Partie 45

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PDV CASSIE

La tête de ma fille sur mon épaule, je continuai à la bercer lentement, même si j'avais sentis son souffle s'apaiser et son absence de mouvement depuis plusieurs minutes, je faisais en sorte de faire durer le moment le plus que possible, avant la confrontation avec mon fiancé.

— Tu es consciente qu'elle s'est endormie depuis une vingtaine de minutes ? Demanda Naïm à une voix plutôt basse qui augmenta bien vite les battements de mon pauvre cœur

Ne répondant pas, je deposai ma fille dans son berceau, en me retenant au rebord, et pris une longue inspiration, avant de me tourner vers lui. Il était debout un peu plus loin, ses mains dans les poches de son pantalon de pyjama. J'aurais sûrement rougit si je n'étais pas aussi stressée.

Sans un mot de plus, il tendit sa main et j'y déposai la mienne, le suivant lorsqu'il sortit de la pièce. Le chemin conduisant jusqu'à ses appartements, était silencieux à cette heure ci.

— Est-ce que tu pourrais me parler s'il te plaît au lieu de te faire souffrir ? Lança-t-il lorsqu'il referma la porte derrière lui

— Ce n'est pas si grave que ça.

—C'est loin d'être anodin puisque tu littéralement fait un malaise, tu es étrange depuis que tu as parlé avec ce Dominic Pierce. Est-ce qu'il t'a fait du mal ? Est-ce qu'il t'a menacée ?

Il prit mon visage entre ses mains, tentant sûrement de voir si j'allais lui mentir ou non.

— Il n'a rien fait de tout ça, tu crois vtaiment que ton général l'aurait laissé faire ?

— Alors dis moi ce qu'il y'a, pourquoi ton humeur a-t-il si soudainement changé ?

— Il...il m'a dit que ma sœur était responsable.

— Responsable de quoi ?

— Responsable de ce qui était arrivée lorsque j'étais internée à New-York, cet homme que nous n'avions jamais pû trouver, il a dit que c'était lui.

Ses sourcils se froncèrent et son regard devint interrogateur.

— Et tu l'as laissé partir ?

— J'avais mes raisons d'agir comme ça, il ne devait pas être mis en prison parce qu'il a commit une erreur, enfin...peut-être plusieurs, mais il s'est excusé et je lui ai pardonné. Le problème...c'est ce qu'il m'a dit...je

— Quoi ? Qu'est-ce qu'il t'as dit ?

— Il a dit que c'est...ma sœur qui l'avait engagé, pour me tuer. On peut-être des disputes plus ou moins graves de temps en temps, mais je ne crois pas qu'elle aurait pû arrivé jusque là... non?

Son regard était assez éloquent pour me dire que je me trompais sur toute la ligne.

— On croit que Marah serait ou aurait été de mèche avec mon oncle, comme elle l'avait été avec Rebecca.

— Quoi ? Non...elle a peut-être des tas de défauts et on n'est pas les sœurs les plus exemplaire qui soit, mais pas à ce point. C'est ma sœur...

— Une famille n'est pas toujours soudée Malaki. Dès fois certains se sacrifieraient pour protéger les leurs et d'autres ils se détruiront de l'intérieur.

Puis son expression faciale se dit douloureuse et il prit une lourde respiration.

— Ma famille c'est-à-dire les El Hadi dirige Akira depuis des siècles entiers, c'est même l'un de nos ancêtres qui l'avait fondé, le pays à souvent été diriger par des hommes, mais aussi par des femmes, certains étaient sages et fins stratèges tandis que d'autres fonçaient sans réfléchir. Lorsque ma grand-mère est tombée malade, elle cédé le trône à mon père qui s'est marié à ma mère deux ans plus tard.

UN BÉBÉ POUR LE ROIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant