4|Début

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Alizée referma la porte derrière elle.
Cette journée l'avait épuisée.
Elle et les autres avaient passés toute l'après midi à faire connaissance.
Et demain, le tournage allait commencer.

La brune se dirigea vers sa chambre et décida de prendre une douche.
En se déshabillant, elle ne put s'empêcher de s'observer dans le miroir.
Elle grimaça à la vue de son corps.
De son ventre pas assez fin à son goût, de ses dents pas assez droite malgré ses quatres années d'appareils dentaires, de son nez trop bossu, de ses joues ressemblant plus à celles d'un hamster qu'autre chose.
Elle soupira.
Elle se critiquait encore.
Et elle le ferait encore et encore.
Car Alizée était comme ça.

Pas de nouvelle de sa meilleure amie

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Pas de nouvelle de sa meilleure amie.
Pas grave, peut-être qu'elle avait juste oublié.
Une notification Instagram alluma son téléphone.

Walker.Scobell
Leahsavajeffries
Aryan Simhadri

Ont commencés à vous suivre.

Un sourire se forma sur son visage.
Elle les accepta puis éteigna son téléphone.
Elle devait réviser son script.
Demain elle commencera à tourner.
En pensant à ça, un stress énorme l'envahissa.
C'était la première fois qu'elle allait tourner dans une série.
Et si ça se passait mal ?
Et si finalement tout le monde se rendait compte qu'elle n'était pas faite pour le cinéma ?

Elle souffla.
Encore et toujours des si.
Son cœur se serra alors et elle laissa échapper quelques larmes.
Elle n'y arrivera jamais.
La brune était sûr que si sa meilleure amie était à sa place elle aurait été parfaite. Comme toujours.
Elle, elle n'aurait pas eut peur.
Alizée renifla et essuya ses larmes en voyant Émilie rentrer.
La femme s'arrêta en voyant les yeux rouges de l'adolescente.
Elle s'approcha d'elle et posa sa main sur sa joue.

«- Alizée, qui a-t-il ? Pourquoi pleures-tu ? s'inquiètait-elle.

- J'ai peur. Et si je n'étais pas à la hauteur ?

- Oh, Alizée, voyons. Bien sûr que si que tu ais à la hauteur. »

Elle prit l'adolescente dans ses bras.
Ce qui la rassura. Émilie était vraiment gentille avec elle. Elle avait de la chance de l'avoir.
Alizée hocha la tête et renifla.

«- Merci.

- Allez, on va manger. Ne panique pas pour demain. Tu vas assurer. »

 »

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À travers les yeuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant