20. Les papillons de la nuit.

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La nuit était tombé depuis déjà quelques heures mais nous étions toujours posé dans le salon tous ensemble. Seul Ash s'était réfugié dans sa chambre depuis quelques temps.

J'avais bu plusieurs verres, l'alcool possédait mon corps sans avoir le contrôle. Il m'avait seulement fait oublier les dernières heures et me faisait rire facilement.

Durant toute la soirée le contact avec Fezco ne c'était pas arrêté. Que ce soit sa main dans mon dos ou sur ma cuisse, de simple caresse ou bien deux parties de nos corps qui étaient collés.
Tout cela ne me faisait penser qu'à une seule chose, l'embrasser. Et plus les minutes passait, plus cette envie devenait obsessionnelle.

Mais c'est mon meilleur ami qui me sortit de mes pensées.

- Alors Ange les amours ? Me demanda-t-il en ricanant.

Je le regarda d'un aire lassé avant d'esquiver sa question en lui en posant une.

- Et toi avec Louise ?

Il fut tellement surpris que je crus que ses yeux allaient sortir de ses orbites. Je ne pus me retenir d'exploser de rire. Et toute l'attention se tourna vers nous. Il finit par me suivre dans mon fou rire. Mais personne n'avait entendu notre discussion d'avant, ce qui les laisser dans l'incompréhension.

- Mais qu'est-ce qu'il vous arrive ? Questionna la concernée.

Je ne pouvais pas répondre et Max non plus.

- Moi aussi je veux rire. Continua-t-elle en faisant une fausse mine triste.

À ça mon rire doubla alors que celui de mon ami fut plus timide, sûrement gêné par la situation.

- Rien d'intéressant je t'assure. Finit-il par répondre.

On s'échangea un regard et je me calma enfin. Mais Louise étant très curieuse n'allait pas en rester là. Alors pendant de longues minutes elle essaya de nous forcer à lui dire mais rien ne sortit de nos bouches.

Pendant ce temps Rue luttait tant bien que mal contre le sommeil, mais être avachie sur Elliot n'aidait rien. Et le propriétaire des lieux eu sûrement peine d'elle, puisqu'il lui indica une des chambres. Elle n'eut donc pas d'autre choix que d'aller se coucher malgré ses protestations. Bien évidement suivi de celui qu'elle avait incrusté, ce qui fit sourire tout le monde dans la pièce.

Louise baillât comme pour nous signaler qu'elle voulait rentrer. Mais elle ne savait pas encore que je ne comptais pas dormir chez eux. Max souffla, apparemment il ne voulait pas renter. Malgré tout il se leva pour commencer à rassembler ses affaires, pour mon plus grand plaisir.

- Bon il se fait tard, on va y aller. Dit-il lassé.

Ma meilleur amie esquissa un sourire jusqu'aux oreilles et se dépêcha de tout ranger.

Je sentis Fezco passer son bras autour de mes épaules et il me rapprocha un peu plus de lui. Son souffle dans ma nuque déclencha encore une fois un long frisson dans tout mon dos.

Putain

Sa bouche se colla pratiquement à mon oreille et en chuchotant il me demanda ou m'ordonna presque.

- Tu dors ici ce soir.

Je n'eu même pas besoin de lui répondre que je n'avais pas prévu de bouger, il le savait déjà. Malgré le fait que ça faisait peu de temps qu'on se voyait, on se connaissait bien.

- C'était vraiment cool cette soirée Fez. Ange tu viens ?

Je leva ma tête vers Louise et lui accorda un sourire gêné.

- Euh, et bien... Je pen-
- Je vous la réquisitionne pour ce soir, j'ai besoin d'elle demain matin pour dégager Rue de chez moi. Me coupa Fez.

Je souris bêtement et mes deux amis nous regardèrent en rigolant. Ils n'avaient pas du tout gober le mensonge.

On alla se coucher après qu'ils soient partis et avoir ranger un peu ranger l'appart.

