"L'histoire d'une semaine"

Chapitre 3: Le rêve.

Je ne sais pas pourquoi, mais ce rêve, il me paraît si réel. On dirait une vision, et à chaque fois que j'atteins ce mystérieux phare, je vois cette tornade. Tellement puissante.
Cette fois, c'était différent, je pouvais ressentir l'électricité dans l'air. Et puis, d'un coup, je me réveille, et Louis est dans mon dortoir, assis sur une chaise. Il me regarde avec des yeux fixes, je commence à sentir mon corps trembler, mais il était toujours aussi beau.

-Tu es enfin réveillée, je sais que c'est toi qui a déclenché l'alarme incendie, qu'à tu entendu? Et surtout, qui es tu? En as-tu parlé à quelqu'un ?

Cet idiot me bombardait de questions a 8 heures du matin. Je m'efforce de me réveiller, je lui réponds froidement.

-Ecoute tête d'autruche, je ne sais pas de quoi tu parles. Quand l'alarme incendie a été déclenché hier.. j'étais aux toilettes.

Je regarde l'expression de Louis, il n'avait pas l'air d'avaler mon mensonge.

-Écoute, tu m'as sauvé d'une manière ou d'une autre. Je m'appelle Louis, et toi?

Je fronce les sourcils, une partie de moi disait que je devais fuir, l'autre juste être honnête.

-Je.. je m'appelle Iris.

Il me regarde comme s'il avait vu un fantôme, il devait sûrement penser que j'étais une grosse folle.

-Tu peux sortir de ma chambre, s'il te plaît ?

Louis me regarde l'air perplexe, il ne voulait pas partir maintenant, mais c'était pas vraiment son choix, donc, il est parti, en refermant la porte.

Enfin seule, je me lève et prends mes affaires de toilettes pour aller aux douches. En sortant, je vois Brooke au loin avec un coup d'oeil, je ne prêta aucune attention à elle et je me dirigeai juste au douches.

En rentrant dans la douche et profitant de l'eau chaude, j'entends la porte s'ouvrir, suivie de pas, j'ai tout de suite reconnu qui c'était. C'était Brooke.

Elle s'approche du miroir, parle de Katie à propos d'un certain 'film porno', et avant de partir, Brooke écrit le lien du film sur le miroir, puis sort de la salle de bain.

En voyant que personne n'était dans la pièce centrale, j'éteins l'eau de ma douche et m'habille, je sors de la douche et approche du miroir.
Je vois le lien, ce fameux lien d'un site internet pouvait potentiellement pourrir la vie d'une élève, alors, j'efface ce lien du miroir. C'était sûrement inutile, mais si je pouvais empêcher ne serait-ce qu'une personne de regarder, je serais contente.

Je me sentais d'humeur à faire connaissance avec ce fameux Louis, je ne savais pas où le trouver, donc en sortant des dortoirs, j'essaye de chercher son compte Instagram.
Les comptes défilent, tous étaient des veilles personnes s'appelant Louis, des célibataires divorcés, ou juste des chiens excités, en continuant ma recherche, je m'assois sur un banc.

En voyant une ombre me recouvrir, je lève la tête, et c'était Louis.

-Tu me cherchais princesse?

Je rêve ou cet imbécile m'a dit 'Princesse'? J'ai passé l'âge de me faire appeler comme cela.

-Rappel moi princesse encore une fois et je te jure que ça va mal all-

Louis approcha et met sa main sur ma bouche, étant très énervé sur le moment je lui mord la main. Il recule en sursaut et fait un petit sourire satisfait en pensant que je ne vais pas le remarquer.

-Écoute, oui j'étais là quand vous avez parlé toi et Mike, oui j'ai aussi appuyé sur l'alarme incendie, et non, je n'en ai parler a personne.

Il sourit un peu, je suis son regard, il porte droit sur mon œil gauche, ensuite mes lèvres, puis mon œil droit.
Je le regarde l'air perplexe.

-Louis, arrête de me regarder comme si j'étais ta petite copine, je ne le serai jamais.

Il me jette un regard encore une fois, puis me lance d'un ton ennuyé.

-Évidemment, tu veux sécher tes cours ?

Je le regarde, je hausse les sourcils, sécher les cours... ça me paraît risqué, mais tellement amusant, au moins, j'aurai des réponses à pourquoi il voudrait l'argent de Mike.
Je hoche la tête, il sourit, je rougis discrètement, mais il prend ma main et m'emmène vers sa voiture.

Le trajet a été silencieux, il m'a emmené dans une décharge, il dit que c'était son 'repaire secret', si il essaye de me kidnapper, je pourrais toujours voir si je suis folle et si je peux réellement remonter ce foutu temps.

-Louis, cet endroit me fiche la trouille.

Il me regarde d'un ton rassurant.

-Tout va bien se passer, tu veux que je te raconte quelque chose ? Tu sais, tu dois sûrement te demander pourquoi j'ai besoin d'argent, enfaîte j'en ai besoin pour un ami, Isaac, il a disparu il n'y a pas si longtemps, et si je veux pas qu'il n'ai de problème si un type avec lequel il avait des... 'embrouilles' le retrouve, il pourrait être en danger.

Ma gorge se resserre, je ne sais pas exactement pourquoi, Louis a l'air d'être un type sympa, mais je pense qu'il serait capable de tuer une personne pour en sauver une autre, ce comportement me donnait parfois une peur bleue.

Quand on descend de la voiture, je sens ma tête qui tourne, je pose mes mains sur ma tête, et Louis semble me parler, il a l'air paniqué, mais moi, je fais un malaise.

La seconde d'après, je reprends conscience dans la forêt, il y a un gros orage, et la tempête est de retour.

Et la seconde encore d'après, je vois la tête de Louis, je suis revenu a mes esprits.

-Je pense que tu as besoin d'une balade, viens, on va sur le chemin de fer.

Et c'est ce qu'on a fait, on est allé sur le chemin de fer, on discutait de tout et de rien. Je ne sais pas pourquoi mais j'avais réellement confiance en lui, comme si je sentais l'avoir connu depuis toujours. Cet homme, je l'aime, mais je ne sais pas si c'est réciproque.
Ensuite, nous nous sommes allongés sur les rails, proches d'une intersection ou les chemins allaient dans deux sens.

-Louis, je pense que je devrais retourner au lycée.

Il hoche la tête, je me relève, et commence à partir, quand il hurle mon nom.

-Iris! Iris!

Je me suis retournée, sa chaussure était coincée entre les rails, je cours vers lui, je le tire, j'essaye d'enlever sa chaussure, rien ne marche. On entend le train arriver au loin, je me relève et je cherche quelque chose pour le sauver.

En trouvant aucune solution, le train était là..