18. La vérité rétablie.

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Ma tête me faisait atrocement mal et tout mon corps me tirait. J'essayais d'ouvrier les yeux mais la lumière était bien trop forte alors je place ma main sur ma tête. Bordel, avais-je à ce point abusé sur l'alcool hier ?

Je tenta de me souvenir de la soirée d'hier mais à partir du dernier verre je ne me souvenais de rien. Je me redressa un peu, prise de panique par mon amnésie. Je regarda un peu autour de moi et je vis que je n'étais pas à l'appart de Max et Louise.

Malgré mon mal être je me mis debout et je reconnus directement dans quelle chambre j'étais. Je me trouvais dans celle de Fezco.

Et mille question me venait. Je me mis à chercher mon téléphone mais il était introuvable, ce qui augmenta ma panique.

Je me trouvais toujours en robe de soirée alors je pris un jogging avec teeshirt dans le placard et je m'habilla. Puis j'entendis une porte claquer et plusieurs voix. J'avais toujours une migraine, ce qui m'empêchait de reconnaître qui parlait.

Je me décida de sortir discrètement pour aller dans la salle de bain en face. Je bus un peu d'eau par le robinet et je me regardais dans le miroir. Mon maquillage était étalé sur toute ma tête, étais-je à ce point fatigué hier soir pour ne pas me démaquiller ? Je souffla contre moi-même et me lava le visage. Une fois que je me trouvais à peu près correcte, j'ouvris la porte de la pièce pour me diriger vers le salon.

Les voix se firent entendre plus distinctement. Et quand j'arriva dans le séjour, je vis Fez, Max et Louise de dos. Leur discussion était plutôt agité mais je n'écoutais pas vraiment. Seul Ash se trouvait face à moi et il me fixer avec un regard noir. Je me mis à sourire, amusé par son humeur.

- Elle est là. Dit-il en continuant de m'observer.

Les trois se retournèrent en même temps. Ils me regardaient tous avec des inquiets. Je fronça les sourcils d'incompréhension.

Louise fut la première à réagir et elle se jeta dans mes bras. Je l'accueillais avec plaisir et Max nous rejoignit rapidement. Mais je ne lâchait pas du regard l'homme qui abritait mes pensées depuis des semaines.

- Tu te sens bien ? Me demanda Fez avec un air beaucoup trop sérieux.

Son ton accéléra mon angoisse, il était assez détaché en général mais la il semblait vraiment tracassé. L'ambiance me fit froid dans le dos. Mes deux meilleurs amis reculèrent pour me laisser un peu d'espace.

- Oui je crois. Répondis-je finalement. Mais qu'est-ce qu'on fait là ?

Ma question rajouta un mal aise dans la pièce. Personne ne répondit pendant plusieurs secondes avant que le dealeur s'approcha de moi et mît un bras au-dessus de mes épaules.

- Vient t'asseoir Ange. Me dit Fez tout en m'emmenant vers le canapé.
- Qu'est-ce qu'il y a ? Je sais que j'ai abusé de l'alcool mais ça va c'est rien. Dis-je avec un rire nerveux.

J'étais sur le canapé, sa main se balader sur mon dos comme pour me rassurer. Mais c'était eux qui me causait ce stresse. Max se mit à ma droite. Et Louise s'excusa avant de s'en aller dans une chambre. Je fus un peu surprise de son geste mais j'avais d'autre préoccupation. J'étais fatigué de ce silence pesant et je finis par hausser le ton.

- Bon expliquez moi ce qu'il c'est passé hier.

Les deux hommes se lancèrent un regard gêné.

- Maintenant. Ordonnais-je.
- On pense que tu as été drogué. Lança Max.

Tout les pièces du puzzle se mettaient doucement en ordre. Fezco accentua son toucher pour me montrer son soutient. Mais je n'arrivais pas à réaliser vraiment.

- Il faut que vous m'expliquiez. Dis-je presque en chuchotant.

Fez se leva et je lui lança presque un regard de détresse. Le fait qu'il soit à côté de moi m'aidait vachement et il venait à peine de partir que j'étais déjà un peu plus mal. Mais il revint vite avec de quoi rouler et j'en allais en avoir besoin. Il se remit à côté de moi et il me prit la main en m'accordant un sourire rassurant.

C'est Max qui me raconta tout la fin de soirée d'hier.

- Louise t'avais laissé avec ce gars, il a du mette un truc dans ton verre puisque quand on t'a retrouvé tu étais dans état déplorable. Tu ne pouvais même pas aligner deux mots. Il a essayé de te récupérer mais je l'ai arrêté avant. Alors on t'a sortie avec Louise et tu ne faisais que répéter le nom de Fezco. On l'a appelé parce qu'on avait pas vraiment d'autre choix. On en pouvait pas appeler ta tante et on ne pouvait pas non plus aller à l'hôpital entant que mineur. Et donc on a finit ici à veiller sur toit toute la nuit.

Il avait finis son monologue et c'était comme si le ciel me tombait sur la tête. Je resserra ma prise sur sa main.

- Louise s'en veut de t'avoir laissé avec lui. Mais s'il te plaît ne la blâme pas elle ne pensait pas mal. Me dit-il presque avec pitié.

Je mis quelques secondes à comprendre et à pouvoir répondre.

- Non. Bien sûr que non, je ne lui en veux pas.

Maxime m'accorda un sourire. Puis il alla voir la rousse mais avant il me fit un clin d'œil en regard l'homme juste à côté de moi. Je le maudis pour ça mais ça fit rire Fez.

Je souffla comme pour chasser l'angoisse de mon corps avant de me retourner vers lui. Il avait un sourire en coin, ce qui me laisse perplexe. Il s'approcha de mon oreille.

- Même évanouie tu pense à moi. Prononça-t-il dans un murmure.

Un frisson se déclencha dans tout mon corps et sa remarque me fit sourire.

- J'avoue tu peux être flatté de ça. Répondis-je.
- Je le suis princesse. Et te voire avec mes vêtements me fait le même effet. 
- Ah oui je t'ai pas vraiment demandé d'ailleurs, désolé. M'excusais-je en pouffant.
- Prend en autant que tu veux. T'en que tu me les rends parce que je te connais, hein. Me répondit-il en rigolant aussi.

Nous nous mettions à rire face à notre bêtises. Puis il se mit à rouler un stick pour nous deux pendant ce temps je posa ma tête sur son torse. Je savais très bien qu'il essayait de me faire changer les idées mais ce n'était pas si simple. Si je n'étais pas partis vers mes amis je me demande ce qu'il aurait pu faire.

Fallen AngelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant