout au long de cette missions. Ici les règles sont simples, tous les membres de l'équipe doivent respecter les ordres et les directives de, moi, sans poser de questions. Aucun membre de l'équipe ne doit révéler d'informations sensibles à l'extérieur, sous peine de mettre en péril le plan ou de se prendre une balle par, moi.

Je resta silencieux un moment, absorbant chaque mot de mon propre discours. Mes yeux parcoururent l'équipe, captant les réactions diverses allant de l'acceptation résignée au léger frémissement de scepticisme avant de reprendre.

— Chaque membre de l'équipe est responsable du bien-être de ses coéquipiers et doit agir en conséquence pour assurer leur sécurité. Malgré le braquage, l'équipe s'engage à ne pas blesser ou tuer des personnes innocentes, y compris les otages. Et l'équipe s'efforce de ne laisser aucune preuve derrière elle qui pourrait conduire à son identification ou à son arrestation ultérieure. Des questions ? Oh et j'allais oublier, pas de relation, que sa soit entre l'équipe ou à l'extérieur, est-ce bien clair. Ces règles contribuent à maintenir l'ordre et la cohésion au sein de l'équipe pendant le braquage, minimisant les risques d'échec et maximisant les chances de succès donc respecter les.

— Moi j'ai une question.

J'invita la jeune femme à continuer d'un geste de la main, son sourire se tordant légèrement.

— Allez-y. Dis-je d'un ton qui oscillait entre l'approbation et le défi.

— Est-ce que les règles concernant les relations ambigues s'appliquent également aux relations platoniques, ou puis-je quand même donner un high-five à mes coéquipiers sans craindre les foudres de Locklear ?

Mon sourire s'agrandit, appréciant l'audace de la question. Un léger rire parcourut l'équipe, certains affichant des sourires complices, d'autres regardant la scène avec appréhension.

Je prit un instant avant de répondre, mes yeux pétillant d'amusement.

— Tu pourras.

✧✧✧

Fatigué mais satisfait de ma journée, je fis une halte au café du coin en bas de mon hôtel. En entrant, l'agitation habituelle m'accueillit, suivi des conversations animées et l'arôme enivrant du café frais.

Alors que je m'approchais du comptoir, je vis le jeune serveur qui m'avait rentré dedans la dernière fois. Un sourire amusé étira mes lèvres, me remémorant l'incident.

L'homme, occupé à essuyer des verres derrière le comptoir, leva les yeux et nos regards se croisèrent. Un éclair de reconnaissance passa dans ses yeux, suivi d'une légère hésitation.

— Salut, j'espère que tu n'as pas bousculé trop de gens aujourd'hui. Plaisantais-je en lui lançant un clin d'œil complice.

Le serveur esquissa un sourire gêné, visiblement surpris par cette rencontre impromptue.

— Non, je fais de mon mieux pour éviter les collisions cette fois-ci. Répondit-il d'une voix légèrement nerveuse.

Je rit doucement, appréciant l'humour du jeune homme.

— Eh bien, c'est une bonne nouvelle. Un café serré, s'il te plaît. Demandais-je, prenant place sur l'un des tabourets du comptoir.

Le serveur hocha la tête et se mit au travail, versant soigneusement le café dans la tasse avec une concentration intense.

Une fois le café servi, il le plaça devant moi avec un sourire timide.

— Voilà pour vous. Et... désolé encore pour la dernière fois. S'excusa-t-il, un brin de nervosité dans sa voix.

Je prit une gorgée de mon café, la chaleur réconfortante se répandant dans ma poitrine.

— Pas de soucis, c'est déjà oublié. Mais essaie de faire attention à l'avenir, on ne sait jamais qui tu pourrais rencontrer. Répondis-je avec un sourire taquin.



À S U I V R E . . .

THE DESTINY. [LOCKZIE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant