CHAPTER FIVE

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" Une femme qui n'a pas peur des hommes leur fait peur " Simone de Beauvoir

                                                                         PDV : Madison 

                                                         New-York, Bronx, Quartier de Fordham, appartement de Madison

                                                                                                                                          Lundi 3 septembre, 7:20 A.M

Le bruit d'un coup de feu résonne dans la rue à côté, ce qui n'a rien d'étonnant ici . Lorsque j'ouvre les yeux j'aperçois les rayons du soleil déposer leurs lumière dans ma chambre . Il est un peu tôt mais tant pis je décidé de quand même me lever. Je connecte mon enceinte à mon téléphone et fait résonner " Pink + White " de Franck Océan avant d'allumer la douche. Après dix minutes de concert sous l'eau je sors de celle-ci. En face du miroir, je peux admirer mon corps marqué par les cicatrices que j'ai fait recouvrir de tatouage. Entre mes omoplates se trouve le cycle lunaire représenté à la verticale, un peu plus a droite se trouve un 777, pour la chance . Tout en bas de mon dos est inscrit Stargirl et lorsque l'on remonte vers la gauche près de mon rein j'ai fait marquer no risk, no fun a l'encre noir ainsi que deux petites étoiles derrière mon oreille, une pour Irina et l'autre pour Apo. Marquer mon corps à l'encre est une de mes meilleures thérapies. Elle ne camoufle pas les mauvais souvenirs, elle les remplace.

Je traverse le salon, ma serviette enroulée autour de mon corps pour rejoindre la cuisine. Lorsque j'ouvre le frigo je me rends compte qu'il ne reste qu'un pot de sauce tomate, une bouteille de lait et 2 œufs. Il faut vraiment que j'aille faire des courses, parce que là ça devient critique. Heureusement j'ai bientôt ma paye. Tant pis pour le petit déjeuner, un café latte suffira pour aujourd'hui. Après ce repas on eu peu plus copieux je retourne dans ma chambre pour enfiler une mini jupe noir et un top moulant crème qui m'arrive juste en dessous du nombril avant de me maquiller un peu le teint, j'applique une couche de mascara bien intense et un gloss rouge flamboyant sur mes lèvres. Je démêle rapidement mes cheveux avant de les attacher en un beau chignon plaqué et de me parfumer avec le Black Opium puis j'ouvre mon placard qui contient ma collection de veste en cuire et toutes mes bottes à talons. Après plusieurs secondes de réflexion, j'attrape mes bottes en cuir marron à talons fins ainsi qu'une veste de la même couleur et j'enfile quelques bijoux dorés avant d'attraper mon grand sac à main et de partir pour les cours. Ma station de métro se situe à cinq minutes de mon appartement, mais entre l'odeur nauséabonde de la rue et les regards pervers des hommes sur moi, le trajet est tout sauf agréable. Je sors de mon sac mes lunettes de soleil que j'ai acheté dans une friperie de Brooklyn et les revêtit telle la star que je suis avant de continuer ma route vers le chemin de fer urbain.

 Je sors de mon sac mes lunettes de soleil que j'ai acheté dans une friperie de Brooklyn et les revêtit telle la star que je suis avant de continuer ma route vers le chemin de fer urbain

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Après 25 minutes j'arrive enfin à l'université. On remerciera la bourse qui me permet d'être en école d'arts et sciences à la New-York University. La haute société new-yorkaise, l'élite de Manhattan est réunie dans cette université. La plupart des étudiants sont de riches héritiers ou des nobles. Il y a seulement un quart des élèves qui sont boursiers. Je passe le portail sous les regards hautains des autres étudiants. Lorsque j'arrive vers notre banc je remarque Apolline perdue dans ses pensées. Dès que je m'approche d'elle, elle se retourne avec un grand sourire.

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