UN BÉBÉ POUR LE ROI

Partie 47

PDV CASSIE  

Selma, Jannah, Soraya, Nheïlhane, Hira, Anna et moi. Nous étions en pyjama, Assise en cercle, sur un large tapis, bordé de coussins toux douillets. Les filles et moi, entamions mon enterrement de vie de jeune fille.

Pour notre grande sortie en temps que fiancés, Moi et Naïm, nous nous sommes rendus à l'inauguration d'une école d'art, et quelle avait été ma surprise de découvrir que la directrice n'était autre que la mère de Maya. La photo que j'avais publiée lui avait fait une bonne publicité. Alors après maintes hésitations, beaucoup d'encouragement de personnes venues voir les peintures et malgré l'absence de sa fille, elle a décidé d'exposer les œuvres de celle-ci en donnant en même temps une chance aux jeunes passionnés de développer leur talents.

Et pour immortaliser le moment,

— Quand mon cousin était petit, c'était un véritable combat pour l'habiller. C'était limite son passe-temps de se promener tout nu. Lança Hira en fourrant un cookie dans sa bouche faisant bien attention à ne pas salir ses ongles fraîchement manicuré

— Mais nan. Dis-je en prenant une mine offusquée

— Je te le jure, il courait dans tous les sens, rendant fous les gardes et ses parents. Imagine le, ayant les deux, trois ans à courir les fesses à l’air sous un soleil de plomb. Ce gosse était un malade.

Impossible, l'imaginer nu pourrait ; sois me faire rire comme une folle, ce qui ne serait pas très respectable pour l'enfant qu'il était, mais aussi pour éviter de rougir si je tentais de l'imaginer maintenant.

— Et puis il disait que j'étais la pire de toutes, non mais franchement. S'offusque Soraya

— Non toi tu étais pire, tu avais pour habitude de te rouler dans le sable toute nue. Tes parents étaient obligés de te tenir pour te mettre une robe, que tu finissais par enlever la minute suivante. Objecta Selma sous les yeux écarquillés de ma futur belle sœur

— Soha ne l'a pas prise bien loin en tout cas, en son père et sa tante... Rétorquais-je en lui lançant un regard appuyé

On se mit à rire, tandis que Soraya rougissait jusqu'aux oreilles avant de se mettre à bégayer.

— Mais...mais...ça...c'est...c'était avant j'ai changé, je ne me promène plus comme ça.

— Oui, oui on sait Soraya, on a toutes remarqué, ce grand changement. Lui dis-je en ébouriffant ses cheveux

Je l'avais observer assez longtemps, pour voir ses yeux s'illuminer de curiosité, à chaque fois que l'on parlait de ses parents. D'un côté, je m'estimais chanceuse, j'avais pû profiter de vingt-quatre longues années mes parents. Mais ,elle, elle est si...jeune.

—  Et toi Cassie comment te sens-tu? Ma demanda Anna en enlevant le masque qui était sur son visage

— Pourquoi ? Lui demandais-je les sourcils froncés

— Et bien...demain c'est ton grand jour, comment tu te sens ? Demande-t-elle

— C'est un mélange de sensations assez... bizarre. D'un côté, je me sens impatiente, excitée et heureuse, mais de l'autre je suis anxieuse et j'ai un peu peur.

Toutes se mirent à me regarder, avant que Selma ne viennent s'asseoir plus près de moi en serrant légèrement mon épaule.

— Ne t'inquiètes pas voyons tout se passera bien, demain tu seras absolument splendide. Me dit-elle

— Si mon cousin fait l'idiot, j'ai un magnifique M16 qui se fera un plaisir de l'abattre.

Un silence soudain s'abattit dans la pièce.