Chapitre 7: Epreuves

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Léandre avait fini sa journée de travail et se retrouva donc dans sa cellule froide et sans paille ni lit de pierre. Son espace était uniquement constitué de trois murs gris, puis des barreau rouillés, de la paille recouvrait timidement le sol de terre battue. Ce vampire était traité moins bien qu'un chien de chasse à courre.

- Pourquoi on n'a même pas de chambre...

- Je ne sais pas... - le jeune homme qui était avec Léandre le regardait avec curiosité, il avait des jolies tâches de rousseurs et les cheveux roux. C'était un mage.

- Quel est ton prénom ? Je suis Gaïa et toi ? – Personne ne connaissait sa véritable identité, alors il se présentait comme il avait l'habitude de le faire.

- Oscar, enchanté – il sourit et se mit à le tripoter, il commençait à le déshabiller, il enleva son pantalon, sa culotte, Léandre ne pouvait plus bouger...

- Mais...qu'est-ce que...vous faites... - il hurlait.

Sa gorge et ses poumons le brûlait. Son corps était comme en feu. Il se raccrochait autant qu'il pouvait aux barreau, cependant, ceux-ci, rouillés le blessait. Léandre saignait des ongles. Ses cheveux se firent attraper par Oscar. Le mage, détestait plus que tous les femmes, et comme Léandre ne se montrait encore que comme cela, le mage jeta son dévolu sur lui. Oscar tirait les beau cheveux blancs longs et bouclés du corps de Gaïa. Léandre souffrait de ne pas pouvoir accéder à lui-même. Sa vision se floutait, il aurait aimé prendre le corps dont il rêvait. Il ne le pouvait pas encore et devait se contenter, pour le moment, d'être Gaïa... Léandre aurait voulu pleurer, mais les larmes ne sortaient plus. Il en était réduit à grimacer devant l'horreur qu'il subissait. A la fois, l'horreur du viol, celle d'être humilié devant tous ces hommes, à la fois celle d'être prisonnier d'un corps qu'il ne désirait pas garder...Si les corps avaient été des peaux que l'on choisissait et non des cages dont on reste les sujets, il se serait volontiers envolé vers d'autres cieux plus cléments. Les gardes observaient la scène en riant devant la douleur de Léandre.

- C'est un joli prénom ça Gaïa – Le mage n'en avait rien à faire de son prénom, de son doux visage ou autre, tout ce qu'il cherchait s'était de le faire souffrir. Il cherchait vengeance et pouvoir.

Les mages gagnaient en puissance soit en méditant, ce qui était plus long et demandait de la discipline personnelle, soit en violant, en prenant l'énergie sexuelle de quelqu'un de vulnérable, leur magie augmentait rapidement à des niveaux astronomiques. La naissance dans la bonne famille jouait aussi. Il existait une lignée qui n'avait pas besoin de ces méthodes qui était celle des nobles et des rois mages. C'était eux qui depuis des décennies, dans le monde humain, gouvernaient, souvent en prenant la facilité, avec les forces du Mal, en violant, tuant et torturant leur semblables dénués de magie... Alors Oscar, né dans une famille modeste était avide de gloire et de richesses. Le mage n'aimait pas attendre encore trop longtemps, et dans le continent elfique, il ne servait à rien. C'est pour cela qu'il continuait de pénétrer Léandre et de lui faire mal, Léandre ne pouvait pas se défendre. Cela dura longtemps. Il s'arrêta en se détachant violemment puis disparut de la cellule laissant Léandre totalement nu et tremblant de stupeur.

Pendant ce temps, Linfiya du haut de ses 14 ans but beaucoup et fini sur les genoux de l'amiral qui l'avait embarqué pour aller au bar. Quand elle rentra au château, les larmes aux yeux lui venaient, elle aussi tremblait, la princesse avançait dans son grand château. Léandre se leva et arriva dans la chambre de Linfiya car il l'avait entendu rentrer. Il s'allongea par terre quand son ménage fut terminé. Il chuchota « Princesse ? vous dormez ? »

- L'amiral m'a... - elle était encore sous le choc et ne termina pas sa phrase

- Un jeune garçon...m'a...violé...

Léandre le roi des vampires (deuxième version)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant