Girl in New Orleans (Lemon)

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À la maison de la plantation, Klaus regarde un grand tableau dans son bureau pendant qu'il parle.

Klaus : Au cours de ma vie, j'ai rencontré mon lot de personnes qui croyaient pouvoir parler du bien et du mal. Ces termes ne veulent rien dire. Les gens agissent pour servir leurs intérêts. Peu importe qui ils blessent au passage. Est-ce mauvais de prendre ce que l'on désire pour étancher sa soif, même si cela cause la souffrance de quelqu'un d'autre ? Ce qui est pour certains cruel est pour moi parfaitement approprié au monde violent et injuste qui est le nôtre.

Cami se tient derrière lui, appuyée contre la porte.

Cami : Ne te vexes pas, mais je n'ai pas compris pourquoi tu voulais m'inviter ici.

Klaus se retourne.

Klaus : Parce que j'apprécie ta compagnie.

Il sourit.

Klaus : Et que tu as l'air capable de comprendre ce qui me caractérise. Ma complexité.

Klaus marche vers elle en parlant.

Klaus : Tu vois, je suis revenu à la Nouvelle-Orléans pour savoir ce qui se tramait contre moi. Là, j'ai découvert ma femme enceinte qu'il fallait protéger.

Il passe devant Cami et va dans la pièce adjacente.

Cami se tourne vers lui.

Klaus parle devant un bureau, dos à elle.

Klaus : L'ennui, c'est que depuis, j'ai appris qu'une autre jeune femme. Une jeune fille, en réalité, qui a un grand potentiel, est retenue en captivité par un tyran.

Il se tourne vers elle.

Klaus : Je ne désire rien de plus que d'aider ces femmes. Protéger l’une et libérer l’autre. Alors, dis-moi, Cami. Est-ce que ça fait de moi quelqu'un de cruel ?

Cami sourit.

Cami : Je ne crois pas que la cruauté soit un diagnostic.

Cami : Je ne crois pas que la cruauté soit un diagnostic

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Klaus sourit.

Cami : Je crois que tu as du mal à avoir des relations stables, tu es anxieux et paranoïaque, tu as des difficultés à contrôler ta colère, tu as peur de l'abandon. Ça te ferait du bien si... Si tu parlais à quelqu'un. Un professionnel.

Klaus sourit avec amusement.

Klaus : Je crois que je préfère discuter avec toi.

Cami hoche la tête, résignée.

Klaus se tourne vers le bureau.

Klaus : Alors, j'aurais un petit boulot pour toi.

Klaus s'assoit au bureau.

Klaus : Tu serais ma sténographe.

Cami réfléchit.

Cami : D'accord. Qu'est-ce qu'on écrit ?

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