~ Chapitre 24 : ~

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          ~ Précédemment : ~

*** Quelques minutes après ***

... : Tu peux m'expliquer ?

~ Retour dans l'histoire : ~

Yanis : Tu peux m'expliquer ? ( Je pense que tout le monde savait que c'était lui qui a parlé. )

Moi : De... ?

Yanis : De ce que tu viens de dire. Tu... tu es vraiment ma soeur ? Abby ? La Abby dont je restait 24h sur 24 avec elle ?

Il m'a fait rigolée ce con. Comment il a dit sa phrase mdddr.

Moi : mdddr ouai.

Yanis : prouves le moi.

Moi : La technique qu'on a fait au foot. Tu as vraiment cru, que j'aillais l'apprendre à quelqu'un d'autre ?

Yanis : Non mais dis moi, tu m'appellais comment avant ? et aussi Saïd et Issam ?

Moi : Toi : Younous mdddr Younous le couscous. Saïd : Saïd et Issam : Doudou.

Il y a que à Saïd que je ne lui ai pas donné de surnom.

Yanis : Ah mdddddrrr ( Il commence à me porter alors que j'étais allongée sur le canapé. ) Je suis con. J'aurais du apercevoir que c'est toi, ma vraie soeur.

Moi : Vaut mieux tard, que jamais.

Il me fait tourner. Il me porte comme une princesse. Quand il finit de me tourner, il me pose sur le canapé comme j'étais tout à l'heure.

Yanis : je te cherche depuis longtemps et même maintenant, je continue ta recherche, alors que tu étais devant moi, depuis 1 semaine.
Je suis heureuse qu'il ne m'en veux pas, de ne pas lui avoir dit avant. Quand j'étais à l'orphelinat, je pensais qu'il ne voulait pas de moi et tout, mais non, il a essayer de me chercher, malgré que Saïd ait adopté Dounia. Il me fait des bisous comme avant, avant qu'on se sépare. Ça me manquais de ne pas le prendre dans mes bras... mais maintenant, je peux le faire.

Yanis : pourquoi tu ne me l'as pas dit avant ?

Moi : je ne sais pas, Younous.

Yanis : hum, maintenant, je ne te lâcherai plus. On va rattraper nos temps perdus. Tu viens, on va rentrer chez nous, princesse ?

Je suis vraiment heureuse, qu'il veut rattraper nos temps perdus et qu'il veut qu'on rentre mais c'est ici, chez moi. J'habite avec Nabil, c'est ma maison. Je ne peux pas l'abandonner parce que j'ai retrouvé mon frère. Qui va nourrir, Nabil ? Il ne va tout de même pas remanger, jour et nuit, des grecs ou de ce genre. Il se sentira seul sans moi. Nabil est mon homme à moi. Il n'y a que lui qui sait comment je suis vraiment. J'ai changé, même si Yanis me connait depuis ma naissance et qu'on était proche de ouf, c'est Nabil qui a prit sa place dans mon coeur. Nabil, c'est mon frère, mon mari, mon père, mon coeur, ma vie, mon tout quoi. Je ne peux pas lui dire que Nabil lui a, en quelque sorte, pris sa place, il sera blessé.

Moi : Yanis, je voudrai bien venir mais c'est ici, chez moi, auprès de Nabil. Je ne peux pas le lâcher parce que je viens de te retrouver.

Yanis ( En me coupant ) : QUOI ? tu préfères rester avec lui, que de venir avec moi ?

Moi : ce n'est pas ce que je voulais dire. Je veux que tu comprends, que ici, c'est chez moi. Nabil est ma vie. Si je pars, qui va cuisiner pour lui ?, qui va lui parler ?, qui sera là quand il se sentira mal ? Personne. Il a toujours été là, pour moi, quand j'allais mal, quand j'allais bien, quand je souffrais, quand je rigolais et quand j'en avais surtout besoin de quelqu'un . Je ne peux pas le laisser seul car tu m'as retrouvée. Nabil étais là quand je voulais parler à quelqu'un et toi, non, tu n'étais plus là pour moi.

Chronique d'Abby : ma force vient de ma douleur.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant