Chapitre 29

888 87 5
                                    





Mazhéla passa une nuit assez mouvementée. Elle n'avait pas réussit à fermer l'œil, trop occupée à penser au baiser de la veille. Oui, elle savait que c'était mal mais que pouvait t'elle ? Son corps en demandait plus d'ailleurs et elle ne savait même pas comment elle allait faire pour supporter les prochains jours sans céder à l'ultime tentation; celle de laisser l'homme la possédée dans toute son intégrité.

La jeune femme se retourna plusieurs fois dans son lit. Le soleil montait lentement dans le ciel et elle était toujours plongée dans ses pensées, complètement perdue. Le baiser de la vieille avait décuplé son envie d'être posséder par cet homme, aussi dangereux soit t'il.

Au bout de deux heures elle se leva enfin et prit un bain froid. Peut-être devrait t'elle aller se promener? Cela lui changerait sûrement les idées. Mais elle se sentait un peu gênée. Elle ne savait plus quelle réaction affichée face à cet homme imprévisible et si mystérieux.

Lorsqu'elle rejoignit la cuisine un peu plus tard, Elda lui fit comprendre qu'Alonzo était parti tôt ce matin et qu'elle ne savait pas quand est-ce qu'il reviendra.

Cela arrangeait la jeune femme au plus haut point. Ele allait en profiter pour sortir prendre un peu d'air et appeler ses proches. Elle prit son déjeuner et retourna dans sa chambre. Elle griffonna quelques dessins à la vite non sans cesser de penser au baiser. Il fallait vite qu'elle sorte au plus vite pour se changer les idées.

Sans perdre de temps, elle enfila un jean et un maillot puis des baskets et quitta la villa avec bien sûr l'escorte des hommes de mains du mafieux. Franchement, quelle vie menait t'elle ! Lorsqu'elle se trouvait chez elle à New-York, elle vivait simplement et ne voyait pas l'importance d'avoir des gardes du corps. Elle passait son temps dans sa clinique et allait parfois dans des clubs avec Nyla.

Par contre ici c'était un autre monde, un monde de danger et de noirceur et, qui lui tentait irrémédiablement.

Alonzo tira à plusieurs reprises dans le vide.

Tôt le matin il avait déserté sa villa afin d'aller faire un tour près de la mer. Il voulait réfléchir et se reprendre.

La veille il avait littéralement dévoré les lèvres de la jeune femme et s'était retenu à temps pour ne pas la renverser sur le divan et la prendre dans toutes les positions possible.

Il en était obsédé maintenant, il voulait à tout pris découvrir plus. Les lèvres de la jeune femme l'appelait comme le fruit défendu qu'elles représentaient. Il devait lutter contre cette tentation qui le rongeait depuis plusieurs jours.

Il en venait à perdre même le sommeil !

Son téléphone sonna, le tirant de ses rudes réflexions. Il regarda et fut ravi qu'il s'agisse de son ami de la Roumanie. Octavian.

- Alors, quoi de neuf mon ami ? Dit t'il en décrochant.

- C'est que je vais te dire est un peu délicat .

- Je t'écoute.

- Ok. Pour commencer, j'ai passé ces dernier jours à éplucher des dossiers confidentiels sur des disparitions étranges. Il n'y a pas trop longtemps, au moins huit sdf ont brusquement disparu de la circulation. D'après ce que la police roumaine raconte, ils auraient été enlevé par on ne sait qui. Il y avait au moins trois filles parmi eux je crois.

Alonzo fronça les sourcils. Cela devenait effectivement inquiétant. Où était donc passé ces huit jeunes gens?

- C'est désolant tout ça ! Fit t'il remarqué.

- De pire en pire, j'ai mené ma petite enquête. Le soir de l'enlèvement, il y avait eu une petite bagarre et l'un des leurs s'était sauvé avec le petit bout de pain. Je l'ai rencontré par hasard il y trois jours près des égouts. Le pauvre garçon est un peu secoué. C'est lui qui m'a mit sur une piste. Je suis en train de l'étudier. Ce que je peux te dire mon cher c'est que l'Italie ne tardera pas à devenir un endoit dédié aux pratiques des plus barbares !

IL PITORE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant