Chapitre 26 : Grandes Nouvelles

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- OLIVIA ! DESCENDS VITE ! IL Y A QUELQU'UN POUR TOI AU TÉLÉPHONE, me hurle ma mère depuis le rez-de-chaussée.

Je soupire un grand coup dû à la violence dont fait preuve ma chère génitrice lors d'un dimanche matin. Je termine les dernières touches de mon maquillage avant de prendre toutes mes affaires et de descendre rejoindre l'hystérique de la maison. Sur le chemin, je croise le petit couple parfait sortir de la chambre avec une mine épouvantable montrant un réveil soudain et involontaire causé pour coup sûr par les précédents cries.

Étant en vacance, Yann était venu rejoindre sa bien aimé à Lausanne pour la semaine avant de revenir le 31 pour son anniversaire. Je me demande comment c'est possible de tenir une relation à distance de façon aussi saine sachant que certaines personnes n'ont pas les moyens de se payer les billets de trains ou d'avions pour le week-end. L'amour doit être une raison suffisante pour faire tout ces efforts. Si Aria habitait si loin, j'en doute pas une seconde que je m'en donnerais les moyens même si être loins d'elle serait la pire chose qui pourrait m'arriver. Quel cauchemar. 

- Oli ? Comment se fait-il que tu sois déjà parée pour cette journée ? Il n'est que 8 heure 40 du matin... Et ne me dit pas que c'est les cris de mamans impossible d'être aussi bien apprêter en trente secondes, me préviens Leslie d'un regard qui se veut sérieux mais est tellement endormie qu'on dirait une utilisation d'ironie. 

- Non, effectivement, je suis réveillée depuis une heure et quelques déjà. Par contre, vous, ce n'est pas les oiseaux qui vous ont réveiller à se que je vois, me moque-je. 

- Je te jure que si mon café n'est pas déjà dans sa tasse, maman ne survivra pas un jour de plus.

Sachant les probabilités élevé d'un café tout chaud mis délicatement sur le comptoir de la cuisine, la mort de ma mère n'est pas pour aujourd'hui. Je laisse le couple et rejoins le bas où je n'y vis personne. Bizarre pour un dimanche où mon père devrait être entrain d'engouffrer son petit-déjeuner sous les reproches de ma mère pour une quelconque raison. Cuisine, vide. Terrasse, vide. Salon, vide. Corridors, vide. C'est en entrant dans le bureau du bas que je les trouve les deux oreilles collés au téléphone fixe.

Quand ma mère remarque ma présence, elle prévint l'interlocuteur avant de me le tendre la main sur le micro. En entendant le nom de l'interlocuteur passer ses lèvres, je m'empresse de prendre l'appel. Un peu plus de deux mois que j'attendais cet appel. J'en perdais espoir. Enfin Marc Harpers me recontacte. 

- Olivia Hunter à l'appareille, que puis-je pour vous ?

- Bonjour Olivia ! C'est Marc Harpers l'ami de votre père. Comment allez-vous ? 

- Bonjour Monsieur Harpers, je vais très bien merci et vous ?

- Magnifiquement bien, merci. Vous pensez bien, je ne vous appelle pas sans but. Pour être directe, j'ai écouter tout se que vous m'avez envoyé et j'ai adoré. Vous avez une vrai chance de percer dans l'industrie musicale et c'est pour ceci que je vous appelle. Pour vous faire un compromis. 

Je lui fais signe de continuer bien trop excitée d'entendre la suite.

- Mon père m'a prévenu de votre envie de finir cette année scolaire et d'obtenir votre certificat et se que je pensais dans un premier temps embêtant pourrait se révéler bénéfique. Vous sentiriez vous capable de commencer à construire votre avenir dans la musique en parallèle de vos cours. En clairs, vous prendriez des cours de danse toutes les semaines ainsi que des cours de chant et de piano pour vous perfectionner. Je vous assignerez également une manageuse afin de trouver des contrat avec des marques pour amplifier votre notoriété. Bien sûr, à côté de tous ça vous continuez à écrire vos chansons et me les envoyer. Puis, au printemps vous viendrez à Los Angeles pour faire un point.

Influenceuse AmoureuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant