Ton indifférence *-*!

Un chapitre terminé, un autre commencé!

             Je me suis endossée sur la chaise et tout ce que j'ai vécu, tout ce que j'ai fais, tout ce que je disaient résonner dans ma tête. La musique que le chauffeur a mit était des trucs religieux et j'éprouvais quoi que je n'ai pas encore très à fond sur ce domaine, mais cela n'a pas duré du tout et avec les mouches, les poussières, la chaleur, j'étais plus que nerveuse. J'ai pris la pagne et je l'ai mis sur ma tête à cause du reflet de soleil sur ma place et j'étais furieuse car cela s'était toujours défait et au moment ou j'admirais la vue de quelque chose de vaste et de grandiose s'entremêlaient dans les poussières. J'avais juste une admiration qui pourrait me donner le sentiment que mes problèmes étaient moins graves et qui m'a amené par conséquent à moins m' en inquiéter. J'ai vu sa main entrain de m'aider à faire la pagne pour cacher le rayon de soleil.

    J'ai dit: " Merci!" timidement 

et il a dit " je t'en prie! tu n 'es pas d'ici?". 

       Je l'ai regardé et je savais pas ce qui m'arrivait mais au lieu de fermer mes clappées;

 je lui ai répondu: " non, je suis venu ici ce matin pour rentré en ville à cause de ma défunte tante mais je travail un peu plus loin d'ici!".

"Ah! mes condoléances Mme ou Melle ?" en souriant. 

             Mais bon sang, que me voulait ce mec? je l'ai regardé de travers et

 je lui ai dis "Mme!".

 et J'ai baissé ma face, Je rivais les regards à l'extérieur tout en mettant ma main sur mon nez et la bouche car la poussière entrait partout et je n'ai pas supporté du tout. Et je savais pas encore  car je sentais que je faisais la conne en ouvrant ma bouche:

 "Je peux avoir ta place stp? je ne supporterai plus ces poussières franchement, ça allait m'étouffer !" mais j'ai regretté après l'avoir dit. 

C'était trop tard. C'était le déclic qui nous à rapprocher.

 "est ce que t'es asthmatique? sinon pas de problème mais on va faire l'échange si le chauffeur ralentit un peu car la route est super mauvaise avec tout ces vagues de dos d'âne et cela va risquer de te faire tomber si on le fasse de suite, ou ??!"

"Non je ne suis pas asthmatique mais je ne supporte plus ces poussières et la route est super mauvaise et ça va me faire vomir d'ici peu!"

"T'as pas l'habitude de voyager en taxi-brousse? pour moi c'est presque tout les 2 à 3 mois que je viennes ici pour visiter ma famille et..."

"Donc c'était ta famille qui t'a bordée tout à l'heure avant notre départ?" lui disais-je"

"Tout à fait, c'était mamà, papà, Tencia ma sœur et ma grand mère la vieille et mon p'tit frérot, je suis d'ici et quand j'ai eu mon Bacc je montais dans la grande ville pour continuer mes études dans l'université."

              Je n'empêchais d'ouvrir grand les yeux quand il me parlait. Sa voix était si doux quand il disait : "mamà , papà" .  C'était tout ce que j'entendais à part le reste. Il devait être très proche de ses darons voir même plus. Ses parents devaient le gâter trop et c'est pour cela qu'il les aimait trop ou je sais pas. Pour moi, il n'y a pas un moment où je ne mettrai pas des pronoms perso avant les mots intimes genre ma mère, mon père, mes .....C'est ma façon, ou à vraie dire c'est la façon des hauts plateaux quand on parle de la membre de sa famille. 

"Ah! d'accord alors! c'est quoi toute ces chansons franchement c'est trop tropical et il n'a pas de playlists un peu cool ou quoi?" me disais-je sans savoir que je l'ai dis à haute voix et il à rigolé.

"Mais on est en brousse et c'est l'ambiance forclore des campagnards, ils aiment ça et tu n'as qu'à regarder juste en arrière et tu verras la face de ces voyageurs rayonnant sans se soucier !"

Je retournais et il disait la vérité, il n'y avait que moi qui était grincheuse et nerveuse, qui n'éprouvais pas du plaisir dans le car 

"T'as raison, peut-être que j'ai pas l'habitude c'est tout!" je disais ça tout en  fermant les yeux .

 Puis il m'a dit: "Mais tu travail comme quoi si c'est pas trop indiscret? au fait je me nomme Hillary M. et toi Mme?" il me regardait avec douceur .

Je l'ai souriais en retour et j'ai répondue: "Keïra Ram. enchanté, j'étais enseignante de la langue anglaise dans une lycée en brousse et c'était trop pas du tout mon assiette, j'en ai marre."

 Mais pourquoi je lui ai accordé un peu plus d'information plus qu'il ne me le demande? Que je suis bête.

"waw! s'exclamait- il, "Donc tu parles couramment la langue anglaise? " toujours en souriant et avec le regard taquin.

 "Non pas trop mais je me débrouille c'est tout! et toi tu fais quoi comme étude à l'université? j'ai étudié le Droit Civil dans ce même Université et j'en avais plus que marre de la corruption et tout ce qui allait avec donc j'ai changé de filière de la langue Anglaise et je faisais des p'tit boulots à la fois."

 Encore une fois on dirai que je sortais  de mon zone et je disais tant de chose plus qu'il ne fallait pas mais bon. Ceci était mon raisonnement à cet époque : je le connais pas, dès demain chacun à sa propre route et pour tuer le temps et la  longue route qui va être longue je m'en tape, je dis ce que je veux, j'ai pas de compte à rendre . 

"J'étudie l'économie (il a menti) et je suis à la fois dans l' Enseignement Nationale Sportif , à vrais dire mon premier option c'est l'EPS ou Education Physique et Sportif, dis tu fais quoi comme sport? " me demanda t- il sérieusement.

 Je restais ébahit et puis j'ai dis: " pourquoi tu me demande ça? ai- je l'air d'aimer le sport?" lui répliquais- je en roulant les yeux.

 Il souriait encore en disant: " oui avec l'Adidas climat cool tu ne passes pas inaperçue tu sais! t 'as du goût et même si tu ne disais pas; je savais que t 'es un meuf de la ville, je connais les filles campagnardes elles ne s'habilleraient pas comme ça!" me disait il avec assurance.

 "Tu crois? mais au le parcage j'ai vu pas mal de jeunes qui s'habillaient comme nous donc ils ne sont tous pas d'ici alors?" lui demandais je sérieusement.

 "Comme nous? " me disait il en souriant. Je savais même pas que je disais ce mot "comme nous" c'est sortit comme ça . 

A ce moment je me suis retourné a le regardé disons en 90 degré de ma place.  (Avec ma façon tactile, je suis sensible à la fois ) Je lui ai tapé les genoux mais c'était juste involontaire . Mais ..... 

Je l'ai fixé et puis j'ai dis: "Je disais ça dans le sens propre pour dire que dorénavant on est venu de l'Université de la ville et on s'habillait pas comme les jeunes d'ici c 'est tout! oh! la la les mecs, franchement hein!"