Amour // Kiribaku

Chapitre 20

Le blond s'était réveillé vers huit heures du matin.
Il était toujours dans les bras de son ami.

Il se rappela leur discussion d'hier soir.
Cet idiot disait gagner 4-0 et avait passé cinq bonnes minutes à l'embrasser.
Enfin, pas sur les lèvres, mais dans le cou, sur la joue, le front, la mâchoire, etc.

Katsuki avait beau réfléchir, il ne comprenait pas.
Pourquoi Kirishima se comportait comme ça ?
Il avait bien compris qu'Eijiro flirtait avec lui, mais dans quel but ?
Est-ce que son meilleur ami l'aimait ?

Et pourquoi ne l'avait-il pas remballé depuis le début.

Bakugo le regarda.
Cet idiot dormait, laissant échapper un léger ronflement.

L'explosif le dévisagea, mais son regard s'arrêta sur ses lèvres.
Il bloqua un moment dessus.

Puis, d'un coup, Eijiro se réveilla et l'embrassa.

Bakugo crut que son ventre allait exploser.
Il détestait cette sensation.
Il savait que c'était provoqué par une forte émotion.

Bakugo : Putain...

Et maintenant, il pensait à ça.
Que faire ?

Bakugo : Kiri'.
Kirishima : ...
Bakugo : ...Merde.

Ritsuki : Tu es là.
Bakugo : Oui.
Ritsuki : Pourquoi tu n'as pas dormi avec moi ?
Bakugo : Je me suis réveillé dans la nuit Ritsuki.
Ritsuki : ...

Il leva les yeux au ciel et fit signe à sa sœur de venir.

Elle grimpa et se mit entre les deux, pour atterrir dans les bras de son frère.

Ritsuki : J'ai mal dormi.
Bakugo : Pourquoi ?
Ritsuki : J'ai vu des gens.
Bakugo : ...Et ?
Ritsuki : Je leur ai dit que je voulais dormir et ils m'ont dit de venir avec eux.
Bakugo : Et qu'est-ce que tu as fait ?
Ritsuki : J'ai dit que j'étais fatiguée et je me suis endormie.
Bakugo : Ils ont disparu ?
Ritsuki : Oui, c'est la première fois qu'ils disparaissent alors que je reste dans la même pièce !
Bakugo : C'est bien.
Ritsuki : Je suis forte !
Bakugo : Oui, Kirishima a raison, tu es très forte.
Ritsuki : Plus que toi ?
Bakugo : Il ne faut pas déconner princesse.
Ritsuki : Zut.

Katsuki pouffa.

Denki : Moh, vous êtes mignons tous les trois.
Bakugo : Tais-toi.
Denki : Sinon, tu vas faire quoi avec lui ?
Bakugo : Je ne sais pas.

Denki attrapa un verre, rempli de jus d'orange avant de se retourner vers son ami.

Denki : J'ai tout mon temps, raconte.
Bakugo : Tu me saoules.
Denki : Je sais, mais je sais aussi que tu veux te confier.
Bakugo : Il me drague et je ne le repousse pas...Je ne sais même pas pourquoi, mais j'apprécie en fait.
Denki : Tu l'aimes ?
Bakugo : Je m'en serai rendu compte avant.
Denki : Parfois entre amour et amitié, c'est compliqué, mec.
Bakugo : Mouais.
Denki : Fais au feeling, c'est souvent là où on a la réponse.
Bakugo : Tu n'es pas si con parfois.
Denki : Je sais.
Bakugo : Donc il m'aime cet abruti.
Denki : Je n'ai jamais dit ça.
Bakugo : Je ne suis pas débile, entre vous qui me cachez ça alors que vous êtes des balances et lui qui me dit que si le type lui fout un râteau, c'est sûr que je ne le réconforterai pas...Et puis, il ne veut pas me le dire et surtout, il me drague.
Denki : Ok...Peut-être...

Mina : Denki !
Denki : Mais il a tout compris déjà.
Mina : Tout ?
Denki : Oui.
Mina : Même la troisième ?

Katsuki fronça les sourcils.
La troisième ? Ah, le garçon qu'il avait embrassé.
Qui était dans leur collège-
...

Bakugo : Putain, mais je suis un gros con.
Ritsuki : Bah-
Bakugo : Bouche-toi les oreilles.
Ritsuki : D'accord.
Bakugo : En fait, dégagez, tous. Revenez dans une heure.
Denki : Euh, ok.
Mina : Tu viens Ritsuki ?
Ritsuki : D'accord !

Ils partirent.

Le blond secoua Kirishima.

Kirishima : Plus doux le réveil.
Bakugo : Quoi ? Tu préfèrerais que je t'embrasse, comme à la soirée peut-être ?
Kirishima : Oui-Attends quoi ?
Bakugo : ...
Kirishima : Ok, c'était moi...Mais je m'en suis rendu compte que quand tu m'en as parlé.
Bakugo : Je t'en ai parlé il y a un moment, connard !
Kirishima : Pardon ! J'avais peur que...Que tu me détestes...
Bakugo : Que je te déteste pour un truc que j'ai fait ?
Kirishima : Techniquement, on s'est embrassé donc, c'est aussi de ma faute-
Bakugo : Ta faute ? Quand je dois raconter un truc nias et mignon à ma sœur, je lui raconte ça donc ne dis pas ça comme ci c'était une erreur.
Kirishima : Ok, ok...
Bakugo : Je suis tellement con, c'était si évident.
Kirishima : Ouais.
Bakugo : Ta gueule.
Kirishima : Ok.

À suivre...