Que le blizzard est bizarre,
Dans le cœur froid de l'attenteur
Une violence met le bazar.
L'attenteur te traite de pendard,
Il voudrait être ton tueur !
Que c'est bizarre, le blizzard !
Celui qui, en lieu et place
De son cœur, a mis de la glace,
Peut toujours sentir la chaleur
D'une vieille querelle, ancre rancœur.
Cessez les masques, regardez-là
Au fond de la toundra :
Toujours de tenir l'arbre de vie ;
Et la vie, ce sont des sentiments,
Car s'il en était autrement,
Nous serions morts dans la folie.
Cessez de penser être un faucheur,
Un survivant ou un sans-cœur ;
Puisque comme moi : vous êtes humain,
Ne trouvant pas toujours le bon chemin.
Qu'il est bizarre de vouloir être blizzard.
