Ton indifférence *-*!

Visiteuse pathétique et ridicule!

      J'ai pris une douche vie fait et je me maquillais un peu, je mettais un jean assez moulant qui laisse voir mon corps, mes basquettes , un body et un pull d'été. J'ai pris quelques vêtement dans un sac à dos. Puis je partais en douce et mes sœurs sont venu pour me ramener sur l'auto bus et en passage comme ça, je m'accoutumais à leur donner un peu de gouté et je les ai fais un câlin collectif et elles étaient surprise car dans la famille, les câlins n'existaient pas ou très rare. J'ai pris un bus indiqué dans le message de Hillary. J'avais un peu peur et je me disais:  "mais qu'est ce que je fais mon Dieu." Mais l'envie de découvrir le reste avec Hillary pesait plus que le regret que j'ai laissé avec Happy. 

        J'ai envoyé un sms à Hil pour lui dire que je suis en route car il me bombardait des tonnes de messages que je ne savais plus quoi répondre. De plus, à voir nos conversations, on dirait que nous étions des couples daté de lustre. Il m'a dit qu'il allait me prendre sur l'autobus près de son quartier et il faisait tard. J'avais un peu peur surtout si jamais la famille de Happy venait chez ma famille ou je sais plus mais tout ce que j'avais en tête, Je comptais le réaliser, sans savoir même ou est ce que ça allait m'amener. Dans le bus, je voyais le trait de Hil, il est long et il ne passera pas inaperçu. Il a changé de look que j'ai failli le confondre avec quelqu'un d'autre. De même en me voyant il avait les yeux impossible à comparer car il était carrément stupéfait et surpris à la fois. Je tapais la "wonte" de ma vie en sortant de l'autobus car il a pris mes mains et il s 'est baissé pour me donner un baisé sur la bouche entrouverte de surprise, je me laissais faire comme si on était de vrai couple. Quoi qu'on ne me connait pas dans ce quartier mais lui si, j 'étais persuadé que quelques rares personnes le connaissaient mais il se moquait. 

"Enfin te voilà Keï! tu en as mis du temps tu sais?"

"Relaxe Don Juan, y a pas le feu, de plus j'ai failli ne pas venir hahaha !" lui répondais-je en le taquinant bien sur. 

"Comment ça? " me disait il en me fixant bêtement et s'arrêtant les pas .

"Je te raconterais après mais est ce que c'est encore loin de la rue principale ton chez toi ?"

"Non pas trop, t es fatiguée princesse? ou tu veux que je te portes?" avec sa charmante voix taquine.

Mais il est malade ce mec. "Non jamais de la vie, de plus je compte même pas rester très longtemps mais juste te visiter et je me barres après!" lui fixais je d'un ton un peu penaud.

"Comme tu veux!" me répondait il et plus un mot pendant quelques minutes. Je regrettais ce que je disais mais c'est fait et je ne peux pas faire marche arrière. Puis j'entamais la conversation pour me faire pardonner sans le demander car j'ai ce caractère de ne pas  accepter d'avoir tord ou d'aimer être raison. 

"Tu vis avec qui ? est ce que t'as un animal domestique?" question banale parce que le silence me faisait mal.

"Non, je vis seul, tu as peur? t'en fais pas  comme je t'ai dis, je vais pas te faire du mal et si tu ne seras pas dans ton aise, je te promets que je te retiendrais pas et je te payerais ton taxi pour que tu rentreras sain et sauf." Me répondais  Hillary d'un ton très différent que je ne reconnaissais pas et ça me faisait très mal. 

  J'ai rien répondu sur le coup mais j'étais gêné et je savais pas quoi faire pour rattraper. J'avais très envie de me cacher et de le fuir mais je n'osais pas car c'étais un peu de ma faute. Puis il a dit:

"T'as faim? J'ai pas encore mangé depuis ce matin et je crois qu'on va acheté des casses croutes avant de descendre, qu'en dis tu? " me demandait il en me regardant d'un air un peu sérieux.

