Chapitre 3 : Amour et ambition

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Les semaines passèrent, et la relation entre Augustus et Emmastia s'approfondit. Leur complicité était devenue le pilier de leurs journées et de leurs nuits, et Augustus découvrit des sentiments et des plaisirs qu'il n'avait jamais imaginés.

Ils passaient de longs moments ensemble, à discuter de leurs projets, à se promener le long des quais ou à se perdre dans les bras l'un de l'autre. Augustus, si rationnel et ambitieux, se retrouvait à rêver de futur avec Emmastia. La passion entre eux était intense, et Augustus devint addict à ces moments de tendresse et de désir.

Une nuit, alors qu'ils étaient allongés dans la chambre d'Emmastia, entourés par l'obscurité et le silence de la ville endormie, Augustus regarda sa bien-aimée avec des yeux brillants d'amour, la carotte à l'air.

"Emmastia," murmura-t-il en caressant doucement sa poitrine, "je n'aurais jamais cru que je pourrais aimer quelqu'un autant que je t'aime."

Elle sourit et lui rendit son regard, ses doigts jouant sur son pénis nervuré. "Tu es bien plus qu'un simple politicien ambitieux, Augustus. Tu es un homme passionné et dévoué. C'est pour cela que je t'aime."

Ils s'embrassèrent et pour la première Augustus gouta au fruit défendu, se perdant dans la chaleur de leur étreinte. Mais au petit matin, Emmastia brisa le silence avec une nouvelle inattendue.

"Augustus," dit-elle doucement, "je dois te parler de quelque chose d'important."

Il fronça les sourcils, sentant une pointe d'inquiétude. "Qu'est-ce qu'il y a ?"

"Je dois partir pour un voyage d'affaires," annonça-t-elle. "Je dois rencontrer un mécène mystérieux qui pourrait être crucial pour l'avenir de ma famille."

Augustus sentit un coup de poignard dans son cœur. "Un voyage d'affaires ? Mais... combien de temps seras-tu absente ?"

"Quelques semaines, peut-être plus," répondit-elle en évitant son regard. "Je sais que cela tombe mal, mais c'est nécessaire."

Il se leva brusquement, se dirigeant vers la fenêtre. "Pourquoi maintenant ? Nous sommes si bien ensemble. Et tu sais combien je suis occupé avec mon parti et ce discours important."

Emmastia se leva à son tour et s'approcha de lui, posant une main sur son sexe. "Je le sais, Augustus. Et crois-moi, je ne veux pas te quitter. Mais c'est une opportunité que je ne peux pas laisser passer. Pour ma famille et pour notre futur."

Il se tourna vers elle, ses yeux remplis de douleur et de frustration. "Tu es sûre que ce n'est pas à cause de ce qui s'est passé avec les bandits ? Que tu ne fuis pas à cause de Don Pablo ?"

Elle secoua la tête. "Non, Augustus. Je suis avec toi, et je veux rester avec toi. Mais cette affaire est importante. Fais-moi confiance."

Augustus prit une profonde inspiration, essayant de maîtriser ses émotions. "Très bien. Je comprends. Mais sache que tu vas beaucoup me manquer."

Elle l'embrassa doucement. "Et toi aussi, tu me manqueras. Mais je reviendrai, je te le promets."

Ils passèrent les derniers jours avant son départ dans une intimité encore plus intense, savourant chaque moment comme s'il était le dernier. Augustus, malgré sa déception, essayait de rester fort et de se concentrer sur ses devoirs politiques.

Le jour du départ d'Emmastia arriva trop vite. Augustus l'accompagna jusqu'au port, où un bateau l'attendait. Ils s'embrassèrent une dernière fois, et Augustus la regarda s'éloigner, son cœur lourd de chagrin.

De retour chez lui, Augustus se plongea dans son travail, tentant de noyer son manque dans ses ambitions politiques. Le jour de son discours arriva, et il se tint devant une foule nombreuse, ses mains légèrement tremblantes.

Il prit une grande inspiration et commença.

"Mes amis, nous sommes ici pour construire un avenir meilleur pour notre royaume. La vieille monnaie n'est pas seulement une idée, c'est une révolution. Une révolution pour la stabilité, la prospérité et la sécurité de notre peuple."

La foule applaudit, et Augustus sentit une vague de confiance l'envahir. "Nous devons nous unir contre ceux qui menacent notre mode de vie, ceux qui profitent de notre faiblesse. Ensemble, nous pouvons triompher."

Le discours se poursuivit avec passion et détermination, et à la fin, la foule l'acclama avec enthousiasme. Mais malgré ce succès, Augustus ne pouvait s'empêcher de penser à Emmastia. Il savait que ses sentiments pour elle étaient devenus une force motrice, mais aussi une vulnérabilité.

Chaque jour qui passait sans elle semblait interminable, mais il se répétait les mots qu'elle lui avait dits. "Fais-moi confiance." Il se promettait de rester fort, de continuer à avancer, pour elle, pour eux. Et au fond de lui, il nourrissait l'espoir que ce mystérieux mécène ne serait pas un obstacle mais un allié dans leur quête commune de pouvoir et de succès.

Les semaines qui suivirent furent un tourbillon d'activités politiques et de rencontres stratégiques. Augustus renforça les alliances au sein de son parti et continua de promouvoir la vieille monnaie avec une ferveur renouvelée. Cependant, chaque nuit, en rentrant seul, il sentait le vide laissé par l'absence d'Emmastia.

Ses pensées tournaient en boucle, mélangeant l'amour qu'il lui portait et la haine grandissante envers ceux qui l'avaient humilié. Il savait qu'un jour, il aurait sa revanche contre le mystérieux Don Pablo et ses sbires qui l'avaient humilier. Mais pour l'instant, il devait se concentrer sur ses objectifs, en espérant que le retour d'Emmastia viendrait bientôt remplir le vide dans son cœur.

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