Chapitre 4

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2005 | Setagaya | 23:54

Assise sur le sol en moquette gris de ma chambre. Je fixai mon bras dénudé de son bandage. Les multiples cicatrices profondes avaient commencé à se refermer mais après les avoir grattés violemment les entailles se sont réouverte.

Après les avoir désinfecté, j'attrape un nouveau bandage que j'enroule autour de mon bras. Elle me dégoûtai tellement. C'était quelques choses que j'essaierai toujours de cacher.

À chaque fois que j'empoigne cette lame et que je me trace un trait sur ma peau, je regrette immédiatement mais je recommence car c'est devenu un cercle vicieux.

Je me relève du sol et saute sur mon lit à plat ventre au côté de mon chat. Je caresse son pelage tigré, parsemé de rayures brunes et noires. Il a déjà 8 ans. Il se fait vieux de plus en plus. On peu le remarquer avec sa mine fatiguée et son ventre enrobé.

— Mon gros chat, je t'aime...

J'embrasse plusieurs fois son ventre mais je fini par comprendre qu'il est soûlé quand je sens ses crocs près de mon front.

J'écarquille les yeux, le regardant bondir de mon lit et quitter ma chambre laissant ma porte entre ouverte.

— Espèce de sale con, relevai-je mon majeur malgré qu'il soit parti.

Je me lève de mon lit et part rapidement refermer la porte.

Mes yeux demeura bloqué sur mon bureau, le sac à dos noir que Hanma m'avait passé l'autre soir y reposait. Je me rend compte que maintenant que c'est imprudent de ma part de le laisser à découvert.

Je vide le sac sur mon poste de travail et les différents types de drogue s'échoue sur le meuble présentant des sachets de poudre blanche, de l'herbe séchée, quelques seringues et des pilules colorées.

Merci hanma de m'avoir plongé dans cette merde la toute première fois.

Je saisis les substances et les ranges dans une boite hermétique puis referme le couvercle avant de camoufler la boite dans un coin de mon armoire, sous une pile de vêtements.

Je referme la porte de mon placard avec un soupir de soulagement. Mes pas me guident vers mon lit où je m'y laisse tomber.

Mes pensées vagabondaient sur ce qui c'était passé ce matin. Après avoir reconnue manjiro il avait insisté pour m'emmener à l'infirmerie alors je n'est pas bronchée. Il voulait rester avec moi mais l'infirmière la forcée à retourner en classe. Ensuite elle a appelé ma mère comme quoi je m'étais encore blessée. bien évidement, en rentrant je n'ai pas échappée au savon impétueux de ma mère puis je me suis enfermée dans ma chambre.

Ça m'a quand même permit de sécher les cours alors peu importe ce qu'elle a pu me dire.

Je me penche enfin sur ma table de chevet, éteignant la lumière et m'enfonce dans mes draps pour me laisser m'emporter dans les bras de Morphée.

*

Shibuya, 16:58

Je parcours rapidement les allées du cimetière que je connais maintenant par cœur. Déjà 2 ans qu'il est mort et je suis toujours fidèle a passer le voir tout les mois.

J'atteins finalement la tombe que je cherchais. La pierre tombale était propre et une inscription y était gravée.

Keigo Atsume
1967 - 2003
Repose en paix le meilleur papa.

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Une lueur d'espoir - Manjiro X OcOù les histoires vivent. Découvrez maintenant