Chapitre 24

733 63 11
                                        

Cela faisait des jours qu'ils étaient rentrés des vacances.

Kirishima et Bakugo ne s'étaient pas revu.
Ils continuaient à discuter par messages, mais moins que d'habitude.

Et le blond l'avait bien remarqué, mais il ne disait rien.
Il était déjà reconnaissant qu'Eijiro ne lui pose pas de question, il n'allait pas en plus l'emmerder avec ça.
Même si ça lui faisait un petit pincement au cœur de voir son meilleur ami un peu s'éloigner de lui.
Mais bon, il ne pouvait pas tout avoir.

Et puis là, il était occupé à réfléchir à autre chose.

Mina : Ne dis pas ça Kiri !
Kirishima : Je suis sûr que c'est vrai.
Mina : Non, il doit juste rien dire pour ne pas t'embêter.
Kirishima : Tu crois vraiment qu'il a vu qu'on se parlait moins ?
Mina : Évidemment !
Kirishima : Pas si sûr...
Mina : Kiri, ça te ressemble pas d'être pessimiste !
Kirishima : Je sais, je sais... C'est juste que...
Mina : Que ?
Kirishima : On s'est beaucoup disputés à la plage, puis embrassé et depuis plus rien.
Mina : Laisse-lui un peu de temps, c'est Bakugo, en sentiment, c'est pas une flèche.
Kirishima : Tu crois que je devrais tourner la page.
Mina : C'est toi qui vois mais...
Kirishima : Mais ?
Mina : Si tourner la page te rend ton petit sourire, fais-le maintenant sinon je pense honnêtement qu'il pourrait se passer un truc entre vous. Il t'aime ça se voit.
Kirishima : Mh...
Mina : C'est évident pour tout le monde sauf lui.
Kirishima : Mh...
Mina : Bon, tu sais quoi ? J'envoie quelqu'un chez lui.
Kirishima : Denki ? Sero ?
Mina : Pire.
Kirishima : Hein ?
Mina : J'appelle Izuku !

Le blond n'arrivait pas à se rendormir.
Dès qu'il fermait les yeux.
Il s'y revoyait.

Attraper le visage de Kirishima pour l'embrasser.
Il se souvenait tout.
De la sensation de ce contact.
Des mouvements de leurs lèvres.
Du bruit de leur respiration.

Bakugo : PUTAIN !!!

Mitsuki : S'il a encore pulvérisé un coussin...
Masaru : C'est la septième fois depuis qu'il est rentré, c'est bizarre.
Mitsuki : Il est bizarre tout court chéri.
Masaru : Bah Suki'.

Quelqu'un toqua à la porte.

Mitsuki : Oh, Izuku, qu'est-ce que tu fais là ?
Midoriya : Je voulais un peu discuter avec Kacchan !
Mitsuki : Il est dans sa chambre, fais attention, il est de mauvaise humeur !
Midoriya : Comme d'habitude !
Mitsuki : Pas faux.
Masaru : Mitsuki !

Le vert entra dans la chambre du blond.
Il le fit, recroquevillé sur lui-même, un cadavre de coussin dans les bras.

Midoriya : Tout va bien ?
Bakugo : Qu'est-ce que tu fous là toi ?!

Il n'avait pas l'air très ravi de parler avec Izuku.

Midoriya : J'ai croisé Kirishima et il n'avait pas l'air bien... Et vu que tu es son ami, peut-être que tu en sais plus.
Bakugo : ...Et pourquoi tu veux savoir ?
Midoriya : Kirishima a toujours été gentil et un soutient pour toute la classe ! J'aimerais l'aider.
Bakugo : Bah tu ne peux pas, casse-toi.
Midoriya : Pourquoi ?

Le blond soupira et lança son coussin par terre.

Bakugo : Pas bien, c'est-à-dire ?
Midoriya : Perdu dans ses pensées, il ne souriait pas, enfin sauf quand il m'a vu, mais après, c'est tout.
Bakugo : ...

De toute manière, il fallait bien que ça sorte.

Bakugo : C'est ma faute, je crois.
Midoriya : Comment ça ?
Bakugo : Tu sais le gars en 3ᵉ ?
Midoriya : Oui, Kirishima.
Bakugo : ...
Midoriya : Quoi ?
Bakugo : ...
Midoriya : Ah...Tu ne l'avais pas reconnu ?
Bakugo : Et tu ne t'es jamais dit que venir me le dire, c'est cool ?
Midoriya : Je pensais que tu le savais moi.
Bakugo : Tu es vraiment une merde, bref, ce n'est pas là le problème.
Midoriya : Sympa...
Bakugo : Il me kiffe et comme un con, je l'ai embrassé et maintenant, bah ça donne ça.
Midoriya : Vous êtes ensemble ?
Bakugo : Bah non.
Midoriya : Mais il t'aime.
Bakugo : Et ?
Midoriya : Tu l'aimes ?
Bakugo : ...
Midoriya : Ah ! C'est toi le problème.
Bakugo : Ferme ta gueule.
Midoriya : Tu l'as embrassé et là, tu as l'air un peu pitoyable sans lui.
Bakugo : Je sais, ta gueule.
Midoriya : Pourquoi tu n'assumes pas que tu l'aimes aussi ?
Bakugo : Car je n'en sais rien.
Midoriya : Tu n'en sais réellement rien ou tu préfères nier ?
Bakugo : Qu'est-ce que tu insinues ?
Midoriya : Tu le sais très bien.
Bakugo : ...
Midoriya : Tu ne vas pas le perdre si tu te mets avec...Et admettons, cela se passe mal...C'est Kirishima, à part si tu es vraiment une chose horrible, il sera toujours là pour toi.
Bakugo : Ne parle pas comme ci, tu le connaissais par cœur.
Midoriya : Très bien, je me mens quand je dis ça ?
Bakugo : ...
Midoriya : Kirishima est gentil, attentionné et patient...Il te laisse le temps que tu veux, je ne dis pas que tu lui dois une réponse, mais...Tu lui as donné un espoir malgré tout, et ça, tu ne peux pas l'ignorer.
Bakugo : C'est bon, j'ai compris, casse-toi.
Midoriya : J'espère t'avoir aidé !
Bakugo : Ouais, ouais, barre-toi.
Midoriya : On se voit à la rentrée !
Bakugo : Ouais...

Izuku partir, laissant Bakugo seul avec ses pensées.



À suivre...
Petit avancement !

Amour // KiribakuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant