chapitre 2: découverte/maison

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Un siècle s'était écoulé depuis les événements tragiques qui avaient marqué la demeure, mais une famille décida de prendre un raccourci menant à leur nouvelle maison, ignorant l'histoire sinistre qui y était associée. La route s'étendait devant eux, paisible et calme, tandis que le doux murmure des roues filant sur le sol de la route accompagnait leur voyage. J'étais occupé à caresser Chance, mon fidèle compagnon à quatre pattes, tout en esquissant quelques traits sur une feuille de papier à côté de mon frère.Le bruit que mon père m'arracha au sommeil, alors que mes yeux bleus commençaient à se fermer. Mon père, assis au volant, se mit à chanter. Son chant était si grave et fort que cela suffit à me réveiller complètement. Je redressai la tête, regardant autour de moi. Les arbres denses de la forêt semblaient former un tunnel vert et ombragé, filtrant la lumière du soleil en motifs dansants sur la route. Chance se blottit contre moi, sentant probablement l'inquiétude grandissante en moi. Mélissa met ses écouteurs aimait me perdre dans ma musique, laissant les mélodies apaiser mes pensées. Chance, le chat de Mélissa, commençait à observer
attentivement les alentours. Ses oreilles se dressent à chaque bruit et ses pupilles restent les mêmes que ses yeux bleus. Puis, soudain un battement d'ailes fait attirer l'attention a mon minou. Mélissa suivit le regard de Chance qui observait un groupe d'oiseaux merle d'amérique perchée sur une branche de leur yeux perçant.

-Frérot, papa, maman regardent les oiseaux.

Son père jeta un rapide coup d'œil et reprit le volant. Le minet blanch se mit à gronder tendus comme un arc. Les oiseaux se mit à s'envoler soudainement, poussant des cris perçants. Ils tourbillonnaient dans les airs avant de disperser dans différentes directions, laissant un silence encore plus lourd derrière eux. Mon cœur battait la chamade alors que nous arrivions enfin à notre destination. La route avait été longue, mais le soulagement de voir la maison se profiler au loin ne s'effaçait pas entièrement l'angoisse persistante. À peine avions-nous franchi le seuil que nous fûmes accueillis par nos voisins, Marie-Rose et Jack, qui attendaient sur le perron. Leurs visages affichaient des sourires chaleureux, mais leurs regards semblaient cacher un secret profond, une ombre de quelque chose de non-dit.

- Bienvenue ! Nous sommes ravis de vous voir, s'exclama Marie-Rose en s'avançant pour nous serrer la main.

Jack hocha la tête en signe de salutation, ses yeux parcourant notre famille avec une curiosité à peine voilée. Il y avait quelque chose de troublant dans sa manière de nous observer, comme s'il cherchait à évaluer quelque chose de précis.Chance, toujours tendu, s'était réfugié dans mes bras, ses yeux verts fixant les nouveaux venus avec une méfiance palpable.

- Si vous avez besoin de quoi que ce soit, n'hésitez pas à nous demander, ajouta Jack, sa voix grave trahissant une certaine nervosité.

Un silence gênant s'installa, seulement interrompu par le léger bruissement des feuilles dans le vent.

- Il y a quelque chose que nous devrions savoir sur cette maison ?

Les visages de Marie-Rose et Jack se figèrent un instant, un éclat de panique traversant leurs regards. Marie-Rose se ressaisit la première, offrant un sourire qui ne parvenait pas à atteindre ses yeux.

- Oh, non, rien de particulier. Juste les histoires habituelles que l'on raconte dans les vieilles maisons, répondit-elle avec un rire forcé.Mon frère, qui avait jusque-là observé en silence, prit enfin la parole.
- Des histoires ? Quel genre d'histoires ?

- Vous savez, des légendes locales. Des fantômes, des bruits étranges la nuit... Rien de bien méchant, j'en suis sûre.

Chance, dans mes bras, poussa un faible miaulement, ses yeux verts ne quittent pas les voisins. Son comportement me mettait encore plus sur les nerfs, mais je savais que nous devrions découvrir par nous-mêmes ce que cachait vraiment cette maison et pourquoi nos voisins semblaient si réticents à en parler. Les agents de police, déjà présents sur les lieux, nous escortèrent vers notre nouvelle maison. Leurs uniformes sombres et leurs visages impassibles ajoutaient une couche d'inquiétude à l'atmosphère déjà tendue. La maison, imposante et délabrée, se dressait devant nous, entourée de végétation sauvage et d'ombres inquiétantes.Alors que nous contemplons la demeure abandonnée, ma mère ne put s'empêcher de remarquer :

Les chats élémentaires.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant