Danse

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Alors que je danse, je sens deux mains chaudes m'attraper les hanches et les lèvres d'un homme contre mon oreille. Il me murmure d'une voix grave :

- Lény, c'est ça ?

Sa voix remua quelque chose dans mon ventre. Je sens son corps musclé contre mon dos. Je tourne la tête vers cet inconnu en aquiessant et j'écarquille les yeux quand je le reconnais. C'est l'ami de Maël, l'homme à la veste en cuir qui m'a observé une bonne partie de la soirée.

De près, il est encore plus beau, d'une beauté sombre. Ses cheveux noirs retombent devant ses yeux. Je vois alors que je me suis trompée, il n'a pas les yeux bleus-verts, il les a gris orage. Je plonge mon regard dans le sien et y reste prisonnière, je n'ai jamais vu des yeux aussi beau.

Quand j'arrive à me détacher de son regard hypnotique qui brille d'une lueurs amusé, je détaille son visage. Il a les pommettes hautes, une belle mâchoire et sa bouche... Il a les lèvres pleines mais qui ont l'air fermes, assez pour être typiquement masculines. Il esquisse un sourire en coins moqueur.

Perdu dans ma contemplation, je ne lui répond pas tout de suite. Je reprends sa phrase :

- Julian c'est ça ?

En lui répondant,  je me tourne vers leur canapé privé, où j'y voit Maël assis nonchalamment. Il nous observe et dû voir mon mon regard interrogateur parce qu'il hausse les épaules avec un air désolé.

- Tu ne danses plus ? Me demanda Julian en resserant la prise de ses mains sur mes hanches.

Je ne m'étais même pas rendue compte que j'avais arrêté de danser. Je fini ma bouteille, ce qui me brûle délicieusement la gorge et la repose sur le bar. Je tourne la tête vers lui et rétorque :

- J'peux pas j'ai un pot d'colle.

Il sourit une deuxième fois amusé, me relache un peu pour que je puisse bouger et m'entraîne sur la piste. Je me laisse faire et recommence à danser.

Il doit être un peu plus de 3 heure maintenant. Je me concentre sur la musique et l'homme derrière moi,

Je veux le voir.

Sur une impulsion, je me retourne mais je n'avais pas prévu qu'il soit aussi proche et, quand mes seins effleurent sa poitrine, ça me fait un decharge dans tout le corps. Il baisse les yeux sur mon décolleté et se lèche les lèvres en souriant. Je rougis et lui attrape le cou pour qu'il se baisse ( il est très grand ) et lui glisse à l'oreille :

- Montre moi comment tu danses, Julian...

Puis, je lui mordille le loebe de l'oreille, je ne sais pas ce qui me me prend, d'habitude je ne suis pas autant entreprenante, l'alcool sans doutes.

Il frissonne et se plaque contre moi, sa main remonte le long de ma cuisse là où ma peaux est nue, me déclenchant une nouvelle décharge. Je me déhanche  contre lui au rythme lent de la musique.

Je sens quelque chose de dur plaqué contre mon bas-ventre.

Ah tient je ne le laisse pas indifférent non plus...

Il me lance son fameux sourire en coin et me répond :

- Viens en haut, j'ai une chambre, tu pourras voir comment je danse bien...

En disant cela, il se penche vers mon visage ( qui doit être écarlate maintenant ) je sens sa main sur mes fesses pour me coller encore plus contre lui. Son autre main attrape ma tête pour la pencher en arrière, mon souffle devient lourd, le sien aussi.

Il aproche ses lèvres des miennes, doucement, pour que j'ai le choix. Je ne veux pas reculer, je me sens euphorique, grisée par l'alcool.

Je me passe la langue sur les lèvres, il le voit comme un encouragement alors il franchit les quelques centimètres qui nous séparent encore. Il écrase sa bouche contre la mienne. Sa langue vient caresser mes lèvres, j'ouvre alors la bouche et ma langue vient à la rencontre de la sienne qui s'enroule autour avant de s'enfoncer plus profondément dans ma bouche.

Je lui rends son baiser en passant les bras autour de son cou, je glisse les mains dans ses cheveux. Mes jambes ne tiennent plus toutes seules, je suis totalement appuyé sur Julian qui maintenant me mord la lèvre inférieure. Je sens son sourire sur mes lèvres.

Nous nous faisons bousculer de tout les côtés car on s'est arrêté de danser, donc il se détache légèrement de moi et je tente de reprendre mon souffle pendant qu'il nous éloigne de la piste.

Sa bouche encore affamé se referme une nouvelle fois sur la mienne pour un nouveau baiser sauvage. Il a toujours une main sur mes fesses ( à travers le tissus de ma robe ) et l'autre dans mon dos me serrant contre lui. Je sens ma tête tourner, et une sensation étrange mais agréable me sert le ventre.

Si ses baisers ressemblent à ça, qu'est ce que ça serai une nuit avec lui ?

Il doit penser à la même chose parce qu'il arrache sa bouche de la mienne et murmure à mon oreille :

- Alors, une danse ?

Il m'embrasse à nouveau et, après quelques secondes étourdissante qui me parurent des heures, il met fin à son baiser pour me dire d'une voix rauque :

- Dis-moi...

Il me regarde droit dans les yeux, il en a envie... Son regard était comme embrasé, ses iris paraissaient plus sombres que tout à l'heure.

Je sens toujours la preuve de son désir contre mon bas ventre. Je m'apprête à lui dire oui quand une voix nous interrompt :

- Silverstone !

EnnemisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant