UN BÉBÉ POUR LE ROI

Partie 38

PDV Cassie

Je n'avais plus les mots, j'avais senti mon cœur faire un bond de fix milles mètres. Je ne sais pas comment d'heures exactement je suis restée inconsciente, mais il semblerait que cela avait duré toute la nuit, puisque je m'étais réveillée le lendemain l'esprit flou.

Le lendemain, je ne pouvais même pas le regarder sans devenir rouge pivoine, ce qui m'avait valut des regards curieux de la part. Anna,elle, s'était contenter d'hausser les sourcils de manière...extrêmement significative. J'étais attiré par lui, mais...Est-ce que c'était au point de vouloir construire quelques chose d'aussi sérieux? Est-ce qu'il s'était senti obligé de le faire à cause de ma fille?

Me réajustant sur mon siège, dans le jet qui nous ramenait à Akira, je poussai un  énième soupir. Naïm m'avait laissé de l'espace et je l'en remerciais grandement, je n'était pas du tout prête à entamer une autre conversation de ce genre.

— Alors dis moi, tu penses que je n'ai pas vu les regards que te lances le roi? Et puis toi qui rougis comme une adolescente chaque fois que tu le regardes? Vous vous êtes embrasser?

— Mais nooon!! Pourquoi tu penses à ce genre de chose?

— Désolée, Oh!! C'est pas méchant d'embrasser quelqu'un, de plus si tu l'aimes, c'est pas comme si tu te prostituait non plus. Ça aurait pû être pour ça que tu t'es évanouie hier?

— Qui t'as dit que je l'aimais?

— Pas besoin de le nier, je le vois dans vos yeux à tous les deux. Tu aurais dû voir son visage lorsque je lui ai dit que tu comptais rester dans son pays.

— Je n'arrives pas à m'empêcher de penser que Soha pourrait m'en vouloir quand elle sera grande, qu'elle pourrait me detester, parce que je ne suis pas sa mère biologique et que je suis avec son père. J'ai peur de la réaction qu'elle pourrait avoir.

— Tu as littéralement élevé un petit ange Cassie, pourquoi tu as peur?

En réponse j'haussai négligemment les épaules, en soupirant.

— Tu essaies de te cacher derrière Soha, pour t'empêcher de voir la réalité. Tu t'empêche d'être heureuse.

— Qui te dis que je serai heureuse avec lui? Tu prédis l'avenir maintenant? Qui te dis qu'on pourra construire quelque chose de solide ?

— Comment tu pourrais savoir, si tu ne prends même pas la peine d'essayer? De plus, ma proposition de changer de nom et de partir en cavale dans une villa au Mexique tient toujours, si ça ne marche pas.

— C'est moi...ou fais une grosse fixette sur le Mexique dernièrement? Lui demandais-je en plissant les yeux

— Ne me regarde pas comme ça voyons, j'ai toujours eu envie de visiter ce pays. En plus, j'ai beau ne pas être coupable, dès tu me regardes de cette manière, , j'ai l'impression d'avoir commit un acte ignoble. Dit-elle en boudant faussement

Je ris légèrement en secouant la tête.

— Alors, je m'excuse de mon regard quelque peu déstabilisant.

— Excuses acceptées. Bon alors tu comptes faire quoi? Tu comptes accepter ou tu vas rester vierge pour le reste de ta vie.

— Mais tais-toi, tais-toi. Ta langue est beaucoup trop pendue ces derniers temps, je vais te la couper. Murmurais-je en écarquillant les yeux après avoir placé ma main sur sa bouche.

Je verifiai pour voir si personne n'avait entendu avant de la relâcher.

— Et toi? Tu crois que je n'ai pas vu les regards que tu lançais à Bahir?