Il entra avant moi dans la chambre et quand ce fut mon tour, je le vis se jeter sur le lit. Je gloussa avant de le pousser un peu pour m'allonger aussi. La pièce était dans le noir mais la lumière de la lune traversant la fenêtre nous permettait de voir.

Il se redressa pour s'adosser au mur tout en me regardant. Je sentis mon ventre se retourner face à son regard. Je ne le quittais pas des yeux non plus, je me rapprocha de lui et posa ma tête sur son épaule. Son bras passa au-dessus de mes épaules et il exerça une légère pression pour me coller un peu plus à lui.

- On s'en fume un dernier ? Me dit-il au creux de l'oreille.

Je frissonna et tourna mon visage vers le sien. Il y avait peu de distance entre nous, l'aire de la pièce était remplis de tension.

- J'avais une autre idée en tête à vrai dire. Répondis-je d'un ton bas.

Un sourire, comme je les aimes étira ses lèvres. Sa main remonta jusqu'à ma nuque et il vint celer nos bouches ensemble. Et comme la première fois des milliers de sensations parcouraient mon corps. J'approfondis le baiser en me redressant à mon tour.

On finit par se lâcher pour reprendre nos respirations. Alors que nos visages étaient toujours proches, il en voulait plus. Ses mains passèrent en dessous de mes jambes pour me soulever légèrement et venir me poser sur lui.

Mes hanches sur les siennes me donnaient chaud. Ses yeux exprimaient la même chose que moi et sans plus attendre on se remit à s'embrasser. Mes mains exploraient son torse avec hâte alors que lui, il y allait tout doucement pour remonter de mon bassin à mes seins.

Mais très vite, quand tous nos vêtements finirent par terre, il inversa nos positions. Nos bouches étaient toujours collé alors que son corps pressait le mien contre le matelas. Un souffle de plaisir sortit de ma bouche ce qui le fit rire.

- Eh bien qu'est-ce que ça va être après. Dit-il d'un ton moqueur.

Je lui assena un petite tape sur l'épaule avant de rire aussi. Mais je m'arrêta rapidement quand je sentis ses lèvres descendre jusqu'à mon entre jambes. Il commença par embrasser mon point sensible tout en jouant avec. Et très vite il inséra un premier doigt à l'intérieur de moi. Quelques gémissements sortirent involontairement de ma bouche.

Puis il en ajouta un deuxième, je faisais tout pour me retenir de peur que quelqu'un entende. Mais quand il retira ses doigts et que je le vis après quelques coup de main, glisser un capote le long de son membre, je sus que je ne pourrais pas me retenir bien longtemps.

Il me pénétra tout doucement, me laissant m'habituer à lui. Et quand je bougea légèrement il se mit à faire de petit vas et vient. Puis rapidement il accéléra le mouvement. Je tira sur sa nuque pour l'embrasser m'évitant de crier.

Putain de merde, je crois que je suis amoureuse.

Jamais de ma vie je n'avais eu autant de sensation en couchant avec quelqu'un. Mais mes pensées se brouillaient par les aller-retours de plus en plus brutaux.

On finit par atteindre l'orgasme tous les deux. Et nos râles de plaisir se firent entendre dans toute la pièce. Il se laissa tomber à mes côtés épuisés.
Je me tourna vers lui et souris. Le voir ainsi le rendait encore plus beau et je lui vola un baiser. Il tourna la tête vers moi pour sourire aussi.

- Maintenant, on s'en roule un dernière. Répliquais-je en lui envoyant un clin d'œil.

Il se mit à ricaner et il commença a rouler. Pendant ce temps je partis au toilette pour me nettoyer.

Après que le pétard soit finis et que l'on ait à nouveau consumer notre amour on finit par s'endormir. Ses bras m'entourais et j'avais ma tête poser sur son torse. Je me sentais plus en sécurité que jamais.

Fallen AngelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant