11. Vidéo

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TW: maltraitance

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11/09/2013

Cher journal,

Maman a encore été méchante avec moi, aujourd'hui.. elle a dit que je n'étais pas assez belle pour faire parti de la famille. Peut être que c'est vrai, je ne sais pas.

Qu'est ce que je t'ai fait pour que tu sois toujours en colère contre moi, maman ?
Quand est-ce que je serai assez bien pour toi ?
Pourquoi tu t'énerves sur moi même quand je n'en suis pas la cause ?
Pourquoi me fais-tu me sentir comme un fardeau ?
Pourquoi tu ne m'aimes pas ?

Moi je t'aime, maman..
Mais tu me fais trop de mal..

H

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E d e n

8 septembre 2018

- Je ne veux plus que tu t'approches de la fille des Adler.

Mes yeux se détournent du paysage qui s'offre à moi à travers la vitre et se posent sur mon paternel. Il ne me daigne même pas un seul un regard et continue de se focaliser sur sa conduite.

- Je te demande pardon ? Dis-je totalement hébété.

- Tu ne vas quand même pas flirter avec l'ennemi, Eden. Cela fait 9 ans que je t'inculque l'importance de notre compagnie qui se transmet de générations en générations. Et toi, tu vas tout foutre en l'air pour une simple adolescente, qui plus est, fait parti de la famille que je hais le plus dans ce monde ? Cela ne se passe pas comme ça.

Je regarde ma mère pour essayer de la faire réagir un minimum mais elle ne détourne pas son regard de son portable.

Ouais.. je ne m'attendais pas à mieux que ça de ta part.

- Mais on ne flirtait même pas ! Me justifié-je. Nous ne sommes que de simples partenaires pour une compétition de musique.

- D'ailleurs, tu vas abandonner cette compétition.  Il m'ordonne d'un ton tranchant. Je ne veux plus jamais te voir avec cette fille.

La colère  je réprime depuis le début de cette conversation éclate lorsque je lui réponds :

- Tu ne vas quand même pas m'interdire de pratiquer ma passion ?!

-  Je ne t'interdis pas de la pratiquer. Mais si tu n'abandonnes pas, je te change d'option.

Son ultimatum me fait l'effet d'une gifle.

- Mais t'es complètement malade ! Haussé-je le ton.

Ses yeux sont pointés sur moi à travers le rétroviseur.

- C'est une simple faveur qu'un père demande à son fils. M'affirme-t-il tout en tournant dans une rue de campagne.

- Ah parce que je suis ton fils, maintenant ?

SILENCEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant