Chapitre 9: La folie de Léandre

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De son côté Linfiya était avec son père. Elle se faisait battre. La princesse ne voulait pas se marier au noble auquel elle était promise. Elle pleurait et hurlait pour qu'il arrête. La princesse était en boule, en sang dans son grand lit. A force de lâcher autant de larmes, elle avait mal à la tête. Le sourire de son amour lui manquait. Elle voulait se retrouver à nouveau dans ses bras et s'abandonner sous ses baisers... De tels souvenir lui déchiraient le cœur. Elle se sentait abandonnée. Quand reviendra – t – il ... Lorsqu'elle repensait à sa voix, ses cheveux blancs dans le vent, son cœur battait plus fort que la normale. Au début de sa rencontre avec lui, Linfiya avait cru à une maladie. Quand elle avait compris qu'il s'agissait d'amour, la joie qu'elle ressenti alors fut teintée d'une tristesse insondable. Ils ne seraient jamais ensembles...Cela leur était impossible. Elle n'osait pas s'autoriser à rêver, à quoi bon entretenir de faux espoirs ? Alors, à la fin de ses journées, elle pleurait de plus belle.

Léandre, dans sa maison s'ennuyait, il alla voir ses cousins et son père. Armand, l'enfant du futur roi les observait en étant invisible. Armand suivait partout son père. Il faut avouer qu'il était très difficile pour lui d'interagir avec qui que ce soit. Il restait donc la plupart du temps à observer, écouter les autres parler. Il ne savait pas quoi apporter de plus en ce monde. Pour lui, son père était tout. Armand passait sa vie en étant un simple spectateur, observant passivement les choses se dérouler devant ses yeux. Léandre le considérait comme son fils, cependant, il avait du mal à communiquer avec lui. Armand et Léandre étaient très différent. Son fils était très introverti tandis que Léandre était beaucoup plus extravaguant, il aimait beaucoup discuter, c'était même embêtant parfois pour son entourage. Léandre adorait se mêler de ce qui ne le regardait pas. Armand lui rappelait aussi un passé douloureux dont il voulait se défaire. Ce fils, pour lui, était une épine dans le pied dont il ne pouvait se départir, dans le même temps, Armand réveillait en lui ce qui pourrait se rapprocher le plus d'un instinct paternel enfoui. Soudain, Léandre eut une envie, subitement, il bondit en s'exclamant dans le salon familial. Il avait eu une idée géniale. Léandre se trouva comme en transe, c'était sa révélation. Léandre disait même plus tard qu'il lui avait semblé que Dieu lui avait parlé. César regardait son fils, intrigué, il se redressa dans le canapé, il voulait en savoir plus.

- Il faut d'abord que vous me promettiez de m'aider, vous tous !

- On le promet, et on t'écoute, parle, mon fils.

- Eh bien voilà, je veux être roi – son père se mit à rire en pensant que Léandre était incapable de gérer ce rôle.

- Quoi ? – Gaston se mit à rire lui aussi – toi un roi ? plutôt un bouffon oui...

- Mais... ce n'est pas vrai !! – il s'énerva si fort qu'il produisit une flamme sans que personne, même pas lui ne s'en rendit compte, son bras se mit à bruler.

Ronan étonné répliqua queLéandre brûlait, Mozart ayant peur du feu fit une crise de panique, César approchane comprenant pas ce qui s'était passé. Ronan prit un seau d'eau et le jeta surLéandre. Ce dernier avait le bras carbonisé. César son père était plusqu'exaspéré. L'anniversaire de son fils tombait le 07 octobre, il devait suivreune cérémonie de bénédiction car une fête vampire importante tombait débutoctobre fin novembre. Cela s'appelait la cérémonie du sang sacré. Cela tombaitpile le lendemain. Léandre n'avait décidément pas de chance, il avait horreurde ses anniversaires, à chaque fois, de son point de vue, cela tournait mal. Ilse sentait maudit par il ne savait quelle force supérieure. Pourtant, sa foi enDieu restait et restera intacte. C'est sans doute une de ses nombreuses forces, celle de croire en quelque chose de bien plus grand afin de toujours garder courage et espoir. Ronan soupira et soigna son cousin, lui mit un bandage, ce vampire était un médecin renommé, connu dans tout le contient et au-delà.

- Tu n'y vas pas pour cette fois... - Le médecin se releva ensuite et rangea son matériel médical.

- Oh oui ! – Il sourit. Mozart, en train de pianoter un peu semblait s'ennuyer fortement tout autant que Léandre, si ce n'est plus. Le pianiste rétorqua alors

- Bon... du coup, on le fait ce coup d'état ou quoi ? – Aux mots de Mozart, Léandre se mit à courir partout comme un puceron dans toute la maison.

- Calme toi Léandre... - Intervint Amarantia d'un geste ample de la main.

- Nan ! – il continuait, sautillait de partout – Ronan soupira car il en avait assez de son hyperactivité soudaine. César prit son fils et le maintenait, Léandre, bien trop agité, finit par se faire gifler afin qu'il se calme. – Mais...

Mozart fit en sorte de le calmer en disant ces mots :

- Tu te calme ou on n'y va pas – Gaston, le cousin de Léandre souritquelque peu de le voir ainsi.

- Ronan mis en place un plan élaboré afin d'accéder au trône du continent vampire :

- Premièrement, il faut séduire les gardes afin de les distraire, par la suite, nous les assommerons, entrerons dans le château et donnerons du vin, (préalablement empoisonné) au roi. 

César étant habitué des stratégies, demanda s'il pouvait se faire berner aussi facilement.

- Il se fera berner par son orgueil. – Répondit de nouveau le médecin.

- Pff... je ne l'aime pas ce roi de pacotille – Léandre était remonté contre ce roi injuste.

- Moi non plus... - Mozart, Gaston et Ronan, ainsi que César vouaient une haine envers leur propre roi. La famille de Cassidy était en compétition avec la famille royale de Ricardo V, en vérité. La famille de Ricardo V était nommée « Tenebris ». C'était une famille anciennement puissante, sur le déclin. Il n'existait plus que quelques descendants, ce n'était pas assez pour assurer une quelconque descendance, et encore moins assez pour régner...

-  Bah alors qu'est-ce qu'on attend ? – le futur roi était très impatient.

- Ce n'est pas si simple tu sais... - Son père César avait raison, il lui fallait de l'aide. Ronan l'avait bien compris. Ils sortirent de leur maison et se firent discret afin de ne pas alerter le peuple vampire. Une révolte commençait à se mettre en place. Les vampires laissèrent faire la famille. Personne n'alerta le roi. Celui-ci trônait avec orgueil dans sa salle. Ricardo V regarda le groupe arriver et les accueilli avec un air des plus hautains. Léandre se transforma en femme afin de séduire les gardes. Gloria, une des garde vampire fut séduite, David aussi. Léandre bougeait ses fesses comme les danseuses de charmes et se collait aux gardes. Ronan s'inclina, Mozart sourit et s'inclina, Gaston en approchant le roi assommait les gardes qui se trouvaient sur son passage. Ils approchaient peu à peu de la salle du trône. Ricardo V regarda Ronan et Mozart puis demanda :

- Que voulez-vous ? 

Léandre le roi des vampires (deuxième version)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant