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               Au fait, l'histoire s'est passé à un moment de ma vie. Il y a 18 ans passé, lorsque j'ai eu mon Bacc , j'avais 21 ans et je me suis inscrite pour étudier le Droit à l'Université. Après une déception d'amour tragique que je ne souhaite plus revivre ne serai ce que dans mes pensées. On m'avait scandalisé avec la relation que j'ai eu avec mon ex de premier p'tit copain nommé Clark. J'ai rencontré un mec même âge que moi, dont le nom était Happy E. on s'est batifolé et comme tout les jeunes de nos époques,  j'ai cru enfin que c'étais l'amour  grand A quoi qu'au début je ne faisais que m'amuser. On s'est fiancé et bref, notre amour était comme le feu des chaumes ,on se donnait à fond à la hâte et je sentais que ni moi ni lui n'a pas voulu trop nous engager dans ce terrain miné dont le nom est " mariage".  Je faisais l'étude de la langue anglaise  aussi à part le Droit et lui enseignant dans des écoles publiques d'un district rurale très loin de la ville.

            Très frustrée avec cette situation, J'avais même pas le temps de réfléchir que j'en avais vite marre de la vie campagnarde. Mon ancienne vie, ma famille, la routine de la vie citadine me manquaient cruellement et je ne dormais plus convenablement . Je me suis inscrite pout être enseignante des élèves secondaires dans des collèges et lycées  ruraux entant que prof d'anglais. Je m'y attendais pas du tout car j'étais constamment fâchée, stressée et nerveuse. Les élèves étaient ignorants et trop énervants.  La vie dans la brousse est supra simple, pas de chi chi et moi avec mes blings blings de la ville et tout mes tralalas, je n'en ai pas besoin et  j'ai presque laissé  tous chez ma famille et mes amies. De  plus quand je me maquillais même si je ne met rien d'extra, on me dévorai des yeux. Les autochtones te regardaient comme si c'était toi l'animale et eux les civilisés.  Un jour maman m' a téléphoné (la bas c'est dure de trouver un coin pour avoir un peu de réseau) que sa sœur vient de mourir et elle se demandait si je pourrai venir pour l'ensevelir.  

               J'ai pleuré sans savoir ce que j'allais faire. Je sais pas mais j'ai pris une décision hâtive de monter en ville. Je me rendais chez le guichetier du parcage et je lui ai demandé de me réserver un voyage aller retour d'une semaine. Je ne lui  (Happy) ai même pas dis que j'ai réservé un voyage d'une semaine mais bon, j'en avais marre de la vie campagnarde très vite et je comptais lui faire un coup bas en m'éclipsant sans faire une vague. Je lui ai juste écris que ma tante celle qui m'a élevé quand ma mère était ivre  venait de mourir et je devais lui rendre hommage pour la dernière fois. Le lendemain pendant qu'il travaillait, je suis parti et je lui ai laissé une lettre pour lui dire d'être sage et de prier pour moi. Je suis parti, j 'ai juste pris quelque vêtement, je mettais un débardeur et un tennis climat cool Adidas :-) Jai pris mon sac et j'ai fermé la porte de notre chambre puis qu'il n'a pas encore coupé son cordon ombilicale avec sa mère. On avait juste une séparation de mur mais on vivait avec quelques membres de sa famille. Je gémissais en pensant: " est ce que je vais retourner dans cet cabane ?" J'ai versé un peu de larme et c'était pas de l'hypocrisie mais du vrais sauf que mon envie de quitter cet endroit, de cette situation et de ne plus revenir était plus fort que mes pensées et mes pitiés pour lui et pour le reste. Je suis parti pour prendre 2 heures de route avant de monter dans un canoé pendant une bonne demi heure, c'était une calvaire. J'avais très peur mais j'ai pris ma décision et je ne vais plus la remettre en question avec des questions insignifiantes qui pourraient me faire changer d'avis. J'ai regardé pour la dernière fois notre maison et j'ai gémi profondément en disant dans ma tête " je suis désolé p'tite maison! adieu", j'ai  encore versé un peu de larme et j'avais le cœur très lourd en prenant mon sac et surtout de l 'avoir poignarder dans son dos comme ça.

 J'ai regardé pour la dernière fois notre maison et j'ai gémi profondément en disant dans ma tête " je suis désolé p'tite maison! adieu", j'ai  encore versé un peu de larme et j'avais le cœur très lourd en prenant mon sac et surtout de l 'avoir po...

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            Tout s'est passé très vite. J'avais oublié que j'étais à moitié marié et c'était un lourd engagement. Je croyais qu'en quittant la maison de mes pauvres parents, je serrai très heureuse mais nada!! je vivais les pires moments de mon existence. Avec  Happy E. , comme il tenait pertinemment à vivre avec la sienne, il refusait qu'on vivait en couple dans une maison à part sous prétexte que sa mère était vieille et que son benjamin de frérot était encore chétif et innocent (il avait 14 ans et il y avait encore ses frères ainés).  Et c'était pour moi un moyen de pression pour le quitter, je cherchais toujours des excuses pour fuir et le fais de vivre avec sa famille était un point fort pour moi. Il me manquait mais je me disait " il s'en remettra et il trouvera une amante qui  aimera vivre avec sa famille et le mérite un jour."






Ton indifférence *-*!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant