4. La descente aux enfers.

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Le ciel commençait à tirer vers le bleu. La maison avait retrouvé son calme, il ne restait plus beaucoup de monde. Tous étaient rentrés chez eux ou partit dormir. Moi et un petit groupe, nous étions rassemblés sur la terrasse qui offrait une vue sur l'immense jardin.

Le soleil pointa le bout de son nez, les restes des personnes , qui étaient à l'intérieur, sortirent voir l'aube avec nous.
Les canapés qui pouvaient accueillir une dizaine de personnes furent vite remplis.

Ma tante pensait qu'on dormait sur place, ce qui dans un certain sens était vrai. Ni Rue, ni moi avions donc à nous inquiéter à l'heure à laquelle rentrer. Seulement, je la voyais somnoler de plus, elle était complétement redescendue depuis peu de temps, et il semblait facile de remarquer sa lutte contre le sommeil. Puis, moi aussi je n'aillais pas tardé à finir mon tripe donc vouloir me reposer la tête au calme.

Je tira sur sa chemise, attirant son attention.

- On part dans pas longtemps, je commence à fatiguer. Lui informais-je.

Elle hocha la tête affirmant mes dires. Fezco, assit non-loin de nous intervint.

- Tu es redescendue ? Me questionnait-il tout en me regardant.

Je sentais encore les effets de la drogue en moi, elle possédait tout mon corps. La sentant me tenir éveillé, alertant tous mes sens.
Je continuais à le regarder ne sachant pas si je devais lui dire la vérité.

Je souffla détournant au même moment les yeux avant de répondre.

- Pas encore.

Il me regarda plus sévèrement. Il regarda au tour, nous étions trop pour pouvoir parler tranquillement. En un échange nous nous étions compris, on se leva je pris avec moi Rue au passage.

On allât directement dans la cuisine qui était vide à cette heure-là.

- Vous rentrez à pied ? Nous demandât-il.

Je lui fis signe que non avec un simple coup de tête et ma cousine compléta ma réponse.

- On rentre à vélo.

Il se posa à nouveau et ses yeux d'un bleu perçant me fixait.

- Tu devrais rester ici au moins la plus grande partie de ta descente. Il marqua une pause. Au moins tu te sentiras bien et tu seras entouré.

Sur le fond il n'avait pas tort et je sais qu'en vue de ce qu'il faisait ses conseils semblaient utiles. Mais je n'avais aucune envie de rester plus longtemps ici et je pense bien que Rue aussi.

Je le regarda d'un air fatigué, je finis par détourner le regard vers la deuxième per-sonne présent ici. Rue attendait la décision finale ne prenant pas part au combat.

- Je veux rentrer. Et je pense que Rue aussi.

Il arqua un sourcil à ma réponse aussi froide, je me sentais vraiment mal.

- Faites ce que vous voulez, je conseillais juste. Lâchât-il sur la défense.

Après un long moment de silence où pendant lequel je me sentais de plus en plus lourde voulant à tout prix m'endormir. Un sentiment de mal-être s'intensifiait en moi et ma fatigue n'aidait en rien.

C'est Rue qui coupa court au calme.

- Tu as raison.

Je crus au départ avoir mal entendue, mais voyant son aire sérieux je compris vite que si je voulais vraiment rentrer j'allais devoir salement négocier.

Rue, rentrons je t'en supplie.

- Non il n'a pas raison, on y va.

Je me leva de la chaise et récupéra mes affaires sur la table avant de commencer à me diriger vers la porte d'entrée.

- Ange, attends. S'écria ma cousine, me rattrapant au passage.

Je passa rageusement l'encadrement de la porte. Avec Rue toujours derrière moi qui me suivait tout en tentant de me dépasser pour sûrement essayer de m'arrêter.

- Très bien, si tu as décidé de faire chier le monde alors je vous raccompagne.

Le son de sa voix me stoppa dans mon élan. Que venait-il de dire ?

Je fais chier le monde, sérieusement ?

On se retourna vers lui, il sortit les clés de sa voiture de sa poche pour nous les mettre sous le nez.

Je leva les yeux au ciel face à son comportement, mais au moins on allait pas galérer à rentrer.

Après cet échange, on ne tarda pas à partir, j'eu à peine le temps dannoncer notre départ qu'ils se dirigeaient déjà vers la porte d'entré. Je les rattrapais rapidement, rêvant de mon lit.

Rue, comme à son habitude, monta à l' arrière en première, suivit de Fez puis moi. Il démarra, rejoignant le vélo qui se trouvait non-loin d'où il c'était garé.

La route n'allait pas être très longue, pour mon plus grand plaisir. Le soleil éclairait pleinement le ciel. Un silence qui ne quittait pas la voiture fut brisé par celui a ma droite.

- Tu risque de ne pas te sentir tout à fait bien pendant quelques jours.

Il ne quitta pas la route du regard. Je me retourna voyant ma cousine dormir paisiblement.

- Ca ne dure que quelques heures, non ? Demandais-je, perplexe de ce quil venait de me dire.

Mon attention se déplaça sur lui, il souriait bêtement face à mon ignorance.

- La descente dure une heure ou deux. Mais il arrive parfois que tu puisses te sentir, comment texpliquer. Il marqua une pause, cherchant ses mots. Te sentir comme en déprime.
- Rassurant. Répliquais-je.

Lénervement que je ressentais pour lui depuis la cuisine ne cétait pas calmé, seulement la fatigue prenait le dessus sur tout ça nayant pas la force de lembêter la dessus.. Ce qui dailleurs semblait lamuser plus quautre chose.

- Appel moi si tu te sens vraiment trop mal.

Il avait prononcé ces mots comme si jallais lécouter.

Il se foutais de moi.

- Je suis grande, si je suis mal je vais pas appeler un dealeur. Je me tus un instant, lui laissant le temps dintégrer mes paroles. Mais un médecin.

Il rigola se foutant ouvertement de moi.

- Mais bien-sûr. Il va te donner des médocs qui coûtent un ras, et ça va même pas taider.
- Ah, parce que tu te crois mieux ? Je te signale que tu vends tout autant de médicaments, qui coûtent aussi une blind.

Mon ton était resté assez détendue malgré tout. Je ne voulais pas non-plus être méchante. Il sourit un peu plus à la suite de mes paroles.

- T'es vraiment chiante comme meuf. Finit-il par répondre avec lenteur et détachement.

Je me tourna vers Fezco qui au même moment sarrêta devant la maison de Rue, qui d'ailleurs émergea aussi. Il me coupa dans ma réponse nous ordonnant de sortir du véhicule. Je ne me fis pas prier pour quitter sa voiture n'oubliant pas de claquer la porte au passage, le faisant râler.

On ouvrit avec douceur la porte dentrée, essayant de faire le moins de bruit possible. On se faufila à lintérieur, s'adressant un en revoir rapide avant de sécrouler dans nos lits respectifs.

Fallen AngelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant