17. Braquer

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                        PDV: Dario

-Non ne posso più, sto facendo tutto il possibile per capirti, sto cercando di fare uno sforzo. (J'en peux plus, je fais tout pour te comprendre, j'essaye de faire des efforts)

Je reste allongé sur mon lit à fixer le plafond. Je ne bouge plus.

-Lo giuro, Dario, so quanto sia difficile per te. E io sono l'unico in questa famiglia che ti ama come meriti! (Je le jure, Dario, je sais à quel point c'est difficile pour toi. Et je suis la seule dans cette famille qui t'aime comme tu le mérites !)

Je le sais tata, je le sais.

-Io amo, mio nipote, e sarò sempre lì al tuo fianco. (Je t'aime, mon neveux, et je serais toujours présente à tes côtés)

Je t'aime tata.

-Eri solo un bambino, ti credo. ( Tu n'étais qu'un enfant, je te crois)

Eux, ne l'ont pas fait.

Ma tante sortit en fermant doucement la porte de ma chambre après avoir crier comme une hystérique.

J'aimerais lui dire à quel point je l'aime, à quel point je suis reconnaissant envers elle. Mais pour une raison que j'ignore, j'en suis incapable.

Je ne veux pas qu'on me traite de menteur, une fois de plus.

La sonnerie canard de mon téléphone se mit soudainement à vibrer dans ma poche. Merci Fared.

J'attrape mon portable et décroche pour tomber sur la voix insupportable et remplie de conneries de Fared.

-Dario mon p'tit italiano des îles sucrés au sucre avec un bon coulis de caramel, un peu chantilly et un super nappage de fraises dégoulinantes ?

-Quoi ? Répondis-je en soufflant.

-T'es trop froid avec moi mon amour. T'as réfléchis à ma p'tite proposition ?

-Je viens. Et arrête avec tes surnoms débiles.

-Arrête je sais que tu kiffe quand je t'appelle comme ça. Descend ma princesse sicilienne, je suis en bas.

Je raccroche immédiatement pour ne pas entendre d'autres conneries sortir de sa bouche. J'enfuis mon téléphone dans la poche de mon jogging et enfile un pull noir.

Je m'approche de ma fenêtre pour la fermer. Bordel tout le quartier a dû entendre ma tante hurler.

Je sors de ma chambre et dévale les escaliers puis me dirige vers la cuisine. J'écris un mot à ma tante et le dépose que le plan de travail en marbre.

A peine ai-je ouvert la porte que Fared me saute dessus et me tire dehors.

-Tu m'as trop manqué mon bestie d'amour !

C'est pas comme si on s'était parler il y a 4 minutes chrono.

-J'ai envie de faire un autre truc.

-Tant que c'est pas de braquer une banque avec une voiture volée, moi ça me vas. S'exclame Fared en jouant avec ses épaules.

-C'est pas une banque que j'ai envie de braquer avec une voiture volée.

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