~ Chapitre 8 : ~

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~ Précédemment : ~

On prend la voiture. Pendant qu'il conduit, je regarde bien son visage, ses trait, ses yeux...
Une fois arrivé à la destination, je vois des maisons et des appartements. Il descend, je descends, il commence à marcher et je le suis.
On est devant une maison, il sonne et c'est **** qui ouvre.

~ Retour dans l'histoire : ~

On est devant une maison, il sonne et c'est Yanis qui ouvre. Il nous regarde avec un grand sourire et nous fait rentrer. Sa maison est belle, les couleurs sont biens choisi mais notre appartement est mieux. :-)
Il parle avec Nabil. Moi, je ne les écoute pas, ça ne m'intéresse pas ceux qu'ils disent.
Yanis nous emmène dans une salle, où il y a des aiguilles pour se faire tatouer, une chaise roulante noire, un fauteuil et un lavabo.
Je regarde Nabil, qui lui, me fait un sourire et me dit : fais-moi confiance, je t'ai promis que plus jamais, je t'abandonnerai. On va se faire tatouer où tu veux. On tatouera une phrase : " À la vie, à la mort. On sera toujours ensemble. " Ça te va ?

Je voulais me tatouer, un jour. Je ne pensais pas, que ce jour arriverait aujourd'hui.

Moi : Ouiii, on aura le même tatouage !!

Yanis : Bref, qui commence ?

Nabil : Ab...

Moi : Moi.

Je regarde Nabil et lui fait les gros yeux. Il est bête ou quoi ? Je lui avais dit que je m'appelle Lamya pas Abby.

Yanis : tu le veux où le tatouage ?

Moi : euh... Sur la côte.

Il me dit où se placer (sur un fauteuil), il m'explique que ça va faire un petit peu mal. Il commence à me tatouer avec l'aiguille dans ma peau, il nettoie l'encre, fur à mesure pour que ça ne tâche pas. Une fois terminé, je regarde le tatouage et aperçois qu'il est magnifique. Il avait bien écrit. C'est au tour de Nabil, lui, il fait sur le bras. C'était beau. Franchement, il a des idées qui sont biens.
Yanis, il tatoue bien, mon frère est un tatoueur, jamais je ne l'aurai imaginé faire ça. Faut jamais se fier aux apparences.
Nabil et moi, nous sommes lié par un tatouage. Mdddr :-D
On reste toujours chez Yanis, il n'arrête pas de me regarder, je voulais me rapprocher de lui et lui faire du mal après. Je voulais qu'il regrette de m'avoir abandonnée, de ne pas m'avoir cherché tout ce temps et qu'il n'a jamais été là pour moi.

Yanis : Nabil, depuis quand tu es en couple avec Lamya ?

Nabil ( en me regardant ) : On ne sort pas ensemble.

Yanis : Ah, tu as envie de faire proprement, genre voir ses parents ... ?

Moi : Je n'ai plus de parents.

Nabil : Je crois qu'on va y aller nous.

Yanis ( à moi ) : ah euh... Excuses moi. ( à Nabil ) ouai bah Azy hyn. À une prochaine fois.

Je ne lui réponds pas et part avec Nabil. Nous rentrons chez nous. Il est 15h00, on n'avait rien à faire.
Je prends dans mon sac mes 10 000€ que je n'ai jamais utilisé, je mets 3 000€, dans mon sac et prends le reste dans ma main. Je vais dans la chambre de Nabil, vu qu'il est dans et lui passe l'argent.

Moi : tiens, je sais que tu voudras jamais que je te paye où de ce genre, donc prends mon argent, gardes le.

Lui : Mais t'es une bz toi, gardes le, qu'on t'en aura besoin, tu l'utiliseras.

Moi : Wallah que tu prends l'argent. Maintenant, tu le prends.

Lui : Azy la, tu fais chier, passes mais je ne l'utiliserai pas.

Je lui passe et m'en vais mais Mr.Nabil me tient encore le bras. Je me retourne et le regarde. On est là, à se fixer sans dire un mot. On a l'air de 2 cons qui se regarde sans se lâcher. Un moment, son regard me met mal à l'aise, je tourne le regard. Je ne sais pas, il est là à me regarder. Je ne comprends pas son attitude et son comportement. Il l'aime une fille, il veut que ça soit elle, sa femme et la mère de ses enfants, pourtant on dirait, quand il me fixe, qu'il a envie de moi... Peut-être, je me fais de faux espoir bref j'enlève sa main qui est toujours sur moi bras et vais dans ma chambre. Je me suis endormie.

Nabil : Aboul, t'es où ?

Je sais, je suis toujours fatiguée, j'entends qu'il ouvre ma porte et la referme après. Je sens son odeur, son parfum, son corps qui est collés au mien, sa main qui caresse mes cheveux et l'autre main qui est sur ma hanche. J'ouvre petit à petit mes yeux et me retourne pour être face à lui.

Lui : J'ai faim, tu peux cuisiner ?

Moi : Ouiiii.

Bon je fais à manger, il est là, à me regarder faire à manger. Une fois fini, nous mangeons et on dort chacun dans sa chambre. J'ai eu des difficultés à dormir mais j'y suis arrivée, 1h après.

*** Le lendemain ***

Je me réveille, me prépare et fais à manger. Je regarde l'heure et vois que je me suis levée tôt, il est 7h00. J'ai une folle envie de marcher et prendre l'air. Je mets mes chaussures et descend. Il n'y a pas les " teneurs de mur. " Je marche encore et encore. Lorsque je vois, après des heures de marche, un parc où il y a un lac. Il n'y a personne et c'est un endroit calme, même trop calme. Je m'assoie sur un banc et regard lac.
Je pense à tout ce que j'ai vécu, à tous les moments heureux que j'ai passé, à tous les gens qui m'ont fait du mal mais qui m'ont fait du bien aussi, à tout ce que j'ai fait lorsque j'étais à l'orphelinat, à tout que j'ai fait depuis que je suis revenu à Marseille.
Je me demande aussi que sont devenu mes anciens amis. Sont-ils encore à Marseille ?
Ma famille, pourquoi ne m'ont pas adoptée aussi ? Il n'y a pas que mes frères qui m'ont abandonnée mais toute ma famille.
Je ne veux plus les faire regretter. Moi aussi, je vais faire comme eux, comme si je n'ai jamais eu de frère où de famille, comme si je connais personne qui ont le même sang que moi. J'ai trop envie d'aller dans mon ancienne cité mais je ne sais pas comment y aller, pourtant c'est dans la même ville.
Je suis encore dans mes pensées, jusqu'à que mon téléphone sonne. C'est " Mon omri " qui m'appelle.

Nabil : T'ES OÙ PUTAIN ? DEPUIS 10 MINUTES, JE TE CHERCHE !

Moi : euh... Je ne sais pas où je suis.

Lui : COMMENT ÇA, TU NE SAIS PAS ? ( plus calmement ) Tavu là, je suis calme, dit moi ce que tu vois à côté de toi.

Moi : c'est dans un parc où il y a un lac. L'entrée est de couleur noir, même au milieu y a un cœur.

Lui : C'est bon je vois où c'est. Reste là-bas, dans 15 minutes, je serai là.

Il raccroche et je repense.

... : Abby, c'est toi ??

- Qui dit la dernière phrases ?
- Reconnaîtra-t-elle qui c'est ?

~Fin~

Chronique d'Abby : ma force vient de ma douleur.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant