10 - SNIPER

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Je dois la persuader de passer la nuit avec moi. Même si nous ne faisons rien d'autre que discuter, j'ai besoin d'elle. Les deux dernières semaines ont été à la fois les plus ardues et les plus magnifiques de mon existence. Ce n'est qu'à présent que nous sommes rentrés que je réalise cela. Alors qu'auparavant je n'en étais pas certain, aujourd'hui je le suis : c'est elle. C'est pourquoi j'ai repoussé Malia, mon plan de sexe habituel avant cette mission.


Je peux sentir à sa poitrine qui se colle contre moi à quel point elle en a également envie. Pourquoi est-ce qu'elle se met autant de barrières ? Je n'ai pas l'impression d'être le seul à ressentir à quel point nos deux corps sont amoureux mutuellement ! Ensuite, tel un supplice, je lui demande :


- S'il te plait, partons d'ici et allons chez moi.


Elle me fixe à nouveau droit dans les yeux pour me répondre :


- Je suis en capacité de te donner une soirée, s'il te plait ne m'en demande pas plus.

- Je prends tout ce que tu veux bien m'offrir, c'est toi qui fixes les règles.


Ne comprenant pas là où je veux en venir, j'ajoute :


- Je suis entièrement fait pour toi. Pour une nuit, je suis disponible. Pour plusieurs, je suis également présent. Si un jour tu changes d'avis et me veux pour la vie, je suis doublement présent.

- Sniper, tu ne peux pas m'affirmer cela... Nous ne savons presque rien l'un de l'autre, à commencer par nos véritables noms...

- Si ce n'est que ça, dis-je en lui coupant la parole, ça peut d'arranger. Je m'appelle Tyler.


Elle me regarde surprise, et continue :


- Tu sais que tu viens d'enfreindre une règle importante entre SEAL quand même ?

- Et alors ? Tu n'es pas n'importe qui, c'est différent.


Elle m'offre un regard doux, avant d'ajouter :


- Je m'appelle Charlie.

- Alors Charlie, permets-moi de t'inviter à quitter ce bar pour partir chez moi.


Son regard tendre se métamorphose et devient un regard empli de désir et de sournoiserie. Elle se mets sur la pointe des pieds, puis murmure à mon oreille :


- Tu n'avais pas parler de me prendre ici, tout de suite ?


Elle reprend sa position d'origine tout en me fixant avec attention et esquissant un sourire narquois.


Bordel, qu'elle va me rendre dingue !


Ni une, ni deux, je pose mes lèvres avec violence sur les siennes et nos langues reprennent la danse enflammée qu'elles avaient interrompue trop tôt. Je la porte immédiatement contre moi en la saisissant par-dessous les cuisses, tandis qu'elle resserre la position en rejoignant ses deux chevilles. Je me rends immédiatement aux toilettes et m'assure de bien verrouiller la porte. Quand je la pose au sol, elle prend la décision de reprendre les choses en main et c'est moi qui me retrouve plaquer violemment à la porte des toilettes. Elle défait le bouton de mon jean et passe sa main entre ce dernier et mon caleçon, serrant fermement ma queue. J'essaie de prendre le contrôle, mais il semble qu'elle ne soit pas prête à me permettre d'y parvenir. Elle prend la décision de passer à l'étape suivante en descendant mon jean avec mon caleçon à hauteur de mes mollets. Elle reprend rapidement le contrôle de ma queue et s'amuse avec elle. Bordel, que c'est bon. Alors que j'étais sur le point de saisir sa nuque pour l'embrasser, elle me surprend en se baissant au niveau de mes parties intimes. Elle ne montre aucune hésitation et lèche mon gland tout en me fixant. Je vais lui éjaculer dessus si cela continue, avant même qu'elle ne commence à me sucer. Je lui attrape une poignée de cheveux avec ma main gauche, afin de lui faire comprendre que je n'attends qu'elle. Elle comprend immédiatement le message et introduit ma queue entre ses deux lèvres pulpeuses, ce qui me fait éclater de plaisir.


- Bordel ce que tu fais ça bien Charlie, lâchai-je sans retenue. Je vais bientôt jouir, finis-je pour la prévenir que si elle souhaite se retirer, c'est maintenant.


