La tourbière

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Lorsque s'embourbent

les bons sentiments dans la tourbe

de la misère, c'est alors

que jusqu'à notre cou

nous enseveli la boue

et enlise entier notre corps.

Et donc que faire,

puisque piégé dans la tourbière

notre dévotion à rien ne sert

et que le temps devient poussière ?

Se battre à ne sentir que fatigue

jusqu'à ce qu'un secours te prodigue

les soins dont tu as tant besoins,

les soins dont tu attends les biens ?

Non, personne d'aujourd'hui

viendra en aide à ta vie :

ils sont tous trop épris

de leurs propres petits soucis.


Que faire si ce n'est rêver

que vienne quelqu'un t'aider :

c'est te sacrifier pour demain,

que nul autre ne soit au pétrin

ce qu'est le locataire de la tourbière.

Agitent tes bras dans le dessein

d'enlever toute la poussière :

fais l'entretient des futures destins

qui ne sont que les tiens,

offres leur le bonheur par le labeur

des travaux rendu par tes deux mains !

Tu peux si tu le veux,

toi dont nul entend les vœux,

sacrifier le "toi" pour faire de l'autre le roi :

tu peux tout donner et n'espérer qu'un monde

qui soit moins immonde, inondé de beauté,

et où moins de gens dérèglés, ensanglanté, pondent

des idées maudite qui éclosent en un éclaire sans pitié

mené par seulement la colère nourrie par la chaire

du cœur qui pourrit en une folie sans repaire...


Toi, piégé, sans le savoir,

tu peux devenir le cauchemar

ou tu peux devenir l'histoire de nos espoirs :

instigué un changement qui montra son pouvoir

au soir de ta vie dont tu sera fière :
tu sera un peu pour nous un père,
tu sera un peu pour nous une mère,
des parents, des paires, un repaire.

Les intempériesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant