'Si nuage noir passe, alors la suite sera encore plus appréciable.'
On apprécie de voir le verre à moitié plein. Et c'est depuis que nous faisons tout ensemble avec Claire que passer à autre chose devient plus évident. Il me semble plus logique de vivre l'instant présent en se rappelant l'attachement que nous avons l'un pour l'autre. Ce repas sera donc une petite épreuve que nous aurons affronter ensemble, une erreur commise malgré nous. Mais la douce partie du problème c'est de commencer cette soirée avec un jeu de société et un bon repas. Quoi qu'il en soit, même si chaque bouchée aurait un goût amer, je n'ai pas encore prit connaissance de ce repas et de son identité. Mais je ne me pose pas la question. Je m'en fiche. Ce que je me demande c'est comment mieux l'apprécier avec ma petite copine et s'il serait aussi bon sans elle. Tout en liant cette douce image de Claire aux autres éléments de cette pièce, j'arrive à me déconnecter du reste pour mieux songer au jeu de cartes auquel nous allons jouer. Pour ce qui est de rajouter des règles et des gages nous sommes doués. C'est souvent de cette façon qu'on règle nos différends et nos embrouilles. Et non c'est pas enfantin ni inutile. C'est ce qui nous rassemble toujours à la fin; car c'est un point qui nous fait voir comment systématiquement relativiser les choses. La vie est beaucoup trop sérieuse et difficile à dénouer comme un Scooby-Doo sans s'arrêter. Il est infini. Donc, finalement c'est à nous d'y mettre fin. Mais plusieurs cœurs qui rentrent en osmose ensemble forment des battements plus puissants et plus mélodieux. J'ai juste besoin de Claire et de ces mots pour ça.
Étape 4 c'est mon enfant intérieur qui se livre
-Han ! Han ! .... Huuum.... Owen !!!
Ses doigts parcouraient ma poitrine comme si un pianiste s'apprêtait à jouer un véritable morceau. Ces cordes magnétiques qui nous liaient tous deux, n'étaient pas seulement une manifestation mentale de ce que nous désirions. Non, c'était bien plus que ça. Il accordait les notes l'une après l'autre. Sans mots dire je lui faisais lire dans mes yeux, les prochaines notes que je souhaitais accrocher à cette partition. Elle était différente de la dernière fois.
Effectivement ça faisait si longtemps que nous nous étions seulement tourner vers notre travail et que nous nous étions tournés vers nos responsabilités. Mon petit copain m'avait manqué, car le temps nous avait échappé tout deux. Il était temps de le faire s'étendre. Comme lorsqu'Owen étant ses doigts longs pour épouser toute la surface de la peau de mes seins. C'est ainsi qu'il voulait qu'on se retrouve après s'être consacré à l'évolution de sa nouvelle carrière professionnelle. J'étais si heureuse de savoir que le sentir près de moi, lui faisait tout considérer comme futile, comme une étincelle.
Il est tellement devenu beau et mature. Ce qui le rendait si beau c'était la taille de son cœur. Il est devenu gros après avoir depuis toutes ces années, assumer déjà très jeune toutes les responsabilités même qu'il devrait assurer plus tard dans son futur. Je songe à tout cela, à cette grande maturité qu'il a dû développer très jeune, tout en sentant ses doux massages sur mon corps. Oui... ça me fait tellement quelque chose d'imager tout ça à cet instant précis . Ça me fait me sentir d'autant plus grande dans ses bras. Je pourrais rester les bras croisés mains sous la tête comme ça à le scruter jusqu'à l'aube. Et ça y est je peux plus me retenir, j'avais pas prévu la séquence eau de rose déjà venir...
En me voyant verser une larme, Owen vint se blottir contre moi. C'est donc en m'attrapant comme si j'étais un chiot, qu'il me serra très fort contre lui. J'étais redevenue une belle plante qui garde toute sa stabilité sur ses cuisses musclées. Je pouvais à présent, glisser ma main dans ses cheveux et frotter son cuir chevelu, d'un geste affectueux. Je déposais de petits baisers chauds dans son cou et sur sa joue gauche...-Claire, je m'excuse pour... pour... tout. Je voulais te ressentir comme ça si proche depuis les premières fois où on a partagé un même espace tous les deux. Je t'aime pupuce et tu le sais mon bébé.
Frémissante à l'entente de ses paroles, je resserre mon étreinte de plus belle.
-Owen je ne t'en ai jamais voulu. Je peux pas te reprocher d'avoir peur. Mais moi je pense qu'à partir de maintenant, on est capable d'avoir à nouveau plus de moments intimes, comme ce soir; juste toi et moi. On va réussir tous les deux. On s'est toujours retrouvés à la fin.
Après avoir entendu ces mots, Owen prit mon visage dans ses mains et le colla contre le sien.
-Veux-tu faire un voeu ?
J'aime quand il m'intrigue comme ça.
-Ok, voilà ce que je désire. J'aimerais déménager dans un nouvel endroit avec mon frère cette année et toi.. et.... Vic...Victor. Je sais c'est impossible enfin ça paraît pas mince cette affaire mais je souhaite plus que tout revoir Vic. Tout le monde s'inquiète pour lui. Tout le bahut m'a recontacté pour avoir de ses nouvelles. Il a réussi à devenir un drame à lui tout seul, sans même mettre au courant tout ces gens à propos de son histoire de famille et sa vie privée. Seuls ses vrais amis savent tout. Mais même après tout ce temps, lire des histoires et s'en servir pour psychologiquement me sentir mieux en l'associant avec les soucis de Victor, ne m'aide pas à l'oublier. Je n'y arrive jamais Owen ! Je sais pas quoi faire ! Le problème c'est qu'on connaît trop bien ce gars. Il est parti sans rien nous dire après un moment, mais je n'ai jamais douté que c'était parce-qu'il n'a pas le choix. Mon cerveau veut pas admettre autre chose.
Owen prit mon menton entre ses doigts et de son autre main, descendit vers ma main droite en y glissant ses doigts.
-Claire écoutes-moi, je peux t'embrasser pour te redonner du courage et te faire te sentir plus insouciante. Ça aidera à renforcer ton voeu. Je ne suis pas la même personne, mais je peux m'incarner en Victor pendant quelques secondes. Je peux rentrer en connexion avec lui, si tu m'offres ce bisou.
Il m'embrasse alors la main droite puis, vient la placer derrière ma tête, dans un immense sourire nos lèvres viennent se toucher à nouveau. Les lèvres charnues d'Owen deviennent si délicieuses à cet instant, bien meilleures qu'un fruit, je me délecte de cette voluptueuse récolte. Il avait raison une fois de plus, il devient mon seul rêve d'obstination. C'est la vie qui a fait au fur et à mesure de cette relation une obsession qui nous ramène toujours l'un vers l'autre. C'est donc logique que même si je dis tous mes souhaits à Owen il se réaliseront quoi qu'il arrive. On dit que tous les chemins mènent à Rome. Ben, moi ma capitale c'est Owen.
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Génération Claire
Narrativa generaleDu haut de ses 25 ans, à peine sortie de l'adolescence Claire cherche à avoir la vie dont elle a toujours rêvé. Le soucis ce sont les embûches qui se dressent devant elle. Owen son compagnon est là pour la soutenir. Or, lui aussi est inquiet pour la...