Chapitre 2

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2005 | Setagaya | 21:30

Je me trouve dans ma chambre, encerclé par la
lumière de ma lampe de bureau. Mes doigts agiles dessinent sur la feuille blanche, tracant des lignes grises avec précision. Chaque croquis pour moi était un moyen d'exprimer et de libérer mes émotions pesante, comme si je déposais mes propres angoisses sur le papier.

Les personnages prennent forme sous ma main, leurs postures repliées et leurs expressions chagrinées exprimaient une détresse palpable.

Soudain, le buzz de mon téléphone interrompt le silence de la pièce. Je lève les yeux de mon dessin inachevé. Je souffle d'agacement et me redresse sur ma chaise, mes genoux encore calés contre ma poitrine pour empoigner mon téléphone. Je laisse échapper un soupir las quand je lis le message affiché sur mon écran.

??- rejoins moi à l'arrêt de bus
De chez toi.

J'avais évidement accepté sa proposition.

Je me lève ennuyé et pars enfiler mes baskets noires placées dans un coin de mon armoire. Je m'étais changée et vêtu d'un simple ensemble jogging noir.

Je me munis une nouvelle fois de mon téléphone et tape un message à ma mère.

-je vais dormir.

Elle- ok.

Sacré échange. Bref.

J'éteins la lampe de chevet qui éclairai la pièce et rembourre légèrement les draps et les couvertures de mon lit. J'embrasse rapidement la tête de mon chat et me précipite à ma fenêtre, me glissant à l'extérieur. 

J'ouvre doucement le battant pour éviter tout grincement. L'air frais de la nuit me caresse le visage alors que je passe à travers la fenêtre pour me retrouver sur le toit plat de l'autre côté.

Je m'avance jusqu'à rebord du toit et m'assis dessus. Il y'a environ 2,5 mètre de hauteur. Ça devrait le faire.

Je prendre une inspiration et m'élance dans le vide à l'aide de mes mains. Mais lorsque mes pieds touchent le sol, ils ne trouvent pas de stabilité. Un cri de douleur s'échappe de mes lèvres quand mes genoux entrent en contact avec le béton.

— Putain de merde !

J'attrape mon genoux et serre les dents. Une sensation de brûlure se ressentait mais je m'efforce de me relever.

J'espère juste n'avoir pas été entendu.

Je me met à trottiner jusqu'à l'arrêt de bus avec énormément de mal mais j'aperçois finalement les lumières au loin.

Avec un dernier effort, j'atteins l'arrêt de bus et me laisse tomber sur le banc en acier.

Je me penche en avant pour retrousser le tissu noir de mon jogging et une éraflure et du sang était visible sur mon genou. Je souffle d'agacement alors que je retrousse l'autre jambe mais par surprise, aucune blessure n'était présente.

Soudain, le rugissement familier d'une moto se fit entendre à travers mes oreilles suivie d'un klaxon. On peu pas dire qu'il se fait pas remarquer celui-là.

Et en relevant la tête, j'aperçus la silhouette de mon ex, me fixant de ses yeux perçant.

— Denny Denny. Un plaisir de te revoir.

Une lueur d'espoir - Manjiro X OcOù les histoires vivent. Découvrez maintenant