UN BÉBÉ POUR LE ROI

Partie 41

PDV CASSIE

J'étais assise aux côtés de Soha et de Marilyn, qui s'amusaient à ramper joyeusement au milieu de leurs jouets, s'accupant à peine du monde autours d'elle. Cela faisait une bonne trentaine de minutes, que je me triturais les doigts, est-ce que je regrettais d'avoir accepté? Non.

Et puis ce...baiser, restait encore gravé dans mes pensées. J'avais beau essayé, je n'arrivais pas à l'oublier. Je n'avais pas encore vu Naïm ce matin, je n'en n'avait pas envie surtout, c'était beaucoup...trop tôt.

— Cassie. M'appela Anna. Tu sembles ailleurs et plutôt...pensive. Mais...dis-moi quelle est ce sourire sur ton visage?

Le rouge aux joues, je bafouillai des mots inaudibles, en passant une mèche de cheveux clairement imaginaire derrière mon oreille.

— Je...enfaîte...j'ai accepté d'épouser Naïm hier. Dis-je rapidement

Les yeux écarquillés, mon amie se leva de sa chaise, plaçant une main sur sa poitrine, avant un cri aiguë, faisant sursauter les enfants.

— Attend QUOI?! Mais c'est une excellente nouvelle, ma meilleure copine va se marier!! J'avais bien dit que vous alliez bien finir ensemble tous les deux, mais tu ne m'avais pas cru!!!

Elle fit des gestes assez suggestif avec ses sourcils et me serra dans ses bras, avec un grand sourire. Puis je l'entendis renifler lorsqu'elle se détacha de moi.

— Qu'est-ce qu'il y a? Demandais-je les sourcils froncés ne comprenant pas son soudain changement d'humeur

— Ce n'est rien...je suis juste heureuse. Dire que l'année dernière, tu ne pensais qu'à créer des partitions de musiques pour t'amuser, toi grande casanière. Puis tu as eu une fille, ensuite tu as quitté New-York, et maintenant tu vas bientôt te marier. Sanglota-t-elle

— Dire que toi aussi, tu pensais vieillir à New-York.

Séchant ses larmes, elle finit par afficher, un beau sourire en me prenant les mains.

— En tant meilleure amie et sœur de cœur digne de ce nom, je m'engage à te soutenir dans tous les moments importants et douloureux de ta vie. Peut-être que je ne pourrai jamais remplacer tes parents, mais...j'espère un tant soit peu combler le vide que leur départ on laisser en toi.

Son discours me toucha en plein cœur et je rejetai la tête en arrière tout en inspirant profondément pour retenir de fondre en larmes, avant de la prendre une nouvelle fois dans mes bras. Admettons, qu'elle était un peu plus grande que moi.

Marilyn et Soha se redressèrent et nous fixèrent avec curiosité, tentant sûrement de comprendre ce qui se passait en ce moment. Il ne fallut que quelques secondes, pour que je sentes une faible poigne tirer légèrement ma robe vers le bas.

— Maman... murmura une petite voix que j'identifie comme celle de Soha

Séchant rapidament mes larmes, je me detechai rapidement de mon amie. Me mettant ensuite au niveau de ma fille qui affichait une mine inquiète, j'attrapai ses petites mains avec lesquelles elle avait empoigné mes joues.

— Tout va bien mon ange, maman n'a rien. La rassurais-je

La mine légèrement boudeuse, ses yeux inquiets et inquisiteur, continuèrent de me fixer, comme pour déceler un quelconque mensonge de ma part.

— Non! Argua-t-elle

— Non? Comment ça non? Fis-je en fronçant les sourcils d'étonnement

Sa mine mécontente, aurait pû me faire penser à celle de ma mère. Et c'est là que j'ai remarqué ce qui se passait, attendez elle me...boudait.

— Voyons ma puce, regardes-moi, je vais très bien! hein! Maman va bien.