Prise à la pluie,
loin de sa bâtisse,
Ô mélancolie
qui s'immisce
dans mes fondations...
Comme une goute
qui traverse le plancher pourri
en une averse de doute,
dedans ma tête abrutie,
qui se déverse : quelle inondation !
Mélancolie qui m'offreun vestige marin, un coffre
noyé jadis par des larmes ;
Il contient une arme :
l'émotion contenue dans ma lamentation.
Prise à la pluie,mais jamais rendue
car la pluie ne dure pas.
M'ayant mené à la folie,
ayant fais de moi
un bateau perdu :
maintenant je suis libre,
à nouveau mon cœur vibre.
Ô mélancolie,
Souvenir de la pluie.