Je n'ai droit qu'à son accélération autour de ma bouche en tant que seule réponse. Je ne peux plus tenir et, rempli d'excitation, je laisse échapper ma semence profondément dans sa gorge tout en gémissant de bonheur. Personne ne m'avait sucé de la sorte comme elle vient de le faire. Jamais personne ne m'avait procuré autant de plaisir. Il est indéniable que lorsque nous sommes avec la bonne personne, nous ressentons le sexe de manière différente.


Aussi étonnant que cela puisse sembler, elle a perdu toute son audace et n'ose pas poser son regard sur moi, et je remarque même le rougissement de ses joues. N'ayant pas envie d'en finir à présent, je saisis son menton afin de la contraindre à faire face à mon regard. Je souhaite qu'elle réalise combien mes yeux sont remplis de désir pour elle. Je ne lui laisse pas suffisamment de temps pour se défiler et je l'attire contre moi. Je saisis son t-shirt blanc de mes deux mains et le fait passer au-dessus de sa tête. Je détache son soutien-gorge et je découvre un paysage qui correspond à mes plus grands rêves. Avec mon regard toujours fixé sur elle, je saisis son sein gauche et titille son téton avec mon pouce. En ouvrant les lèvres, elle émet un léger gémissement tandis que son regard reste fixé dans le mien.


Mon regard se détache du sien et je saisis son deuxième téton entre mes lèvres en l'aspirant. Elle s'accroche à ma nuque, me donnant signe de poursuive. En mordillant son sein droit, j'abandonne le sein gauche et défait le bouton de son jean avec force. Dès que je touche son clitoris avec ma main gauche, je la sens déjà toute mouillée, ce qui me donne une nouvelle érection. Si je puis dire, qui tombe à pic. J'introduis doucement un doigt dans son nid d'amour, puis un autre. Elle émet un autre gémissement, mais cette fois-ci beaucoup moins discret. Je porte un sourire victorieux et prend la décision de mettre fin au supplice. Je lui enlève le pantalon jusqu'aux chevilles, la retourne et la prends en levrette. Je voulais vraiment la prendre dans un endroit plus excitant que celui-ci, mais je n'ai pas réussi à m'y résoudre. Après avoir commencé mes mouvements doucement, j'accélère mes mouvements et, très clairement, je la baise. Immédiatement, j'ai besoin de la baiser. Cependant, j'espère sincèrement pouvoir la ramener chez moi et lui offrir l'amour qu'elle mérite.


Après avoir senti son sexe se contracter autour du mien et l'entendant gémir de bonheur, je suis convaincu que je peux aussi finir. Il m'en faut quelques minutes pour me délecter à mon tour tout en ralentissant jusqu'à m'arrêter. Je m'éloigne d'elle, puis nous nous rhabillons.


Quand elle se tourne vers moi, je la supplie à nouveau de m'accompagner chez moi, mais elle refuse.


- Pourquoi refuses-tu, tu n'as pas apprécié ? J'ai cru voir le contraire justement. Demandai-je, assez surpris.

- Crois moi Tyler, j'ai plus qu'aimer. C'était waouh, j'ai même pas les mots, vraiment. Mais je ne peu t'offrir plus que ça, il faudra t'en contenter.

- Pourquoi mets-tu autant de barrière Charlie ? lui demandai-je, en saisissant sa joue avec la paume de ma main.

- Je suis désolée Sniper, je n'ai pas envie d'en parler. C'est à prendre ou à laisser.


Je ne peu m'empêcher d'afficher une mine déçue et elle le remarque directement, puisqu'elle ajoute :


- Ecoute Tyler, tu es quelqu'un de si exceptionnel. Je ressens ce truc entre nous, mais je ne peu pas. Je ne peu pas souffrir à nouveau.

- Pourquoi souffriras-tu forcément ?

- Parce que c'est une évidence, l'amour avec un militaire rime avec souffrance. Je l'ai vécue une fois, pas deux.


Elle ne me donne pas le temps de faire un autre commentaire, elle ouvre la porte et quitte les toilettes.

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⏰ Dernière mise à jour : Jun 09, 2024 ⏰

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