" Euhhh, pas vraiment mais on va faire comme tu le désires, je ne suis pas difficile !" lui répondais je et j'ai enlevé sa main involontairement pour faire semblant d'attacher ma queue de cheval. Il m'a regardé et il m'a souri, enfin j'étais à l'aise de nouveau.  On a visité quelques kiosque de junk food et il a acheté une bouteille de coca mais il m'a demandé ce que je voulais après et j'ai dis que cela me dérangeais pas alors que je ne bois pas trop des trucs gazeux mais je me laisserai  faire pour qu'y aura pas tant d'histoire  et pour ne pas gaspiller encore plus l'ambiance.

On est descendu  lui devant et je le suivais. J'ai remarqué que pas mal de gens lui disait bonjour à leur langage et me secouait la tête, je faisais mine de rien savoir, je baissais la tête tout en lui lâchant sa main mais malheureusement il me fixait la main et j'y pouvais rien.  On a entré dans un mini portail en bois et avant de monté dans sa loge  puis qu'il s'est loué une chambre parmi les autres étudiants de l'université il a dit:

"Chez moi est très simple, en désordre  mais stp fais comme c'est toi ok?" 

"Pas de souci, je juge rien t'en fais pas!" lui souriais je. 

Il a prit ses clefs et il ouvrit le rideau et me laissai entré en première. Très surpris de l'ordre  dans cette chambre ainsi que sa propreté, je lui ai dis:

"waw, on se moque des autres en disant que tout ça c'est en désordre n'est ce pas? Je paris qu'on t'a aidé car c'est impossible qu'un mec puisse donné une propreté et éclat comme ça dans une belle petite et mignonne chambre comme la tienne! de plus tu as du gout et tu sais très bien les mélanger, je ne fais que te félicité."

"Pas du tout, quel présence féminine veux tu à part les souris ravageurs qui mangent mes provisions? " et il rigolait de plus  en plus belle. 

"Sans blague! y a des souris alors? et elles arrivent la nuit quand tu dors? promet moi qu'il n y a pas de cafard sinon je pars sur le champ!" lui retorquais je avec un ton sérieux!

Il n'en pouvait plus, il rigolait en se mettant sur le lit. Et je lui ai tapé sur le dos. Il était hilare et je ne faisais que suivre ses délire. Dans sa chambre il avait deux lits d'une place chacun, une petite table, une chaise, une autre table pour lui servir de cuisine et ses ustensiles étaient bien ranger, on dirait qu'une touche féminine a fait l'œuvre, j'étais presque jalouse. Il avait un p'tit TV de 15 pousses  et une petite radio aussi sur un placard un peu plus haut et il servait de ranger ses habilles en bas de ce dernier. A l'entré, juste derrière la porte, il avait un p'tit placard en bambou là ou il rangeait ses cahiers et livres.  Je me demandais s'il mentait et  je devais assouvir mes inquiétudes et j'ai demandé:

"Dis pourquoi est ce que tu possèdes deux lits alors que tu me dis que tu vis seul?" lui  questionnais je.

"Tu penses que j'ai une petite copine et que je la cache sous ce lit parce que tu vas venir Keï? ha ha ha , non C'est que nous les côtiers on a toujours des visiteurs venant de notre ville natale et ou veux tu que mes visiteurs dormiraient? " me répondit il clairement.

J'avais encore honte de ce remarque et je me disais que je n'aurais pas du  mais pour quoi ciel est ce que je lui ai demandé ça? On dirait une jalouse. C'est vraiment honteux  et bête car si c'était le cas, pourquoi est ce qu'il ne dormirait pas dans le même lit mais qu'il va la laisser dans l'autre lit. C 'étais ridicule. Je ne faisais que grincer mes dents en bas. 

Son quartier populaire que je n'ai jamais mis les pieds que cet après midi là!