Amour // Kiribaku

Chapitre 18

??? : Je ne sais pas, je te trouve plutôt sympa.
Bakugo : Mouais.
??? : Et plutôt beau.

Le blond fut étonné de cette remarque.
Pourquoi lui dire ça ?
Est-ce que c'était l'alcool ?
En tout cas, il n'avait pas envie d'arrêter cette conversation.

Bakugo : Arrête de boire.
??? : Tu as un verre dans la main !
Bakugo : Pas faux.
??? : Désolé, je ne voulais pas te gêner.
Bakugo : Quoi ?
??? : Quand j'ai dit que tu étais beau, je ne voulais pas te rendre mal à l'aise.
Bakugo : Mais pourquoi tu me le dis ?

L'estomac de Katsuki se retourna quand le garçon en face de lui le regarda de la tête au pied.

??? : Parce que je le pense, tu es beau, Katsuki...C'est ça ?
Bakugo : Ouais.

Il lui fit un grand sourire.
Que l'explosif ne put s'empêcher de trouver mignon.
Qu'est-ce qu'il lui prenait bon sang ?

??? : Tout va bien ?
Bakugo : Ouais ouais...Tu viens d'où ?
??? : Du collège Musutafu.

.

.

.

Le blond se réveilla, le livre lui était tombé des mains.
Kirishima dormait toujours sur son torse.
Sa main était toujours dans ses cheveux.

Il regarda l'heure.
21h.

Son regard s'arrêta sur son ami.
Il n'avait pas de gel.
Ses cheveux étaient étonnamment doux.
Un air de tranquillité siègeait sur son visage.

C'était envoutant.

Bakugo : ...

Ritsuki : Vous dormez toujo-
Bakugo : Chut.
Ritsuki : Ah pardon...
Bakugo : Qu'est-ce qu'il y a ?
Ritsuki : On mange.
Bakugo : Ok, on arrive.
Ritsuki : D'accord !

La petite partit, le sourire aux lèvres.

L'explosif s'attarda quelques secondes sur le visage de son ami.

Ce dernier se redressa, sans rien dire, et l'embrassa.

Katsuki crut que son ventre allait exploser.
Il cligna des yeux et vit Kirishima, toujours endormi, sur lui.

Bakugo : ...Putain...Réveille-toi connard.

Il lui secoua l'épaule.

Kirishima : Quoi ?
Bakugo : Debout, on bouffe.
Kirishima : Tu vas bien ?
Bakugo : Bah oui.
Kirishima : Tu as un ton froid.
Bakugo : Non.
Kirishima : Si.
Bakugo : La ferme et lève-toi !
Kirishima : C'est quoi ton problème ?
Bakugo : Aucun.
Kirishima : Si ! Je ne vais pas bouger tant que tu ne me le dis pas !

Bakugo soupira.
Comment lui expliquer ça ?
"J'ai eu une hallucination où tu m'embrassais ?"

Kirishima : S'il te plaît.
Bakugo : Le type que j'ai embrassé, tu le connais, car il vient de ton collège.
Kirishima : Quoi ?
Bakugo : Tu n'étais pas à Musutafu ?
Kirishima : Si...
Bakugo : Donc Mina le connait aussi ?
Kirishima : Oui...
Bakugo : Ok.
Kirishima : C'est ça le problème ?
Bakugo : Non, c'est juste que tu me caches beaucoup de choses.
Kirishima : Je sais...Pardon.
Bakugo : Laisse tomber.

Il essaya de se redresser pour partir.

Kirishima : Attends.
Bakugo : Quoi ?
Kirishima : ...Je-
Bakugo : Dépêche toi.
Kirishima : Rien, c'est bon, allons manger.

Il se leva et descendit voir ses amis.

Bakugo : ...

Les deux amis n'arrivaient plus à se comprendre.

Mina : Tu vas bien, Kirishima ?
Kirishima : Oui, oui ! Bon, on mange quoi ?

Denki : Tu es bizarre, mec.
Bakugo : Ta gueule.
Denki : Tu peux en parler hein, au lieu de râler !
Bakugo : Non.
Denki : C'est Kirishima qui te fait tourner la tête ?
Bakugo : Quoi ?
Denki : Je sais pas, dans l'eau, j'avais l'impression que vous vous taquinez.
Bakugo : Putain, tu sers Pikachu.
Denki : Quoi ? Tu avais l'impression d'être fou ?
Bakugo : Ouais.
Denki : Je suis presque sûr qu'il te draguait.

Cela soulagea Katsuki.

Denki : Et toi, tu rougissais juste comme une victime...
Bakugo : ...
Denki : ...
Bakugo : ...
Denki : À boire ?
Bakugo : Je vais te buter.

Kirishima : Pourquoi Denki se fait courser ?
Mina : Je sais pas.
Kirishima : Il va finir par comprendre ! Il est intelligent.
Mina : Détresses, même s'il comprend, il sera dans le déni.
Kirishima : Tu penses ?
Mina : J'en suis sûr !
Kirishima : Ok, ok.

Sero : Salut !
Mina : En parlant de déni.
Sero : Quoi ?
Mina : Riennnn...

Le rouge se moqua de son amie.

Puis, il observa Katsuki.
Bizarrement, il écoutait Denki parler.

Denki : Il te regarde, fait-lui un clin d'œil.
Bakugo : Non.
Denki : Allez !
Bakugo : Non.
Denki : Il va gagner, encore.
Bakugo : Je ne vais pas lui faire un clin d'œil, c'est beau et ridicule.

Kirishima voyait le blond, lui jetait des petits coups d'œil.
Comme pour vérifier s'il le regardait toujours.
Alors, il prit son plus beau sourire et lui l'adressa.
Quand Katsuki resta bloqué sur lui, le rouge lui fit un clin d'œil et partit voir Ritsuki.

Bakugo : ...
Denki : Et voilà ! Il a gagné ! Tu aurais dû m'écouter !
Bakugo : Ferme bien ta gueule !
Denki : ...Trop nul.

À suivre ...

Toujours écouter Denki !!!!