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la vie est faite de contrariétés, insignifiantes à l'échelle de la galaxie, mais toujours renouvelées.
(vérifiez que vous avez lu le chap précédent, y a eu un bug de notifs je crois !)
29 mai 2024, clairefontaine.
Benjamin ne se défait pas de son sourire alors qu'il arrive à Clairefontaine. Tout ici lui a manqué depuis la dernière fois qu'il est venu, mais surtout ses coéquipiers et amis et le sentiment de maison que lui apporte le lieu. Après avoir salué tout le monde dans l'entrée, il récupère rapidement ses affaires qui ont été préparées en amont et grimpe d'un étage pour retrouver sa chambre habituelle. Il y dépose sur le champ tous ses habits avant de redescendre pour accueillir le reste de ses coéquipiers.
— Hey, félicitations pour votre titre !
Il serre fortement dans ses bras ses anciens coéquipiers qui atterrissent tout juste du pays où ils retourneront d'ici une dizaine de jours.
— Merci.
Il prend Kingsley dans ses bras tout en voyant qu'il ne parait pas très heureux en cette fin de saison jugée interminable d'après ses dires la dernière fois qu'ils ont communiqué. Il a eu droit aux nombreuses plaintes de ses amis tout au long de l'année sur le niveau de jeu proposé par la meilleure équipe allemande et le fait qu'ils n'arrivaient à strictement rien.
— J'espère que vous avez dit aux supporters de s'excuser auprès de Deniz et de lui dire « Oui Deniz, nous nous excusons car tu avais raison et nous avions tort » !
Un faible rire échappe à celui qui a gagné dans tous les clubs par lesquels il est passé.
— Y avait bien qu'eux qui voulaient pas voir qu'ils étaient bien meilleurs dans ce qu'ils proposaient.
Les prunelles du brun se mettent à pétiller.
— Ben c'est sûr qu'on l'a bien vu quand vous les avez affrontés, les deux d'ailleurs !
Il se fait gentiment pousser par Dayot intégrant la conversation après l'avoir écoutée d'une oreille.
— Comme si ça te dérangeait ! Tu dois être fier de les voir finir devant nous.
Il faut quelques secondes à Benjamin pour réfléchir. Il reste silencieux alors que la caméra rode. Mais oui, il est très heureux de voir le club qui lui a servi d'immense tremplin aussi haut dans le classement.
— Tu dis rien hein mon Ben ?! Ton silence vaut mille mots !
— Après, fier ou pas fier, ils méritaient plus qu'une équipe qui sort de coupe d'Allemagne face à une d3 après un but à la 96è minute non ?
