Le volcan explose
et nous expose
sa toxicité volatile,
nous transforme en fossiles,
fait de la nation de notre raison
une nouvelle Pompéi
dont il ne reste que la peur qui
trahi les visage piégé dans le paysage
calciné par les ravages du passage
de la lave, colère qui encore
aujourd'hui fait des mort.
On croit voir une montagne,
qui est du ciel la compagne :
or, le sang de Lucifer coule
dans le cœur des cette goule ;
et cagoule retirée, nous montrant
son vrai visage, nous voyons-là le volcan !
Il ne faut voire en ce cauchemar
quelconques raisons justifiant
de faire de l'Homme un méchant,
de faire du noble un bâtard :
La couleur du ciel de son esprit
n'était bleu, mais rouge vermeille,
et comme lors de notre réveille,
nous avons levé la tête au ciel, et compris :
les flots rouge des mers agitée de son cœur
n'étaient qu'aux rancœurs la cruelle
couleur rendue, -peut-être y est-il un navire
de bonté perdu à la dérive dans l'océan damné,
que nul ne peut plus sauver,
et qu'il y a des valeurs naufragées occupées à gémir-
et au Salut l'échos d'une moquerie
car il ne trouve pas en la Paix une patrie.
Les nuages noires projettent des ombres sombres
qui ombrent en nombres les songes que l'on dénombre
de plus en plus comme un mensonge qui longe la réalité
pour se cacher à la frontière du possible de l'humanité,
et pourtant on doit trouver la lumière,
avant que nous en donne une Lucifer,
pour combattre la dystopie et la tyrannie,
avant que nous aussi nous rejoignons la folie.