Chapitre 17

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Après s'être bien amusés sur la plage, ils rentrèrent vers 19 h.

Bakugo n'avait pas reparlé à Kirishima depuis.
Le rouge ne savait pas pourquoi.
Est-ce que « ses petites blagues » l'avaient mis mal à l'aise ?
Est-ce que ça l'avait juste énervé ?
Est-ce qu'il avait fait autre chose ?
Mais dans ces cas-là tout était possible.

Kirishima : Bakugo !

Le blond, allongé sur le dos, en train de lire un livre, ne daigna même pas à relever la tête vers lui.

Bakugo : Quoi ?
Kirishima : ...Tu vas bien ?
Bakugo : Oui.
Kirishima : Tu es sûr ?
Bakugo : Tu es sourd ?
Kirishima : Tu as l'air énervé.
Bakugo : Tu vas m'énerver.
Kirishima : ...Ok, je te laisse tranquille.

Il se sentait mal.
Pourquoi son ami l'avait rejeté si facilement ?
Qu'est-ce qu'il lui avait fait ?
Il en avait marre de ne pas avoir de réponses.
Il savait que son meilleur ami n'allait pas bien, pourtant cet idiot ne voulait pas lui répondre !

Kirishima : Non, j'en ai marre ! Tu me réponds.
Bakugo : Pardon ?
Kirishima : Qu'est-ce que tu as !
Bakugo : Ça y est, tu me saoules, barre-toi.
Kirishima : Non.
Bakugo : ...

Le blond ne comprenait pas pourquoi Eijiro l'emmerdait autant.

Kirishima : Je veux passer de bonnes vacances ! Et là, on fait que s'embrouiller. Je n'ai pas envie de ça et toi non plus.
Bakugo : ...Tu es un connard, qui râle alors que tu fais 20 fois pire.
Kirishima : Quoi ?
Bakugo : Tu râles parce que je ne t'avais rien dit sur mon orientation et que je l'avais dit à Mina qui l'a deviné. Mais toi TU vas dire à tout le monde, sauf moi, qui tu aimes.
Kirishima : ...Je t'ai déjà dit que-
Bakugo : La ferme.
Kirishima : Je te le dirais.
Bakugo : Quand ?
Kirishima : Je sais pas, quand tu arrêteras de faire ton gamin !
Bakugo : ...
Kirishima : ...

Les meilleurs amis se regardèrent dans les yeux.
Depuis quand ils se disputaient autant ?

Kirishima : ...Désolé.
Bakugo : Ouais.
Kirishima : ...

Le rouge soupira et s'allongea à côté de son ami.

Kirishima : Tu peux poser ton livre, s'il te plaît.

Il le fit.

Bakugo : Quoi ?

Eijiro se redressa pour poser sa tête sur le torse du blond et entoura sa taille de ses bras.

Bakugo : Qu'est-ce que tu fais ?
Kirishima : Je règle nos problèmes.
Bakugo : Hein ?
Kirishima : On est en froid, donc je te fais un câlin pour nous réconcilier.
Bakugo : ...
Kirishima : Et si tu veux qu'on se réconcilie, joue avec mes cheveux.
Bakugo : Tu veux juste que je joue avec tes cheveux.
Kirishima : ...Non...Je veux qu'on se réconcilie.
Bakugo : Tu mens.
Kirishima : Je veux vraiment qu'on se réconcilie !

Il releva la tête vers lui, le menton posé sur son torse.
Il fit des yeux de chiens battus.

Kirishima : S'il te plaît.
Bakugo : ...
Kirishima : Mon meilleur ami de la vie.
Bakugo : Tu es chiant, putain.
Kirishima : Donc tu ne m'en veux plus ?
Bakugo : Si tu me laisses lire tranquille, je te pardonne.
Kirishima : D'accord !

Katsuki se mit à jouer avec les cheveux d'Eijiro avec sa main droite et rattrapa son livre pour le finir avec sa main gauche.
Kirishima était content.
Il avait réussi à avoir deux choses.
Des papouilles.
Et le pardon de son ami.
Il ne pouvait pas rêver mieux.

Kirishima : Je connais le mec que tu as embrassé.
Bakugo : ...Quoi ?

Bon sang, pourquoi il avait dit ça !

Kirishima : Rien, oublie.
Bakugo : Réponds.
Kirishima : Euh, non le mec ne veut pas que tu saches !
Bakugo : Donc il se souvient de moi ?
Kirishima : Oui, non...Euh non !
Bakugo : Il vient de ton collège du coup ?
Kirishima : Je croyais que tu t'en foutais !
Bakugo : Plus maintenant.
Kirishima : Si.
Bakugo : Non.
Kirishima : Allez, bonne nuit.

Le rouge se détesta d'avoir révélé cela.


À suivre...
Petit chapitre !
Je suis malade comme un chien c'est horrible 🥲

Amour // KiribakuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant