Léandre le roi des vampires (deuxième version)

Chapitre 3: (Illusion n°3) le champ

Non loin de Léandre, allongé dans le champ et perdu dans ses pensées, il y avait une bande de vampires qui venait et l'observait, l'importunait car ce groupe savait qu'il voulait rester seul, tranquille. Quelques fois, Léandre se retrouvait soudainement couvert de boue collante à son réveil. Il savait pertinemment qu'il s'agissait d'eux. Il y en avait un avec des lunettes qui se rendait invisible, l'autre, à l'air hagard se transformait, le dernier, au visage angélique et poupin. Un jour, bien décidé à s'expliquer, pour ses 19 ans, il vint les voir, il s'éclaircit la voix, les regarda, ils étaient toujours au nombre de trois. C'était des triplés qui étaient tous singuliers, on les distinguait énormément, c'était d'ailleurs très étonnant. Ils s'appelaient Ronan, Gaston et Mozart, de petits farceurs du dimanche. Léandre se présenta :

- Bonjour, je m'appelle Léandre, enchanté – il sourit.

- Bonjour mai... monsieur pouffa Gaston, le plus grand des trois – enchanté, on te voit depuis le début et on constate que tu es seul à te morfondre sur ton sort, on est venu t'expliquer qu'il ne fallait pas faire ça à moins que tu ne veuille mourir. Enfin bon c'est ton choix après tout. Nous savons pour ta grand-mère, et on tenait à te dire qu'on est désolé pour toi. – Il disait cela avec un ton moqueur, mais dans le fond, il le pensait vraiment. – Si tu veux qu'on fasse quoi que ce soit pour toi... on est là ! Après tout, on est une grande famille. Tu n'es pas sans savoir que je fais partie de la branche de ton grand-père, Louis.

- Ah... non je ne savais pas, merci de m'en informer – il sourit – Je ne sais pas trop quoi dire... depuis au moins une semaine, il y a un humain qui rôde dans les champs, est- ce que vous le connaissez ? Gaston se retourna et hurla – Hé Ronan, est-ce que tu connais l'humain qui débarque ici ?! « Non pourquoi ? répondit ce dernier.

- Oh pour le petit Léandre – Gaston se mit à rire avec Mozart car ils avaient lu dans les pensées du « petit Léandre », ce dernier rougit parce qu'il était amoureux de cet inconnu qui venait sans cesse dans les champs. Ne t'inquiète pas – dit Mozart – ton secret sera bien gardé avec nous, ils s'envolèrent tous les trois en tant que chauve-souris. Léandre était enfin tranquille. Il pouvait se reposer. « Enfin un repos bien mérité... » Il s'endormit dans l'herbe sous le firmament. Le jeune humain approchait de Léandre qui entendait des bruits de pas dans son rêve... L'humain s'allongea près de lui et s'endormit. Léandre se réveilla et sursauta car il ne savait pas que l'humain s'était allongé près de lui. Il pâlit, dès qu'il voyait d'autres êtres vivants que des vampires, il avait faim. L'inconnu se réveilla en sursaut car il avait senti Léandre sursauter. Tous deux crièrent de surprise. L'humain s'approcha doucement tandis que Léandre s'éloignait tant bien que mal, il ne voulait pas le mordre.

- N'aie pas peur, je m'appelle Oscar, je suis un humain et je ne te veux pas de mal. Léandre cessa de s'éloigner. Oscar continuait de s'approcher, viens, tu es pâle comme un linge. Tu ne peux pas continuer à vivre sans manger. Ca n'est vraiment pas bon, pour personne, les vampires, les humains, tout le monde doit manger à sa faim. Il sourit. Comment tu t'appelles ?

- Je m'appelle Léandre – il tomba dans les pommes car il manquait de sang. Oscar lui donna son bras et lui dit

- Léandre, je ne vais pas y aller par quatre chemins, je t'aime, est-ce que tu ressens la même chose que moi ? – Léandre, tout en buvant lui répondit

- Oui moi aussi, et ce, depuis le premier jour où je t'ai vu. – Il s'essuya et sourit. Je ne savais pas qu'on pouvait donner son sang comme ça à tous moments...merci... - Il mit un bandage sur le bras d'Oscar.

- Pourquoi tu es aussi gentil avec moi ? je ne t'ai rien fait ni demandé – Il avait l'air perdu et Oscar était tellement gentil, il répliqua

- Parce que je t'aime et je ne veux pas que tu meures