Tome 1 : Our Different Worlds

chapitre 14

Steve: Pour commencer, je voulais te dire que tu n'iras plus à l'école pour un certain temps, et je prendrai en charge tes notes et les cours pour qu'ils soient parfaits.

Je sens un nœud se former dans ma gorge, mais j'essaie de respirer et calmement lui réponds :
Moi : Père, pourquoi cela ? Je travaille dur pour en arriver là. Ce n'est pas parce que je ne suis pas assez intelligente pour travailler et faire mes propres choses.
Steve : Je ne refuse pas, je dis simplement que tu ne retourneras pas à l'école pendant 3 mois, point final. Ce n'est pas négociable. Et en ce qui concerne tes prétendues amies, je ne veux plus les voir ici et je ne veux pas non plus qu'elles traînent avec toi.

À ce moment-là, je sens que je vais exploser. Je me lève brutalement, faisant presque tomber la chaise sur laquelle j'étais assise, et je réplique :
Moi : Père, je ne ferai pas ça. Comment pourrais-je m'éloigner de mes amies et ne pas aller à l'école pendant 3 mois ? J'ai choisi moi-même ma filière et ce serait injuste qu'une autre personne travaille à ma place et soit payée. Non, je refuse catégoriquement.

Steve : Est-ce que je t'ai demandé ton avis, jeune fille ? Et tu oses crier sur ton père à présent ?

Il reprend son air froid qui me glace le sang et prononce d'une voix grave :
Steve : Assieds-toi immédiatement. Je ne t'ai pas donné la permission de te lever.

Il insiste encore, voyant que je refuse de m'asseoir. J'obéis en silence, des larmes commencent à couler sur mon visage. Puis, il enchaîne :
Steve : Bien, pendant ces trois mois, tu iras au Mexique pour gérer mon entreprise de vente de bijoux, bientôt tu en seras la dirigeante, car je n'ai pas le temps, j'ai des affaires à régler en Allemagne. Je pense que la discussion est close. Je te donnerai les détails du programme pour ce soir et le jour du départ. La réunion à 10h avec les membres de la société de fabrication de voitures de luxe est annulée, tu pourras te reposer ce soir.

Je reste assise là, comme figée, sans force. Aucun mot ne sort de ma bouche. Je regarde mon père s'en aller sans savoir où, les larmes coulant sur mon visage.