chapitre 8

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Harry revient à la salle commune la tête pleine. Il savait que Riddle l'avait à l'oeil mais il ne s'attendait pas à faire un tel faux pas dès leur première vraie réunion et tête à tête. Comment avait t'il fait pour être aussi détendu avec Tom Riddle de toutes les personnes.

- C'était si mauvais ? Demanda Ron avec une grimace.

Son esprit atterrit enfin, lui faisant savoir que ses trois amis le regardaient avec sympathie ou amusement pour Biham. Cela lui valu d'ailleurs un coup de pied vicieux.

- C'était obligé, jura le jeune homme en se tenant la jambe d'une manière plutôt dramatique s'il pouvait se le permettre.

- Absolument et non ça allait mais...

Il du s'empêcher de rire face aux trois visages intrigés qui luttaient pour ne pas se rapprocher plus que nécessaire. Il baissa volontairement la voix, rendant sa prochaine confession encore plus intéressante pour les oreillers des trois adolescentes.

- J'ai écrit des lignes...

Une seconde de silence avant que des gémissements trahis ne commencent à sortir de la bouche de Ron que se laissa aller en arrière de façon dramatique. Biham tenta un nouveau coup derrière sa tête, coup qui échoua d'ailleurs encore lamentablement.

Harry ne put s'empêcher d'éclater de rire face aux réactions déçu de ses amis. C'était vraiment des adolescents, en fait lui même n'était pas mieux des fois.

- Nan, mais plus sérieusement, il se calma au bout de quelques minutes.
- C'était juste une retenu normal, même si c'était plus sympa que celles de Snape.

- N'importe quelle retenu est meilleur pour toi mon pote, fit remarquer Ron, se remettant enfin de sa déception.

- Probablement.
Rogue le detestait tellement qu'une détention pire que la sienne reviendrait à des abus méritant sûrement la prison.
Encore une fois, c'était une exagération. Il se découvrait un vrai côté mélodramatique ces derniers temps.

Harry vérifia l'heure et voyant qu'il lui restait une demi heure avant le couvre feu, décida que c'était le moment idéal pour envoyer sa réponse à Sirius. Quand il revient il ne restait que Dylan en bas.

Ça ne faisait que quelques jours depuis son anniversaire et donc son reniement mais il semblait le vivre aussi bien que possible, en tout cas en apparence.

Ils avaient tous décidé de lui laisser de la place, attendant qu'il se décide à parler de lui même, espérant qu'il veuille leur en parler un jour.
Bien sûr Dylan n'était pas idiot, il savait ce qu'ils attendaient mais il était toujours reconnaissant que ses amis lui laisse le temps dont il avait besoin.

- Tu sais, je n'est pas remarqué que j'étais différent du reste de ma famille au départ, en fait, jusqu'à mes cinq, six ans environ ils étaient les meilleurs parents et même maintenant ce sont des parents adorable pour mon frère.

Il ne répondit pas, attendant silencieusement la suite. C'était comme se voir avec les Dursley, savoir que ceux qui étaient sensé t'aimer n'était pas incapable de le faire mais ne voulaient simplement pas... Ça devait être encore pire pour Dylan qui avait eut le droit à cet amour pour qu'ensuite ils le lui refuse.

- Des choses étrangent ont commencé à arrivé et ils ont rapidement comprit que ça venait de moi. Mon oncle m'a dit qu'ils avaient essayé au départ mais c'était trop dur pour eux. Et puis ma mère a fait une fausse couche. Les médecins ont dit que c'était à cause du stress, ils m'ont tout les deux accusés... 

Harry prit la main se mon ami qui avait commencé à pleurer sans même s'en rendre compte.
- Que c'est il passé après ça ? Il demanda doucement.

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