J'en veux à David, mon père. La colère me ronge comme la douleur et la tristesse. En me repassant les évènements en tête je me rends de plus en plus compte que c'est idiot de lui en vouloir. Mais je lui en veux. Je me demande quand même si le psy et lui n'avait pas raison d'un côté ?!
« Si, ils ont raison mais tu es trop entêté pour l'avoué. » C'est ce que mon frère m'aurait répondu.
J'aime être là, dans sa chambre. Elle est plus petite que la mienne. Je suis étendue sur son lit double. Mon père change les draps régulièrement, comme je dors souvent là. Je le sais parce que son odeur part peu à peu. Son bureau est noir et remplis de feuilles, de crayon et de ses dessins. De l'autre côté de sa chambre couleurs bleu nuit, il y a sa grande télé et sa PlayStation. J'aime jouer à ses jeux, avant ont joué souvent tous les deux. Quand je suis dans sa chambre j'ai l'impression qu'il est encore là. Au début je croyais même le voire, la nuit je lui parlais. Aujourd'hui je sais que ce n'était que mon imagination, comment pourrais-je parler à un fantôme ? Ça n'existe pas.
-Comment je vais faire demain ? Me murmurais-je à moi-même. Tu ne m'en veux pas Steph, si je prends ton sac ? De toute façon ne t'a pas le choix.
En finissant ma conversation imaginaire, je me dirige vers son bureau. Il a une photo. J'ai presque la même dans ma chambre. Le cadre est rouge. Et la photo à l'intérieur est magnifique. Il y a Evidence au milieu, ma mère avec ses longs cheveux châtain est sur elle a crus (sans selle) et sans bombe, elle est aussi petite que moi. Elle a les yeux marron claire presque ambre. Et le même grain de beauté que moi. Mon frère est à sa gauche il tient la jument. Il est grand, avec les cheveux châtain foncé –plus que ma mère-. On ne voit pas bien sur la photo mais il a les mêmes yeux vert pomme que mon père. De l'autre côté de Evidence il y a moi, et mon père. On a tous un grand sourire. La photo est magnifique. Elle n'est pas vielle on l'a fait environ un an avant ... Je secouât a la tête pour faire partir cette pensée. Le sac de mon frère est gris. Il l'a acheté pour sa rentrée en seconde. Apres l'avoir vidé et pris la trousse. Je l'emmène dans mon chambre. J'y mets juste un bloc-notes. Après demain, il sera plus rempli avec les manuels.
-Je suis désolé. C'est la voix de mon père qui as retentit. Je me tourne vers lui pendant qu'il poursuivit. Tu fais déjà beaucoup, je n'avais pas à te demander d'aller voire Evidence. Désoler.
L'ancienne moi, aurait pleuré et se serait jeté dans ses bras. Si je veux redevenir « normal » c'est ce que je devrais faire. Mais je ne suis pas encore prête pour ça.
-Je suis désolée, de mettre emporté. Lui dis-je en me mordant la lèvre.
Mon père s'avança alors vers moi, et me serra dans ses bras. Apres quelques secondes je l'entourai à mon tour de mes bras et posa ma tête sur son torse.
-Je t'en demande beaucoup, désolé Em. Sa voix flanche un peu, j'ai l'impression qu'il va pleurer. C'est compréhensible, ça vas faire un an que je ne l'ai pas serrée dans mes bras.
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Mardi, 7h00. Une heures et demie avant la reprise des cours. Avant de commencé à redevenir une fille « normal ». J'ai fait le shampoing décolorant, et il marche un peu trop bien à mon gout. Mes cheveux ne sont déjà plus noire corbeau mais châtain roux. Ils sont ondulés, je ne l'ai ai pas lissé ce matin. Apres avoir mis seulement du mascara et du crayon –noire évidement-, je me suis dirigé dans la penderie. C'est là où je suis actuellement. A regardais mes affaires, j'ai déjà jeté presque toutes les affaires noire hier. Sauf mes préférer bien sûr. J'ai dans les mains un débardeur blanc des Beatles et un t-Shirt bleu claire. J'entends mon père arrivais derrière moi, il pose ses main sur mes épaules et me retourne. Il a dans les mains une robe, -La robe-. Je le regarde étonner et lui demande :
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L'amour avec un grand C
RomanceEmma a perdu son frère et sa mère il y a deux ans. Depuis elle est entré dans une phase gotique interminable jusqu'à ce qu'il commence a l'embêter. Lui c'est Dylan. Et ça c'est leur histoire. L'amour avec un grand C comme deux beau cliché.