Chapitre 10

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Le monde autour de moi n'avait pas de couleurs, le sol était gris mais je savais que c'était de l'herbe. J'étais dans une clairière, plus précisément la clairière derrière la maison de mes grands-parents en Normandie. Enfants, Stephan et moi aimions y venir jouer.

-Ca va princesse ? En me retournant, je le vis, il avait son grand sourire qui découvrait toute ses dents blanche et bien aligné.

-Stephan ! Criai-je en courant dans ses bras. Il me sera fort, et me fit m'assoir par terre à côté de lui.

-Alors, on te fait tourner la tête. Me dit-il.

-Pas du tout, m'écriai-je un peu trop fort. Stephan se mit à rigoler avant de poursuivre.

-Tu sais que ce que t'a dit Eric au restaurant ? Il a raison.

-Mais n'importe quoi, répliquai-je. Je ne me cache rien je sais parfaitement ce que je ressens.

-Ha oui et tu sais tellement bien ça que après l'avoir embrassé tu es partit et je suis presque entièrement certain que tu vas l'éviter.

Je baissai les yeux vers mes pieds nus, je déteste quand on me dit ce que je compte faire avant que je le fasse et aussi qu'on sache ce que je pense. Et encore plus quand c'est dans un de MES rêves.

-Pourquoi tu me dis ça, t'es pas sensé vouloir que ta petite sœur sorte avec un garçon plus vieux. Lui répondis-je.

-Oui mais ma petite sœur n'es plus si petite. Me dit-il. Donc voilà ce que tu vas faire tu vas lui demander de t'emmener au lycée et vous allez parler de tout ça et tu lui dira que tu ne veux pas que ça se reproduise mais comme tout bon film d'amour à la fin tu vas finir avec lui et vous aurez beaucoup d'enfants. Il souriait de toutes ces dents bien blanches.

-N'importe quoi, t'a vraiment perdu la boule au Paradis toi. Lui répondis-je en sachant que il avait raison sauf pour la fin parce que de un on est dans un film et de deux jamais je ne sortirais avec Dylan Cabot.

-Oui au fait, apporte des fleurs sur ma tombe elle est triste là. Il rigola mais pas moi.

-Je ne vois pas ce qu'il y a de drôle... Tu me manque Steph.

-Toi aussi princesse, me répond-t-il après m'avoir fixés durant de longues minutes. Tu veux bien faire quelque chose pour moi ?

-Oui ?

-Répond lui. Me dit-il avant que tout l'univers commence à trembler.

Puis tout disparut pendant que je lui disais « je t'aime ». Mon bras vibrer et je mis quelques seconde à comprendre que c'était mon portable qui m'avais sorti de mon rêve. En l'attrapant, je vis « Dylan-colle-aux-basks » écrit, je décrochai.

-Quoi ?

-Salut EmAlice, me dit-il et encore une fois je fus frappée par sa voix grave au téléphone. J'imagine que vue ta voix cassé je te réveille donc voilà je vais être rapide, je voulais te proposer de t'emmener en cour, parce que faut qu'on parle d'hier.

-Oui, qu'elle heure ?

-Je passe te prendre à 8h.

-Ok, et qu'ece que tu veux dire par « parler d'hier » ?

-J'avais pas prévus de le faire maintenant mais je ne veux pas que ça cause une gêne alors dit moi, tu veux quoi ?

-Ecoute, c'était en quelque sorte involontaire ce bisous, je ne veux pas que ça se reproduise, non pas que tu embrasses mal ou quoi mais je ne suis pas prête pour ça.

L'amour avec un grand COù les histoires vivent. Découvrez maintenant